Voyages, relations et mémoires originaux pour servir à l'histoire de la découverte de l'amérique, publ par M. Ternaux, Volumes 2 à 3

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Fréquemment cités

Page 258 - Mulgrave et les îles de la Reine Charlotte, jusqu'aux régions patagoniennes (du moins chez certaines tribus), avoit acquis toute sa variété et toute sa bizarrerie parmi les Tupinambas de la côte. Voici ce que dit à ce propos un auteur contemporain de la fête de Henri II : « Ils ont coutume de se percer la lèvre inférieure, ce qu'ils font dès leur tendre enfance, avec une forte épine. Ils y placent alors une petite pierre ou un petit morceau de bois ; ils guérissent la plaie avec un onguent...
Page 151 - ... de très-longues rues habitées par des gens dont l'unique occupation était de travailler l'or et les pierreries. Ils y passèrent quelques jours, et les habitants leur voyant des outils de fer qu'ils possédaient, leur demandèrent d'où ils les avaient eus et comment ils étaient venus entre leurs mains; nos Indiens répondirent qu'ils les tenaient d'hommes harbus, qui habitaient la côte orientale, leur donnant encore d'autres indications pour désigner les Portugais.
Page 116 - Quand nous arri-r vâmes à la cabane, un de ceux qui m'accompagnaient s'avanca , et dit à haute voix , de manière à être entendu de tout le monde : « Je vous amène l'esclave , le Portugais » , et il ajouta que c'était une belle chose d'avoir ses ennemis en son pouvoir. Il fit un long discours , comme c'est leur usage, et me conduisit au roi, qui était assis et buvait avec les autres. Ils s'étaient déjà tous enivrés avec la boisson qu ils fabriquent et qu'ils nomment kawawy. Ils me DE...
Page 276 - Ils disent qu'autrefois il y eu! une grande inondation; que tous leurs ancêtres furent noyés, excepté quelques-uns qui réussirent à s'échapper dans leurs canots , ou en montant sur de grands arbres. Je pense qu'ils veulent parler du déluge.
Page 293 - ... voir. Ensuite un homme prend cette massue, s'avance devant le prisonnier et la lui montre aussi. Pendant ce temps , quatorze ou quinze Indiens entourent celui qui doit faire l'exécution , et lui peignent le corps en gris avec de la cendre. Celui-ci se rend avec ses compagnons sur la place où est le prisonnier; l'Indien qui tient la massue la lui remet. Le principal chef s'avance alors, la prend et la passe une fois entre les jambes de l'exécuteur, ce qu'ils regardent comme un honneur. Celui-ci...
Page 260 - Ils font, avec des plumes d'autruches, une espèce d'ornement de forme ronde , qu'ils attachent au bas du dos quand ils vont à la guerre ou à quelque grande fête; ils le nomment enduap.
Page 281 - Pourquoi ils dévorent leurs ennemis. CE n'est pas parce qu'ils manquent de vivres, mais par haine, qu'ils dévorent le corps de leurs ennemis.
Page 108 - Français que des vaisseaux avaient laissés chez los sauvages pour y recueillir du poivre. » Confronté avec l'un d'entre eux, il ne put lui répondre dans sa langue. » Les sauvages qui nous environnaient écoutaient avec beaucoup d'attention. Voyant que je ne le comprenais pas, il leur dit dans sa langue : Tuez-le et mangez-le, car ce scélérat est un vrai Portugais, votre ennemi et le mien. Je compris bien cela et je le suppliai au nom de Dieu de leur dire de ne pas me manger ; mais il me répondit...
Page 241 - Indiens veulent défricher un endroit , ils commencent d'abord par abattre les arbres et par les laisser sécher pendant deux ou trois mois, puis ils y mettent le feu , les laissent brûler sur place , et plantent ensuite dans ce champ la racine qui leur sert de nourriture.
Page 269 - ne se partagent pas la terre et ne connaissent pas l'argent : leurs trésors sont des plumes d'oiseaux. Celui qui en a beaucoup est riche ; et celui qui possède une belle pierre à mettre dans ses lèvres passe pour un des plus riches de la tribu »15.

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