Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, Volume 2

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Étienne Ledoux, 1825
 

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Page 111 - tyran,» répondit Platon. Cette réponse pensa lui coûter la vie. Denys ne lui permit de s'embarquer sur une galère qui retournait en Grèce, qu'après avoir exigé du commandant qu'il le jetterait à la mer, ou quil s'en déferait comme d'un vil esclave.
Page 310 - Ces sortes de rendez-vous ont dû se multiplier parmi les Athéniens. Leur goût insatiable pour les nouvelles , suite de l'activité de leur esprit et de l'oisiveté de leur vie , les force à se rapprocher les uns des autres. Ce goût si vif, qui leur a fait donner le nom de bayeurs ou badauds*, se ranime avec fureur pendant la guerre.
Page 230 - Épaminondas n'avait déployé plus de talent que dans cette circonstance. Il suivit dans son ordre de bataille les principes qui lui -avaient procuré la victoire de Leuctres. Une de ses ailes, formée en colonne, tomba sur la phalange Lacédémonienne, qu'elle n'aurait peut-être jamais enfoncée s'il n'était venu luimême fortifier ses troupes par son exemple, et par un corps d'élite dont il était suivi. Les ennemis, effrayés à son approche...
Page 231 - Il craignit que son bouclier ne fût tombé entre les mains de l'ennemi ; on le lui montra, et il le baisa comme l'instrument de sa gloire. Il parut inquiet sur le sort de la bataille ; on lui dit que les Thébains l'avaient gagnée. "Voilà qui est bien, répondit-il : j'ai assez vécu.
Page 69 - Heureux celui qui près de toi soupire , Qui sur lui seul attire ces beaux yeux , Ce doux accent et ce tendre sourire ! Il est égal aux dieux.
Page 95 - Athènes cette ville si célèbre dans l'univers 4; mais leur admiration s'accroît insensiblement lorsqu'ils examinent à loisir ces temples , ces portiques , ces édifices publics que tous les arts se sont disputé la gloire d'embellir.
Page 230 - Les ennemis, effrayés à son approche, s'ébranlent et prennent la fuite. Il les poursuit avec un courage dont il n'est plus le maître, et se trouve enveloppé par un corps de Spartiates, qui font tomber sur lui une grêle de traits. Après avoir longtemps écarté la mort, et fait mordre la poussière à une foule de guerriers, il tomba percé d'un javelot dont le fer lui resta dans la poitrine. L'honneur de l'enlever engagea une action aussi vive, aussi sanglante que la première.
Page 326 - Mais ce qui la caractérise le plus est une plaisanterie fine et légère4, qui réunit la décence à la liberté , qu'il faut savoir pardonner aux autres et se faire pardonner à soimême, que peu de gens savent employer, que peu de gens même savent entendre.
Page 231 - Epaminondas respirait encore. Ses amis, ses officiers, fondaient en larmes autour de son lit. Le camp retentissait des cris de la douleur et du désespoir. Les médecins avaient déclaré qu'il expirerait dès qu'on ôterait le fer de la plaie.
Page 452 - Il s'instruisait dans ces voyages , non des mœurs des peuples , dont il est inutile de s'instruire , puisqu'il est impossible de les changer ; mais il entrait dans les laboratoires où se préparent les délices de la table, et il n'eut de commerce qu'avec les hommes utiles à ses plaisirs. Son poème est un trésor de lumières, et ne contient pas un vers qui ne soit un précepte.

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