La philosophie du dix-huitième siècle dévoilée par elle-même: Ouvrage adressé aux pères de famille et aux instituteurs chrétiens, et suivi d'Observations sur les notes dont Voltaire et Condorcet ont accompagné les Pensées de Pascal, Volume 2Le Normant, Méquignon fils aîné, 1816 |
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La philosophie du dix-huitième siècle dévoilée par elle-même ..., Volume 2 Pierre Gourju Affichage du livre entier - 1816 |
La philosophie du dix-huitième siècle dévoilée par elle-même, Volume 2 Pierre Gourju Affichage du livre entier - 1816 |
Expressions et termes fréquents
absurde animaux assez athées athéisme auroit avoient avoit bonheur Bossuet c'étoit cagot causes finales chose Chrétiens clair cœur Condorcet connoissance connoître conséquence crimes croire d'Alembert d'entr'eux déisme déistes démontré Diderot dire dirent-ils discours dit-il dogme doute enfans Épictète esprit état de nature êtes étoient étoit falloit fanatiques faudroit foible foiblesse force genre humain gens gloire grand-homme Helvétius heureux hommes Ibid idées infiniment j'ai jamais Jésus-Christ Juifs juste justice l'athéisme l'auteur l'autre l'enc l'esprit l'homme l'immortalité de l'ame l'univers Lett livre Locke lois long-temps losophes malheureux matière maximes ment misère Moïse monde nation nature NOTE OBSERVATION parle paroît Pascal passions pensée de Pascal peuple phil philo philosophie plaisir plaisirs Platon PONVAL pouvoit préjugés preuves principes prouver qu'un raison reconnoître religion révolution rien Rousseau s'il sages sens sentimens sentiment moral seroit seul siècle sophes sophisme sublime sujet système tion VALCOURT vérité vertu Voilà Voltaire vrai yeux Zoroastre
Fréquemment cités
Page 262 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est ; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que, de ce que lui paraîtra ce petit cachot où il se trouve logé, c'est-à-dire ce monde visible, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes, et soi-même, son juste prix.
Page 362 - Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après, pour prier cet Être infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.
Page 276 - Trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence, un méridien décide de la vérité ; en peu d'années de possession, les lois fondamentales changent ; le droit a ses époques, l'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.
Page 270 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 301 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres, ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns et les autres avec douleur et sans espérance, attendent à leur tour. C'est l'image de la condition des hommes.
Page 275 - ... l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais , mais nous espérons de vivre ; et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais...
Page 84 - ... aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des cœurs le remords du crime, l'espoir de la vertu, et se vantent encore d'être les bienfaiteurs du genre humain...
Page 294 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent...
Page 356 - L'unité jointe à l'infini ne l'augmente de rien, non plus qu'un pied à une mesure infinie. Le fini s'anéantit en présence de l'infini, et devient un pur néant. Ainsi notre esprit devant Dieu ; ainsi notre justice devant la justice divine.
Page 359 - Et ainsi notre proposition est dans une force infinie, quand il ya le fini à hasarder à un jeu où il ya pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner.