La société française au dix-septième siècle: an account of French society in the XVIIth century from contemporary writersThomas Frederick Crane G. P. Putnam's sons, 1889 - 350 pages |
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La société française au dix-septième siècle: an account of French society in ... Thomas Frederick Crane Affichage du livre entier - 1889 |
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Fréquemment cités
Page xl - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son élude et sa philosophie. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 277 - Arthénice, où se rendaient tant de personnes de qualité et de mérite qui composaient une cour choisie, nombreuse sans confusion, modeste sans contrainte, savante sans orgueil, polie sans affectation.
Page 291 - Job, de mille tourments atteint. Vous rendra sa douleur connue; Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue; II s'est lui-même ici dépeint: Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. Il souffrit des maux incroyables; II s'en plaignit, il en parla, J'en connais de plus misérables.
Page 314 - C'est chez elle toujours que les fades auteurs S'en vont se consoler du mépris des lecteurs. Elle y reçoit leur plainte ; et sa docte demeure Aux Perrins , aux Coras , est ouverte à toute heure.
Page 63 - ... la contrainte est bannie. Tout ce que vous dites a un tel charme et vous sied si bien, que vos paroles attirent les ris et les grâces autour de vous ; et le brillant de votre esprit donne un si grand éclat à votre teint et à vos yeux, que, quoiqu'il semble que l'esprit ne dût toucher que les oreilles , il est pourtant certain que le vôtre éblouit les yeux...
Page 60 - Dès longtemps je connais sa rigueur infinie. Mais pensant aux beautés pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre et, content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours M'incite à la révolte et me promet secours : Mais lorsqu'à mon besoin je me veux servir d'elle. Après beaucoup de peine et d'efforts impuissants, Elle dit qu' Uranie est seule aimable et belle Et m'y rengage plus que ne font tous mes sens.
Page 36 - Ses fenêtres sans appui, qui régnent de haut en bas, 15 depuis son plafond jusqu'à son parterre, la rendent très gaie, et la laissent jouir sans obstacle de l'air, de la vue et du plaisir du jardin.
Page 63 - ... attirent les ris et les grâces autour de vous, et le brillant de votre esprit donne un si grand éclat à votre teint et à vos yeux, que , quoiqu'il semble que l'esprit ne dût toucher que les oreilles , il est pourtant certain que le vôtre éblouit les yeux, et que, quand on vous écoute , on ne voit plus qu'il manque quelque chose à la régularité de vos traits , et l'on vous cède la beauté du monde la plus achevée.
Page 63 - Lorsque vous êtes animée dans une conversation dont la contrainte est bannie, tout ce que vous dites a un tel charme et vous sied si bien, que vos paroles attirent les Ris et les Grâces autour...
Page 114 - ... la mort et de parler jusques à son dernier soupir, on ne lui apprend rien du tout qui puisse ni la faire parler plus agréablement, ni la faire agir avec plus de conduite...