La Galerie du Palais. La suivante. La Place Royale. L'illusion. Trois discours. Vie de Pierre Corneille, par Bernard de Fontenelle son neveu. Réponse de l'Editeur à un detracteur de Corneille. Discours de P. Corneille à sa réception à l'Académie Française1774 |
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Théatre de P. Corneille: avec des commentaires, et autres morceaux ..., Volume 8 Pierre Corneille Affichage du livre entier - 1774 |
Expressions et termes fréquents
acte acteurs actions Adieu ADRASTE affez ainſi ALCANDRE ALIDOR amant AMARANTE amour ANGELIQUE Ariftote ARONTE aſſez auſſi beſoin C'eſt cauſe CÉLIDÉE choſe Cinna CLARIMOND CLÉANDRE CLINDOR cœur comédie Corneille DAPHNIS déja deſirs déſormais deſſein diſcours DORASTE DORIMANT enſemble eſprit eſt fans ferait feul feux flamme FLORAME FLORICE foit font fouffrir GÉRASTE grace hazard HIPOLYTE ISABELLE j'ai j'en juſqu'à juſte l'amour l'eſprit l'hiſtoire laiſſe liaiſon Lorſque LYSANDRE LYSE m'en m'eſt maîtreſſe malheur monfieur n'en n'eſt néceſſaire paffé paffions par-là paſſe penſe perſonnages perſonne PHYLI piéce pitié plaiſir poëme préſence préſent preſque PRIDAMANT puiſqu'il puiſque puiſſe qu'un raiſon repréſentation reſte rien Rodogune s'eſt s'il ſans ſavoir ſcène SCENE VII ſecond ſecret ſemble ſens ſentimens ſerait ſervir ſes ſeul ſeule ſeulement ſoit ſon ſon père ſont ſous ſouvent ſpectateurs ſuccès ſuis ſuivre ſujet ſur tems THÉANTE théatre tragédie veux viſage vraiſemblable yeux
Fréquemment cités
Page 407 - La seconde utilité du poème dramatique se rencontre en la naïve peinture des vices et des vertus, qui ne manque jamais à faire son effet quand elle est bien achevée, et que les traits en sont si reconnaissables qu'on ne les peut confondre l'un dans l'autre, ni prendre le vice pour la vertu. Celle-ci se fait alors toujours aimer, quoique malheureuse; et celui-là se fait toujours haïr, bien que triomphant.
Page 395 - Même notre grand roi, ce foudre de la guerre, Dont le nom se fait craindre aux deux bouts de la terre, Le front ceint de lauriers, daigne bien quelquefois Prêter l'œil et l'oreille au Théâtre françois : C'est là que le Parnasse étale ses merveilles...
Page 515 - ... très peu propre à faire sa fortune. Il n'aimait point la Cour, il y apportait un visage presque inconnu, un grand nom qui ne s'attirait que des louanges et un mérite qui n'était point le mérite de ce pays-là. Rien n'était égal à son incapacité pour les affaires, que son aversion. Les plus légères lui causaient de l'effroi et de la terreur.
Page 499 - Il est facile aux spéculatifs d'être sévères ; mais s'ils voulaient donner dix ou douze poemes de cette nature au public, ils élargiraient peut-être les règles encore plus que je ne fais, sitôt qu'ils auraient reconnu par l'expérience quelle contrainte apporte leur exactitude , et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre.
Page 498 - Les * jurisconsultes admettent des fictions de droit ; et je voudrais, à leur exemple, introduire des fictions de théâtre, pour établir un lieu théâtral qui ne serait ni l'appartement de Cléopâtre, ni celui de Rodogune dans la pièce qui porte ce titre, ni celui de Phocas, de Léontine ou de Pulchérie dans Héraclius, mais une salle sur laquelle ouvrent ces divers appartements...
Page 515 - Gère et indépendante, nulle souplesse, nul manège : ce qui l'a rendu très-propre à peindre la vertu romaine, et très-peu propre à faire sa fortune.
Page 514 - Il avait le visage assez agréable, un grand nez, la bouche belle, les yeux pleins de feu, la physionomie vive, des traits fort marqués, et propres à être transmis à la postérité dans une médaille ou dans un buste. Sa prononciation n'était pas tout à fait nette, il lisait ses vers avec force, mais sans grâce.
Page 395 - C'est là que le Parnasse étale ses merveilles ; Les plus rares esprits lui consacrent leurs veilles ; Et tous ceux qu'Apollon voit d'un meilleur regard De leurs doctes travaux lui donnent quelque part. D'ailleurs, si par les biens on prise les personnes, Le théâtre est un fief dont les rentes sont bonnes ; Et votre fils rencontre en un métier si doux Plus d'accommodement qu'il n'eût trouvé chez vous.
Page 503 - Que si j'ai renfermé cette pièce, dit-il, dans la règle d'un jour, ce n'est pas que je me repente de n'y avoir point mis Mélite, ou que je me sois résolu à m'y attacher dorénavant.
Page 511 - Agésilas vint Othon, ouvrage où Tacite est mis en œuvre par le grand Corneille, et où se sont unis deux génies si sublimes.