Chefs-d'oeuvre de Pierre Corneille: avec notes et commentairesF. Didot frères, 1846 - 558 pages |
Expressions et termes fréquents
ACHORÉE acte Adieu ÆMILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César cher CHIMÈNE chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON cœur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE eût ÉVANDRE FABIAN FÉLIX FERNAND flamme frère GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'aime l'amour l'honneur L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE mérite monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère sœur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Fréquemment cités
Page 238 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Page 32 - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes * : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
Page 51 - Sire, mon père est mort, mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui, tout sorti, fume encor de courroux...
Page 230 - D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours ; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement contente mon désir.
Page 152 - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ! Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...
Page 52 - Vous perdez en la mort d'un homme de son rang; Vengez-la par une autre, et le sang par le sang. Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais à votre grandeur, mais à votre personne; Immolez, dis-je, sire, au bien de tout l'État Tout ce qu'enorgueillit un si grand attentat.
Page 300 - C'est en vain qu'on se met en défense Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n'est pas encor venu ; II viendra , mais le temps ne m'en est pas connu.
Page 425 - Toute une ville entière , avec pompe bâtie , Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des dieux ou des rois.
Page 317 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières ; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux , et me les vient d'ouvrir. Je vois , je sais , je crois , je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée; Je suis chrétienne enfin , n'est-ce point assez dit?
Page 302 - Rome. Vous êtes digne d'elle , elle est digne de vous ; Ne la refusez pas de la main d'un époux : S'il vous a désunis, sa mort vous va rejoindre. Qu'un feu jadis si beau n'en devienne pas moindre...