Grammaire moderne des écrivains françaisJung-Treuttel, 1861 - 486 pages |
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Grammaire Moderne des Écrivains Français (Classic Reprint) Gabriel Henry Aubertin Aucun aperçu disponible - 2018 |
Expressions et termes fréquents
actif adjectif adverbe aimé Amsterd ARAGO aujourdhui beau BEAUMARCH BOIL Boss Bossuet CHAPITRE Chapsal CHATEAUB Châteaubriand chose complément composés conjonction consonne CORN dabord datif déponent Dieu dipht diphtongues dire doub enclitique euphonique eût exemple familier féminin femme FLÉCH GAUTIER génitif grammaires HAMILT homme HUGO inusité j'ai JACQ jamais KARR l'Académie l'adjectif l'adverbe l'idée LABRUY Labruyère LAFONT Lafontaine LAMART LAMENN langue latin locution Louis XIV Madame maitre MARIV masculin MASSILL MÉRIMÉE MICHELET Molière MONTESQ mots muet MUSSET n. p. supp négation NERVAL neutre PARISET parler PASC passif père personne peuple phrase pluriel poésie préposition prétérit proclitique pron pronom prononce proposition prose quelquun régime rien SAND SANDEAU sens serait seul SÉVIG singulier sorte STAEL style subjonctif substantif sujet superlatif supprime tems tion trouve usité VALLIÈRE verbe vieux VIGNY vingt virgule Voici voilà VOLT Voltaire voyelle
Fréquemment cités
Page 42 - Voilà celui qui nous menait dans les hasards; sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre : son ombre eût pu encore gagner des batailles ; et voilà que, dans son silence, son nom même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux et n'arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.
Page 129 - J'ai ouï parler d'une espèce de tribunal qu'on appelle l'Académie française. Il n'y en a point de moins respecté dans le monde ; car on dit qu'aussitôt qu'il a décidé, le peuple casse ses arrêts, et lui impose des lois qu'il est obligé de suivre.
Page 418 - Quoi ! vous iriez dire à la vieille Emilie Qu'à son âge il sied mal de faire la jolie, Et que le blanc qu'elle a scandalise chacun?
Page 321 - Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source; Ou, si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir.
Page 415 - Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines ; la félicité sans bornes, aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d'une des plus nobles couronnes de l'univers...
Page 410 - II me fit d'un empire accepter l'espérance. A ses desseins secrets, tremblante, j'obéis : Je vins ; mais je cachai ma race et mon pays. Qui pourrait cependant t'exprimer les cabales Que formait en ces lieux ce peuple de rivales, Qui toutes, disputant un si grand intérêt, Des yeux d'Assuérus attendaient leur arrêt...
Page 119 - Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non : vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 417 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 425 - Le reste ne vaut pas l'honneur d'être nommé : Un tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé, ne sauraient subsister.
Page 344 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit: «Or ça, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an ! ma foi, Monsieur...