Notice des principaux monuments exposés dans les galeries provisoires de S. A. le Khédive a Boulaq

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Mourès, 1874 - 330 pages
 

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Page 151 - Proclus1 est plus égyptienne; le voile était une idée athénienne : « Je suis ce » qui est, ce qui sera et ce qui a été: personne n'a relevé » ma tunique, le fruit que j'ai enfanté est le soleil.
Page 13 - Manéthon l'élément chronologique que les altérations des copistes leur ont enlevé est donc une œuvre impossible, et on voit par là, qu'autant la science se sent aujourd'hui assez forte pour affirmer qu'un monument appartient à telle ou telle dynastie, autant elle fait acte de conscience en refusant de se prononcer sur la date absolue à laquelle ce monument remonte. Le doute en pareille matière , augmente à mesure que l'on s'éloigne des temps voisins de notre ère, au point que, selon...
Page 21 - Au sommet du panthéon égyptien plane un Dieu unique, immortel, incréé, invisible et caché dans les profondeurs inaccessibles de son essence ; il est le créateur du ciel et de la terre ; il a fait tout ce qui existe, et rien n'a été fait sans lui ; c'est le Dieu réservé à l'initié du sanctuaire.
Page 261 - Le travail de ce beau monument est tout à l'ait hors ligne. Le fond des figures est découpé à jour. Les figures elles-mêmes sont dessinées par des cloisons d'or, dans lesquelles on a introduit des plaquettes de pierres dures (cornaline, turquoise, lapis, pâte imitant le feld-spath vert). Ainsi disposée, cette sorte de mosaïque, où chaque couleur est séparée de celle qui l'avoisine par un brillant filet d'or, donne un ensemble aussi harmonieux que riche.
Page 264 - Une barque garnie de son équipage et montée sur un chariot à quatre roues. La barque est d'or massif, le train qui la supporte est de bois, les roues sont de bronze à quatre rayons. Par ses formes gracieuses et légères, notre monument rappelle les barques célèbres du Nil, faites, selon Pline, de papyrus, de joncs et de roseaux. L'avant et l'arrière sont relevés et terminés par des bouquets de papyrus recourbés. Les rameurs, au nombre de douze, sont d'argent massif. Au centre de la barque...
Page 56 - Le secret de la grandeur des sépultures égyptiennes est dans ces croyances. Il faut qu'à un jour dit le corps soit prêt à recevoir l'âme qui viendra l'animer de nouveau. Ces momies que nous poursuivons d'une si indiscrète curiosité attendent une seconde vie qui ne sera pas, comme la première, sujette à la douleur, et qui ne finira pas. Les belles tombes que l'on admire dans les plaines de Thèbes et Saqqarah ne sont donc pas dues à l'orgueil de ceux qui les ont érigées.
Page 25 - Au contraire, ce que nousconnaissonsdes villes égyptiennes, nous autorise à penser qu'il en était de ces villes comme de toutes les cités modernes de l'Orient, où la vie en plein air dispense la grande masse des habitants de cette recherche du luxe qui est un des besoins de notre civilisation. On comprendrait mal la destination de la plupart des objets qui appartiennent à la série des monuments funéraires, si préalablement je ne donnais quelques détails sur l'ensemble des sépultures égyptiennes....
Page 26 - ... funéraires, si préalablement je ne donnais quelques détails sur l'ensemble des sépultures égyptiennes. Mettre les morts à l'abri de toute atteinte de l'inondation a été le principe qui a toujours guidé les Égyptiens dans le choix de l'emplacement réservé aux nécropoles. Dans le Delta, les morts ont été ensevelis soit dans l'épaisseur des murs des villes et des temples, quand ces murs étaient en briques crues, soit dans des tumuli élevés au milieu des plaines. La Moyenne et...
Page 144 - La terre était informe et toute nue ; les ténèbres couvraient la face de l'abîme , et l'esprit de Dieu était porté sur les eaux.
Page 51 - Autour de celle-ci court une légende en hiéroglyphes de toutes couleurs. Le devant du couvercle est divisé horizontalement en tableaux où alternent les représentations et les textes tracés en hiéroglyphes verdâtres. La momie elle-même est hermétiquement enfermée dans un cartonnage cousu par derrière, et peint de couleurs tranchantes. Enfin, sur la fin de la XXVe dynastie, arrivent les momies placées, comme sous la XIXe, dans de triples et quadruples enveloppes.

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