Oeuvres complètes de Rollin: Histoire ancienne

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F. Didot, 1822
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 134 - ... choses qui l'empêchent d'y penser. C'est l'origine de toutes les occupations tumultuaires des hommes, et de tout ce qu'on appelle divertissement ou passe-temps, dans lesquels on n'a, en effet, pour but que d'y laisser passer le temps sans le sentir, ou plutôt sans...
Page 56 - Alors Séleucus, voyant les gens de pied d'Antigone dégarnis de leur cavalerie , ne les chargea point , à la vérité, mais fit mine seulement de vouloir les attaquer , tantôt d'un côté et tantôt de l'autre , pour les effrayer , et pour leur donner le temps de quitter le parti d'Antigone et de passer dans le sien. Et c'est en effet le parti qu'ils prirent. La plus grande partie de cette infanterie , s'étant détachée , se vint rendre volontairement à lui , et le reste fut mis en fuite. Dans...
Page 135 - C'est pourquoi, lorsque Cinéas disait à Pyrrhus, qui se proposait de jouir du repos avec ses amis après avoir conquis une grande partie du monde, qu'il ferait mieux d'avancer lui-même son bonheur en jouissant dès lors de ce repos, sans l'aller chercher par tant de fatigues, il lui donnait un conseil qui souffrait de grandes difficultés, et qui n'était guère plus raisonnable que le dessein de ce jeune ambitieux.
Page 168 - ... leur quittant la tranchée qu'elles avaient faite , elles les exhortèrent à la bien garder , et leur représentèrent vivement quelle douceur ce serait pour eux de vaincre aux yeux de leur patrie, ou quelle gloire de mourir entre les bras de leurs mères et de leurs femmes après s'être montré dignes de Sparte par leur valeur.
Page 135 - C'est ce qui la contraint de se répandre au dehors, et de chercher dans l'application aux choses extérieures à perdre le souvenir de son état véritable. Sa joie consiste dans cet oubli ; et il suffit, pour la rendre misérable, de l'obliger de se voir et d'être avec soi.
Page 359 - Etoliens le loisir de se disposer à la défense. Aratus au contraire, qui savait que l'occasion passe et s'échappe rapidement , et que l'avis de Léontius était une trahison manifeste, conjura Philippe de saisir le moment favorable, et de partir sans délai. Le roi, déjà piqué contre Léonlius, sur-le-champ se met en marche, passe l'Achéloùs, va droit à Therme, et porte le ravage partoul où il passe.
Page 112 - Érasistrate, l'un des médecins, plus attentif et plus habile que tous les autres, ayant examiné avec soin et suivi de près tous les symptômes de la maladie du jeune prince , crut enfin , par tout ce qu'il avait remarqué , être venu à bout d'en découvrir la vraie cause. Il jugea que son mal n'était qu'un effet de l'amour ; et il ne se trompait pas ; mais il n'était pas si aisé de découvrir l'objet qui causait une passion d'autant plus violente, qu'elle demeurait secrète. Voulant donc...
Page 135 - L'un et l'autre supposaient que l'homme se peut contenter de soi-même et de ses biens présents sans remplir le vide de son cœur d'espérances imaginaires ; ce qui est faux. Pyrrhus ne pouvait être heureux ni avant ni après, avoir conquis le monde.
Page 293 - Cléomène, voyant que les derrières des cohortes achéennes n'étaient pas couverts, vinrent les charger en queue. Ceux qui s'efforçaient de gagner le haut de la montagne se virent alors fort pressés et dans un grand péril, menacés en même temps de front par Euclidas, qui était en haut, et chargés en queue par les étrangers, qui donnaient avec fureur.
Page 497 - La victoire même eût été complète, sans la résistance qu'ils rencontrèrent dans la cavalerie étolienne , qui combattit avec un courage et une hardiesse étonnante. C'était ce qu'il y avait de meilleur chez les Grecs que cette cavalerie , sur-tout dans les rencontres et les combats particuliers. Elle soutint de façon le choc et l'impétuosité des Macédoniens, qu'elle empêcha que les Romains ne fussent poussés jusque dans le vallon. A quelque distance de l'ennemi ils prirent un peu haleine,...

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