Bulletin de la Société liégeoise de littérature wallonne, Volume 4J.-G. Carmanne, 1861 |
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Expressions et termes fréquents
ACAD aiwe Armonaque dé avou BAILLEUX biesse bon Dieu Borinage chansons chat Chaudfontaine chet chien chin chose concours cont côp çou çoula coûr d'in d'on d'vant d'vin DEHIN DELCHEF diable diale Dict dicton dins dreut Étre fât Fave feie feumme fiesse flokets foû gayal gins gn'a GOSSEU HÉCART homme Ine cope l'aiwe l'aute L'ci LAFONTAINE laid LETELLIER Lettres picardes leup leus Liége liégeois LITT mâie maisse mariège Mélanges nº mohonne moirt MOUTRIEUX n'a nin NAMUR noss ossi p'tit Pasqueie patois PICARDIE pont d pout prind Prov proverbe qu'i qu'in QUITARD Qwand REMACLE REMOUCHAMPS ROUCHI saint sâreut siervante sins Société soffèle sovint spot ST-QUENTIN stron THIRY tiesse timps todi treus vât vaut mieux veie VERVIERS viker vint voss vout wiss XIIIe siècle Εχ
Fréquemment cités
Page 125 - Ces dispositions et ces humeurs dont nous venons de parler, cette fièvre chaude de rébellion, cette léthargie de servitude viennent de plus haut qu'on ne s'imagine. Dieu est le poète, et les hommes ne sont que les acteurs. Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel ; et c'est souvent un faquin qui en doit être l'Atrée ou l'Agamemnon.
Page 1 - Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments, Vous chargez la fureur de vos embrassements ; Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme; Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent.
Page 304 - Le Nil a vu, sur ses rivages, Les noirs habitants des déserts Insulter, par leurs cris sauvages, L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants, fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Page 191 - Il s'élève une question sur la nature des richesses; et comme il n'est pas nécessaire...
Page 302 - On lie les bœufs par les cornes, et les hommes par les paroles ; et autant vaut une simple promesse ou convenance, que les stipulations du droit romain.
Page 364 - Il croyait travailler par nécessité, et il prenait plaisir à répéter que la nécessité est une muse à laquelle le courage donne sa poésie. Soutenu par l'idée que cet essai serait le dernier, il se sentait une entière liberté d'esprit, et, lorsqu'il était content de sa journée, il disait...
Page 107 - On fera seulement une remarque qui paraît essentielle : c'est qu'il faut distinguer soigneusement dans ses vers ce qui es~t devenu proverbe d'avec ce qui mérite de devenir maxime. Les maximes sont nobles, sages, et utiles; elles sont faites pour les hommes d'esprit et de goût, pour la bonne compagnie. Les proverbes ne sont que pour le vulgaire, et l'on sait que le vulgaire esTt de tous les états.
Page 385 - On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau. Point d'argent, point de suisse ; et ma porte était close.
Page 134 - Outre je t'adverti de ne faire conscience de remettre en usage les antiques vocables, et principalement ceux du langage wallon et picard, lequel nous reste par tant de siècles l'exemple naïf de la langue françoise...