La banque libre: exposé des fonctions du commerce de banque et de son application à l'agriculture, suivi de divers écrits de controverse sur la liberté des banques

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Guillaumin, 1867 - 352 pages

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Fréquemment cités

Page 229 - ... consiste à créer, à fabriquer une monnaie particulière pour ses escomptes. « Si une banque employait son capital à ses escomptes, elle n'aurait pas besoin de...
Page 234 - ... soit hors des affaires, je pense que, quelque parti qu'on prenne, on empêchera difficilement les chefs de la Banque d'abuser de la connaissance qu'ils auront des opérations du gouvernement et du mouvement des fonds. » Ainsi dans la dernière crise de la Banque, après que le conseil des régents eut décidé d'acheter des piastres, plusieurs régents sortirent, firent acheter des piastres pour leur compte et les revendirent deux heures après à la Banque avec un gros bénéfice. » Je distingue...
Page 229 - C'est indépendamment de son capital qu'elle crée par ses billets son véritable et son unique moyen d'escompte. Son capital est et doit donc rester étranger à ses opérations d'escompte.
Page 246 - ... je dois être le maître dans tout ce dont je me mêle, et surtout dans ce qui regarde la Banque, qui est bien plus à l'empereur qu'aux actionnaires, puisqu'elle bat monnaie.
Page 231 - Chambre se rallia au billet de 200 francs, en donnant une pleine adhésion à ces paroles de M. Poisat : « Nous aurions tort d'entrer dans une voie qui tendrait à nous mettre dans la position de ceux qui ont du papier au lieu d'argent, et qui seraient plus heureux s'ils avaient de l'argent au lieu de papier. » XXV Un brillant orateur, qui était en même temps un économiste distingué, M. Duchàtel, minislre de l'intérieur, défendit éncrgiquement le currencysystcm.
Page 342 - France occidentale, et il faudrait fermer les yeux à l'évidence pour ne pas reconnaître que les chefs subirent, au moins autant qu'ils partagèrent, les vœux de toutes les classes composant la nation.
Page 246 - L'assemblée des plus forts actionnaires n'est qu'un corps électoral semblable aux colléges électoraux composés des plus imposés. Rien ne serait plus funeste que de les considérer comme propriétaires exclusifs de la Banque, car leurs intérêts sont souvent en opposition avec ceux de l'établissement...
Page 220 - L'État ne saurait demeurer étranger à l'émission de billets faisant office de monnaie, car il ne s'agit point ici d'une industrie proprement dite, mais d'un élément de l'ordre.
Page 252 - ... pas été payés exactement ou dont le domicile n'aurait pas été exactement indiqué. Il n'ya donc nulle exagération à compter que 100 millions restent inactifs un jour entier. Je crois même qu'on serait plus près de la vérité en calculant à deux jours l'inactivité de cette somme. 100 millions inactifs tous les jours n'entrent pas évidemment dans le travail de la production. L'intérêt qu'ils pourraient produire est donc perdu, aussi bien que le temps des 40,000 personnes qui ont...
Page 252 - France. En général, on va chercher les fonds la veille. Voilà donc quarante mille individus, commerçants laborieux pour la plupart, qui vont chez leur banquier recevoir en espèces ou billets, compter, transporter et garder 100 millions de francs. Les banquiers ont dû avoir cette somme du matin ou de la veille, et ils n'en pourront disposer que le lendemain à la Banque de France, après que les recouvrements auront été faits; il faut même qu'ils aient chez eux une somme pour rembourser à...

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