Les comedies de Terence: avec la traduction et les remarques, Volume 1

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G. Fritsch, 1717
 

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Fréquemment cités

Page 53 - Sage-femme doit faire quelque faute, eue la fade plutôt fur d'autres que fur elle. Mais d'où vient que Pamphile eft fi troublé ? je crains fort ce que ce peut être. Je vais attendre ici , pour favoir fi le trouble où je le voi ne nous apporte point quelque fujet de trifteffe. ACTE 4. IM PO XTUN1 I AT F. M SPICTATÏ A\irU7».
Page 379 - ... étrangère. Mais quel Dieu ! celui qui par la voix de fon tonnerre ébranle toute la vafte étendue des Cieux. Et moi qui ne fuis qu'un miferable mortel , je ferois plus fage í non allurement.
Page 155 - Qui êtes-vous? difent-ils; à quel degré m'êtes- vous parent ? pourquoi vous cederoisje celle qui eft à moi ? Ma peau m'eft plus proche que ma chemife. Si vous leur demandez, où eft la bonne foi ? ils ne s'en mettent pas en peine , ils n'ont point de honte quand ils en devroient avoir ; & ils en ont quand elle n'eft point neceiTaire. Mais que ferai-je ? irai-je le trouver ? irai-je lui demander raifon de cette injuffice ? Je l'accablerai de reproches & d'injures. L'on me dira : cela ne vous...
Page xi - Il ya des manières différentes de peindre les mœurs; car, ou vous faites les hommes comme ils sont, ou vous les faites pires , ou vous les faites meilleurs. De ces trois manières, les deux dernières sont, à mon avis, les plus faciles...
Page xi - ... votre idée, moi, qui n'ai pas la même idée que vous, je ne puis juger de la perfection de votre ouvrage, parce que je n'ai point de modèle sur quoi je puisse juger de la ressemblance de vos portraits. Il n'en est pas de même de celui qui fait les hommes comme ils sont: tout le monde a en soi ou devant les yeux l'original qu'il a voulu copier, chacun en peut juger par soi-même, et c'est ce qui en fait la difficulté. Terence règne sans rival dans cette partie ; car il peint toujours les...
Page 21 - Pamphile étant devenu grand, il lui fut permis de vivre avec un peu plus de liberté. Ce fut cette liberté qui découvrit fon naturel; car avant cela comment l'auroit-on pu connoître, pendant que l'âge, la crainte & les maîtres le retenoient?
Page 27 - Enfin je crus que je l'avois aflez éprouvé , & qu'il étoit un grand exemple de fagefle: car lors qu'un jeune homme fréquente des gens de l'humeur de ceux qu'il voyoit, & qu'il n'en eft pas moins fage, l'on doit être perfuadé qu'on peut lui laifler la bride fur le cou, 8c l'abandonner à fa bonne foi.
Page 153 - ... voir ce qu'ils font; ils craignent d'abord de le faire; mais enfin leur intérêt les y oblige, & il faut voir leur impudence & entendre les impertinens difcours qu'ils tiennent alors.
Page 65 - E1 (Don. admon. : • legitur et sollicitudinem >) [cf. 268 sollicitast] || 291 banc abs te G || deseres G. 295 je te donne à elle pour mari, pour ami, pour tuteur, pour père ; je te lègue nos biens d'ici et les confie à ta foi ». Elle met sa main dans la mienne ; la mort aussitôt la saisit.
Page ix - Car il est vrai que jamais homme n'a eu plus d'art que lui ; mais cet art est si bien caché , qu'on dirait que c'est la nature seule qui agit, et non pas Terence. Un effet merveilleux de cet art où il excelle , c'est la peinture des mœurs; jamais personne ne les a si bien peintes. C'est une vérité que les anciens ont reconnue. Varron a dit: In argumentis...

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