SARMINETUM, NYMPHEUM & TIBERIAS. Il paroit, dit Ortelius, que ce sont là trois noms de villes que Platine, in Pascali II, met dans la Toscane, vers la côte de la mer. SARMISIA VALLIS. On trouve ce mot dans la carte de la Transilvanie de Sambucus, qui ajoute que les Hongrois appellent cette vallée Hacsag ou Hatsaag. Ortelius croit que Sarmifia est un mot nouveau ou corrompu de Tarmisogeshufa. SARMYDESSUS, lieu de la Thrace, selon Suidas. Ne feroit-ce point la même chose que SALMYDESSUS? SAR, riviere de Suisse. Voyez SARGANS. SARNACA, ville de l'Asie mineure, dans la Theu thranie, selon Pline, 1.5,0.30. SARNADA, ville de la Pannonie, selon Ortelius, qui cite l'itinéraire d'Antonin. Il a suivi apparemment l'édition de Schotus; car toutes les autres & les manuscrits portent SARNADE OU SARNADA. Cette ville étoit fur la route de Sirmium à Salone, entre Leusaba & Silvia, à dix-huit milles du premier de ces lieux, &à vingt-quatre milles du second. Cette ville est nommée SARUTE dans la table de Peutinger, qui met pourtant Sarute à une plus grande distance de Leusaba. SARNAME. C'est le nom que de Laet donne à la riviere de Surinam. Voyez Surinam. SARNEM, bourg de Suisse, dans le canton d'Underwald, au département d'en haut. Ce bourg est la place capitale de ce département. Il est situé près d'un petit lac, & au bord d'une riviere nommée Aa. Il y avoit là autrefois un château où résidoit un gouverneur envoyé par l'empereur Albert. Les habitans le démolirent l'an 1308. Il y a dans tous les environs de ce lac diverses forteresses démolies: car anciennement ces pays-là étoient remplis de noblesse. On a dans Sarnem un fameux cloître de filles, de l'ordre de saint Benoît, où il y a jusqu'à cent religieuses, sous la jurisdiction de l'abbé d'Engelberg. * Etat & délices de la Suiffe, t. 2, p.450. SARNIA, ifle que l'itinéraire d'Antonin marque dans la mer qui sépare les Gaules de la Grande-Bretagne. Les manuscrits varient pourtant sur l'ortographe du nom de cette ifle; les uns portent SARNIA, les autres ARMIA, SARMIA OU SARMA. On croit affez généralement que c'est l'ifle de GARNESEY. SARNII ALPINI, peuples dont le conful Q. Marcius triompha dans la fix cents trente-sixiéme année de Rome, suivant les fastes romains. Titve-Live, Epitom. l. 62, parle de la victoire que ce conful remporta fur ces peuples; mais les nouvelles editions au lieu de SARNII lisent STONI. Voyez STONI. SARNIUS, fleuve d'Afie. Ce fleuve, selon Strabon, 1. 11, p. 10, séparoit, du côté de l'orient, un désert de l'Hycarnie. Au lieu de Sarnius, les dernieres éditions portent Sarneus. 1. SARNO, riviere d'Italie, au royaume de Naples, dans la Principauté citérieure, anciennement Sarnus. Elle prend sa source aux confins de la Principauté ultérieure, & coule de l'orient septentrional au midi occidental. Dans sa course elle arrose la ville de Sarno, & reçoit à la gauche la riviere Safati, ou plutôt, se joint à cette riviere avec laquelle elle va porter ses eaux à la mer, sur la côte du golfe de Naples. * Magin, carte de la Principauté citérieure. 2. SARNO, ville d'Italie, au royaume de Naples, dans la Principauté citérieure, vers la source de la riviere de Sarno, qui l'arrose & lui donne son nom. Elle est située à cinq milles de Nocera, à huit de Nole, & à treize de Salerne. Elle fut érigée en évêché sous Salerne, vers l'an 967. Elle a titre de duché, & ce duché appartient à la maison Barberine. * Baud. Dict. Commainville, Table des évêchés. SARNUCA, ville de la Mésopotamie, le long de l'Euphrate, selon Ptolomée, 1.5, 0.18. 1. SARNUS, fleuve d'Italie, dans la Campanie : Strabon, 1.5, p. 247, & Pline, 1. 3, c.5, disent que ce fleuve arrosoit la ville de Pompeii; & c'est ce qui a été cause que Stace, Silv. 1. 1, carm. 2 v. 265, lui a donné le surnom de Pompejanus. Nec Pompejani placeant magis otia Sarni. Silius Italicus donne au Sarnus l'épithète de mitis : Sarastes etiam populos, totasque videres Il exalte les richesses du Sarnus, fans doute, parce que c'étott une riviere navigable. Quant aux peuples Sarraftes, dont il parle, cette expression est prise de Virgile, où on lit Eneid. 1. 7, v. 738. Sarrastes populos & que rigat equora Sarnus. Surquoi Servius remarque que ces peuples étoient ainsi appellés du nom du fleuve Sarnus, fur les bords duquel ils habitoient. Voyez SARNO. 2. SARNUS, ville de l'Illyrie, selon Etienne le géographe. SAROHEN, ville de la Palestine, dans la tribu de Siméon. Cette ville est nommée au dix-neuvième chapitre de Josué, v. 6. Dom Calmet croit que c'est le même que SAHAREM. 1. SARON OU SARONA ; nous connoissons trois cantons dans la Palestine nommés SARON. Ce nom étoit comme passé en proverbe, pour marquer un lieu d'une beauté & d'une fertilité extraordinaires. C'est dans ce sens qu'Ifaie dit, c. 33, v. 9 & 6.35, v. 2, Saron a été changé en un défert ; & dans un autre endroit : la beauté du Carmel & de Saron. 2. SARON, canton de la Palestine. Eusebe, in Saron, & faint Jérôme parlent de ce canton, qui étoit entre le mont Thabor & la mer de Tibériade. 3. SARON, canton de la Palestine, entre la ville de Célarée de Palestine & Joppé. Eufebe & faint Jérôme en parlent. Voyez saint Jérôme sur les chapitres 33 & 45 d'Isaïe. 4. SARON, canton de la Palestine, au-delà du Jourdain, Par. c.5, v. 16, dans le pays de Basan, & dans le partage de la tribu de Gad. Reland, Palast. 1. 1, C. IC, p. 370, & 1.3, p. 988, soutient qu'il n'y avoit point de Saron au-delà du Jourdain, & que ceux de la tribu de Gad venoient paître leurs troupeaux jusques dans le canton qui est aux environs de Joppé, de Césarée & de Lydda; ce qui, dit dom Calmet, Dit. ne nous paroît pas croyable, à cause de la distance des lieux. D'ailleurs, le pays de Balan étoit si beau & fi fertile. Le passage des Paralipomenes ne décide point la question, le voici: ils s'établirent dans le pays de Galaad, dans Bafan, & les bourgades qui en dépendent, & dans tous les villages de Saron, depuis un bout jusqu'à l'autre. 5. SARON. Dom Calmet, Dict. dit: Les nouveaux voyageurs donnent ce nom à la plaine qui est entre Ecdippe & Prolemaïde. 6. SARON. Il y en a qui font une ville de Saron, dont le roi fut défait par Jolué, c. 12, v. 18, & les enfans d'ifrael, dans le pays qui est à l'occident du Jourdain. Saint Luc, dans les actes des apôtres, c. 19, 1.35, semble marquer aussi une ville de Saron: Qui habitabat Lidda & Sarona ; & dans les Paralipomenes, c. 37, v. 29, on lit que les troupeaux que l'on faisoit paître sur la montagne de Saron, étoient sous la charge de Setraï le Saronite. Mais ces passages peuvent fort bien marquer un pays ou un canton, & non une ville de Saron. 7. SARON, lieu du Péloponnése, dans la contrée de Troezéne, selon Etienne le géographe. 8. SARON. Euftathe, in Dionys. met un fleuve de ce nom au Péloponnése, dans la contrée de Troezéne, & ajoute que ce fleuve avoit donné le nom au golfe Saronique. 9. SARON, ville de Perse: les géographes du pays, felon Tavernier, voyage de Perse, la mettent à 76d 20' de longitude, & à 364 15' de latitude. On la trouve, ajoute-t-il, dans la province de Guilan, & il s'y fait quantité de foie. SARONIA. Voyez TROEZEN. SARONICUS SINUS, golfe au midi de l'Attique. Ce golfe, selon Strabon, 1.8, étoit appellé Pont par quelques-uns, & Détroit par d'autres; ce qui fait, ajoutet-il, qu'on l'appelle auffi mer Saronique Πέλαγος Σαρωνικόν. Sa longueur se prenoit depuis Cenchrées jusqu'au promontoire Sunium, & fa largeur ou fon entrée depuis ce promon toire, jusqu'à celui du Péloponnése, appellé Scylleum; car Euripide, Hippolytov. 1200, en parlant de Troezene, dit qu'elle étoit située sur la mer Saronique: Ce golfe, si célébre dans l'histoire ancienne, est entre le promontoire de Sunium, aujourd'hui Capo Coloni, fur la côte de l'Attique, & le cap Schilleum, à présent Capo Skillo, sur la côte de la Morée. Ces promontoires sont éloignés l'un de l'autre d'onze lieues. Il y a plusieurs isles dans ce golfe. Les principales sont Egine, Colouri & Porus, & ce font les seules qui foient habitées. Ceux qui y demeurent avoient courume d'avoir un vaivode & un cady, qui étoient communs à ces trois isles; mais ils ont jugé à propos de s'accommoder avec le capitan bacha, & de lui donner tous les ans sept cents quatre-vingts piastres, ce qui les exente de tous les droits qu'on auroit pû exiger d'eux. Ils pourroient vivre à leur aise, si les corsaires ne les incommodoient pas si souvent, puisqu'ils ont assez de terre à cultiver pour le petit nombre d'habitans qui occupent ces trois ifles. Ce golfe prend aujourd'hui fon nom d'Egine, qui en est la principale, quoique nos mariniers lui donnent celui d'Engia. C'est la plus haute pointe du promontoire Sunium, qu'on voit ouest-nord-ouest. On la découvre du mont Himette du sud-ouest à l'ouest, & de Colouri ou Salamine plus au sud. On la compte à neuf lieues de la côte la plus proche de l'Attique, & à douze de Porto Lione, & environ à six de la Morée. Elle a près de quinze lieues de tour: il n'y a point de port pour les vaisseaux, & ils font obligés de donner fond entre les islets Angestri, Douronite & Moni. Il n'y a plus ni ville ni village, à la réserve de celui d'Egine. SARONIDIS PALUS. Voyez PHOEBEA. SAROPHAGES, peuple de l'Inde, selon Pline, 1.6, c. 20. SAROTZE, nom d'une ville, quelque part aux environs de la Syrie & de la Mésopotamie, felon Ortelius, qui cite Surius, dans l'histoire de l'image de NotreSeigneur. 1. SAROS, comté de la haute Hongrie, aux confins de la Pologne, qui la borne à l'orient septentrional. II a les monts Crapack à l'orient, le haut Kreyna à l'orient méridional, les comtés d'Abavyvar & d'Ungwar au midi, & le comté de Scepus au couchant. Il prend son nom du château de Saros. Ses principaux lieux font: Saros, Stropko, Kurima, * De l'Isle, Atlas. Eperies. Hanosfalva, Hommona. Tarko, 2. SAROS, château de la haute Hongrie, au comté de même nom, fur la Tarza, à deux lieues d'Epéries, vers le nord occidental. SARPANA. (ifle de) Voyez ZARPANA. 1. SARPEDON, promontoire de la Cilicie. Strabon, l. 14, p. 670, le met au voisinage de l'embouchure du fleuve Calycadnus. Ptolomée, 1.5, c. 8, qui le nomme Sarpedorum extrema, le marque sur la côte de la Cetide, entre Aphrodysia ou Venerea, & l'embouchure du Calycadnus. Ce promontoire devint célébre par le traité de paix des Romains avec Antiochus; car entre les conditions de cette paix, il étoit dit, selon Tite-Live, 1. 38, c. 38, Neve navigato, citra Calycadnum, neve Sarpedonem, promontoria. Appien, Syriac. p. 181, écrit, ou ses éditeurs lui font écrire, Sarpidonium pour Sarpedon: c'est une faute, car Strabon & Ptolomée écrivent Σαρπηδών, & les Latins Sarpedon. C'est de ce promontoire qu'Apollon avoit pris le nom de Sarpedonius. Il y avoit à Séleucie, felon Zofime, 1.1, c. 57, un temple d'Apollon Sarpédonien, & dans le temple un oracle. Strabon dit la même chose de Diane, sans néanmoins marquer que ce temple fut à Séleucié. Il y a aufli dans la Cilicie, dit-il, 1. 14, p. 676, un temple de Diane Sarpédonienne, avec un oracle. Pomponius Mela, 1.1, 6. 13, dit que ce promontoire étoit autrefois la borne du royaume de Sarpedon : peut-être veut-il parler du héros de ce nom, qu'Homére, Iliad. E, v. 647, donne pour le chef des Lyciens. Il sembleroit auffi qu'il y eût eu un fleuve ou une ville du nom de Sarpedon, car le périple de Scylax, en décrivant la Cilicie, dit: Σαρπηδών πόλις έρημος καὶ ποτάμος, Sarpedon oppidum desertum & fluvius; mais les critiques tiennent ce paffage pour fort suspect. * Cellarius, Geog. ant. 1. 3, c. 6. 2. SARPEDON, ville de Thrace, selon Etienne le géographe, Hefyche, Suidas & Apollonius, 1. 2, qui la placent près du fleuve Erginus. Son scholiafte la décrit avant le mont Hemus; mais au lieu de Sarpedon, il dit Sarpedonia. 3. SARPEDON, ville de l'Attique, selon Apollonius. 4. SARPEDON, nom d'une ifle, que Suidas & Apollonius mettent vers l'Océan Atlantique, & qui étoit habitée par les Gorgones. SARPEDONIA. Voyez GORGONES. SARRA & SARRACANA. Voyez TYRUS. SARRABOUS ou SORABUS, bourg de l'isle de Sardaigne, sur la côte orientale de cette ifle, dans la province de Cagliari, à l'embouchure de la riviere de Seprus à la gauche. Ce bourg a un bon port & un château. * Carte de la Sardaigne, chez van Keulen. SARRACOTIM, château d'Espagne, dans l'Andalousie, entre Séville & Utrera, dans la place où fut autrefois une petite place de l'Espagne Bétique, qu'on nom moit Siarum. SARRAGAN, ifle d'Afie, dans l'Océan oriental & l'une des Philippines. De l'Isle, Atlas, la marque près de la côte la plus méridionale de l'isle de Mindanao. SARRÆ. Zonare dit que l'empereur Licinius fut tué à Theffalonique, ou près de Sarra. Ortelius croit qu'il faut lire Serra, parce que Serræ étoit un lieu voisin de Theffalonique. SARRANA, ville de la Mésopotamie, dans les terres, selon Ptolomée, 1.5, c.18. SARRANATES, peuples d'Italie. Pline, 1.3, 6. 14, les place dans la fixiéme région, aux environs de l'Ombrie. SARRASTES. Voyez SARNUS. SARRAN, bourg de France, dans le bas Armagnac, élection de Riviere-Verdun, avec justice royale. SARRANCES, en latin sancta Maria de Sarrantia, lieu de France, dans le Béarn, au diocèse de Lescar. C'étoit ci-devant une abbaye d'hommes, ordre de prémontré, sous l'invocation de sainte Marie. La manse en est unie à présent à l'abbaye de la Castelle, autrement nommée la Grace-Dieu, même ordre, dans le diocèse d'Aire. Marne, en remontant vers sa source, dans une paroille qui porte le même nom. Il est moins considérable par ses bâtimens, qui, quoiqu'anciens, font beaux & commodes, que par la beauté & la grandeur de ses jardins, ornés de parterterres bien entendus, d'un bon goût, & d'un grand nombre de bosquets & d'allées de charmilles, & autres arbres ; d'un canal; de fossés larges & profonds, remplis de poiffons; d'une orangerie, & de belles statues, qui ne contribuent pas peu à rendre la promenade tout-à-fait charmante. * Baugier, Mém. hiftor. de Champ. t. 1, p. 249. Ces jardins, tels qu'on les voit aujourd'hui, sont l'ouvrage de M. Vialart, l'un des plus grands prélats qui ayent jamais rempli le siége de Châlons, décédé en l'année 1680, âgé de soixante sept ans. Cet ouvrage lui a couté des sommes très-considérables, qu'il ne dépensa que dans la seule vue de faire subsister, en travaillant, un grand nombre de pauvres, dans un tems difficile, & lorsque le pain étoit excessivement cher. SARS, fleuve de l'Espagne tarragonnoise. Pomponius Mela, 1.3, 6.1, dit que ce fleuve couloit près de la tour d'Auguste. Molet dit que son nom moderne est Ars dans la Galice. SARSAGA OU CARSAT, ville de la petite Arménie. L'itinéraire d'Antonin la marque sur la route de Nicopolis à Satala, entre Olotoedariza & Arauraci, à vingt-quatre milles du premier de ces lieux, & à égale distance du fecond. Il n'y a point à douter que ce ne soit la même ville que Carfagis & Sargafis. SARSANE, ville d'Italie, dans l'Etat de Gènes. Cette place est assez forte; car il y a des fossés, des canons, des bastions, & d'autres munitions de guerre. Elle étoit autrefois du domaine de Toscane. Le grand duc l'a cédée aux Génois en échange de Livourne. Il y a un évêché qui est ..... his Sarcina dives lactis. SARRANCOLIN ou SARRANCOULIN, ville ou bourg de France dans le haut Armagnac recette des QuatreVallées. Ce lieu, qui est bien peuplé, est dans la vallée Et dans Martial, 1.9, epigr. 59: d'Aure, au pied des Pyrénées. Il y a des carrieres de marbre gris, jaune, & rouge couleur de sang: il s'en trouve quelquefois de transparent comme l'agathe. Il y a à Sarrancolin un prieuré de l'ordre de saint Benoît non réformé; & dans le voisinage une affez belle verrerie. SARRATEIX, (sainte Marie de) abbaye de bénédictins, de la congrégation de Tarragone, en Espagne, dans la Catalogne, au diocèse d'Argel. SARRE, bourg de France, dans la Gascogne, recette de Bayonne. SARREAL, petite ville d'Espagne, dans la Catalogne, sur la riviere de Francoli, un peu plus haut que Montblanc, au nord-eft. On trouve dans ce lieu des carrieres d'albâtre, fi beau, si fin & fi transparent, qu'on en fait des glaces de fenêtres.* Délices d'Espagne, p. 194. SARRIA, bourg d'Espagne, dans la Galice, sur la riviere de Lugos, environ à quatre lieues de la ville de ce nom, vers le midi. On prend ce bourg pour le lien que les anciens nommoient Aqua Quintiana; & ce fut où mourut Alfonse XI, dernier roi de Léon. SARRITÆ, peuple de la Palestine. Ortelius dit : Il est parlé de ce peuple dans Joseph; mais au premier livre des Paralipomènes, c. 27, v. 8, au lieu de Sarrita on lit Gefiuri, & Gezre. La Vulgate porte Jefer ; & il est question de la ville de Geder, Gader, Gadera, Gazer, Gazera, Gador ou Gaderoth. SARRUM, lieu de la Gaule aquitanique, selon Ortelius, qui cite le second fragment de la table de Peutinger. Il ajoute que le troisiéme fragment, non imprimé, & que Velser lui avoit communiqué, portoit Sannum au lieu de Sarrum. SARRY, château de France, en Champagne, au diocèse de Châlons. Ce château est une maison de plaisance de l'évêque. Il est situé à une lieue de la ville de Châlons, sur la Sic montana tuos femper colat Umbria fontes, Les habitans de cette ville font aussi appellés Sarfinates par SARCINE, ville d'Italie, dans la Romagne, au pied de l'Apennin, à huit lieues au sud-ouest, sur la rive gauche du Savio. Elle étoit autrefois si puissante qu'elle donna aux Romains un secours considérable, pour empêcher l'irruption que les Gaulois vouloient faire en ce pays-là, en traversant les Alpes. Cette ville a été long-tems sous la domination des Malatesta; mais étant tombée sous la puislance de l'église, Leon X la donna aux Pio. Elle est fermée de remparts revêtus de briques. Dans la grande place il y a une fontaine d'une fort jolie sculpture. Au haut est une fort groffe pomme de pin, qui jette son eau dans un baffin foutenu de quatre tritons, qui font autant de jets d'eau, & plus bas font quatre figures, qui forment quatre fontaines. On conserve avec une grande vénération le corps de sainte Maure dans la cathédrale. * Journal d'un voyage de France & d'Italie. SARSTEDE, bourg d'Allemagne, au cercle de la basse- merste & de la Leyne, entre Hildesheim & Hanover. Ce lien est remarquable par la victoire que George duc de Brunswig-Lunebourg y remporta fur les Impériaux. * Jailtot, Atlas. SARSUELA OU SARÇUELA, maison royale en Espagne, au voisinage de celle du Pardo, & à deux bonnes lieues de Madrid. Cette maison est moins belle que le Pardo, mais on en pourroit faire un lieu d'une rare beauté, si l'on vouloit seconder la nature. La vue de ce lieu est charmante. Comme on le néglige beaucoup, on n'y voit aucun ouvrage de l'art, du moins qui soit fort fingulier. Tout y eft champêtre, les jardins ont des fontaines, dont l'eau qui coule abondamment est bonne & fort pure. Ils font partagés en deux: le premier est fait en terrasse, soutenue par un trèsgrand nombre de voutes; & on descend de celui-là dans le second, par un allez beau perron à deux rampes, avec des balustrades à claire voye. Le dessus du perron forme un beau pallier, aufli environné de balustres de même. On entre dans la maison d'un côté par un perron couvert d'un portique, & de l'autre par un perron double, qui est à découvert à l'endroit où la maison avance le plus dans le jardin. Elle n'est pas des mieux meublées. Il y a de grandes fales recommandables en été par leur agréable fraîcheur, & où les rois se reposent ordinairement, soit en allant à la chasse, foit au retour. On trouve aux environs une grande abondance de gibier de diverses sortes. * Délices d'Espagne, pres. 2. SART, (LE) SARTA, c'est le nom que Baudrand donne mal-à-propos à l'Yere, petite riviere de France, dans la haute Normandie, au pays de Bray. Elle prend sa source à Foucarmont, & se rend dans la mer entre Dieppe & la ville d'Eu. SARTA, riviere de la Gaule, chez les Cenomani. Son nom est ancien, & il étoit usité parmi les Gaulois. Cependant on auroit de la peine à le trouver dans un auteur plus ancien que Théodulphe d'Orléans, qui nous en donne l'origine, & décrit ainsi le cours de cette riviere, l. 4, carm. 6. Eft Fluvius: Sartam Galli dixere priores ; Perticus hunc gignit, & Meduana bibit. Fluctibus ille fuis penetrans Cenomanica rura, Mænia qui propter illius urbis abit. niere fois proche du Mans: Louis le Débonnaire étant, ditil, dans la septième année de son regne, lui (Rodulphe) dans la quatrième année de son injufte exil à Angers, le soleil parcourant le vingt-deuxième dégré du verseau, & la lune le sixiéme des poiffons, c'est-à-dire, le 8 de février de l'an 820. Il ajoute que cette merveille qui dura trois heures, arriva lorsqu'il falloit traverser cette riviere pour enterrer un homme, qu'on portoit dans sa sépulture qui étoit de l'autre côté ; ce qui la lui fait comparer à celle que Dieu opéra en faveur des Ifraelites, quand ils eurent à passer le jourdain ; & le pere Bondonnet, historien des évêques du Mans, trouve que cette comparaison est entiece dernier fleuve remonterent re, parce que les eaux de jusqu'au lieu appellé Sarthan. Eft propriis fpoliatus aquis locus ille repertus, Cependant comme Théodulphe témoigne qu'on assuroit aussi que les rivieres d'Huisne & d'Angére avoient autrefois souffert une pareille défaillance, & qu'on lit dans la chronique de Robert du Mont, qu'elle survint de nouveau à la même riviere de Sarte, & dans le même mois de février de l'an 1168, au lieu de Fresnay le Vicomte, & qu'on prétendoit qu'à Londres la Tamyse, qui y est toujours si haute, l'éprouva aussi au tems d'Henri I, roi d'Angleterre, il n'y a guères moyen de supposer qu'un tel accident qui arriveroit si fréquemment, seroit véritablement miraculeux. Selon le journal des savans de Paris, du 25 d'août 1721, p. 501, la riviere d'Eraut baissa tout d'un coup de fix pieds vers son embouchure le 16 Juin 1717, ce qui dura un quart d'heure ; & l'on dit que cet effet fut vraisemblablement caufé par quelque tremblement de terre. Si les autres faits ci-dessus étoient aussi véritables, ce qu'on n'ose décider, on pourroit de même les attribuer à des tremblemens de terre, arrivés dans les lieux dont il s'agit. SARTENA, ville de l'isle de Corse, dans sa partie méridionale. SARTHAN ou SARTHANA, ville de la Palestine, & que quelques-uns placent à l'orient du Jourdain, mais qui, felon D. Calmet, Dict. étoit plutôt à l'occident de ce flieuve. Il est dit au troisiéme livre des Rois, c. 4, que le pays de Betsan est proche de Sarthana. Lorsque les Ifraelites passerent le Jourdain, les eaux qui venoient d'en haut s'arrêterent en un même lieu, &, s'élevant comme une montagne, elles paroissoient de bien loin, depuis la ville qui s'appelle Adom, jusqu'au lieu appellé Sarthan. Le roi Sa vaisseaux de cuivre, qu'il fallut faire pour l'usage du temple. Sarthan est la même que Saredatha, nom qui lui est donné au second livre des Paralipomènes, c. 4, v. 17, peut-être aussi que Sareda, la patrie de Jeroboam, fils de Nabath Ephrathéen, étoit la même ville. * Josué, c- 3, Et au livre second, Carm. 3, de urbe Andegavenfi, en par- lomon fit fondre entre Socoth & Sarthan les plus grands lant de la ville d'Angers, il dit : Quam Meduana morans fovet, & Liger aureus ornat, Cette riviere conserve son ancien nom: on l'appelle à pré- v. 16.3 Reg. c. 11, V. 26. fent la Sarte. Voyez SARTE. SARTACHE. Voyez TAPHRA. SARTAN, petite ville de Portugal, dans l'Estremadoure, au nord du Tage, & au midi de Pedragan. Elle est près du Zezere, & on dit qu'elle a été fondée par Sertorius. * Délices de Portugal, p. 741. SARTE, Sarta, riviere de France, dans le Maine. Elle prend sa source aux confins de la Normandie & du Perche, près de l'abbaye de la Trape, & coule d'abord à l'occident pour arrofer Sainte Scolasse, le Mesle, Alençon, Fresnay, Vivoin, Beaumont-le-Vicomte, la Guerche, le Mans, où elle reçoit l'Huisne: puis elle tourne vers le midi, par la Suze, Malicorne, & Sablé dans le Maine : elle entre ensuite dans l'Anjou, où elle reçoit le Loir ; & un peu au-dessus d'Angers, elle se jette dans la Mayenne, & y perd fon nom, quoiqu'aussi grosse qu'elle. C'étoit sa destinée dès le neuviéme fiécle, comme on le voit par les vers de Théodulphe évêque d'Orléans, rapportés à l'article SARTA. Voyez ce mot. Le même auteur remarque que cette riviere s'étoit tout-à-coup sechée trois fois en peu d'années, dans des endroits qu'on ne passoit qu'en bateau, & la der SARTINARA, bourg d'Italie, au duché de Milan, dans le Pavesan, aux confins du Piemont, sur une petite riviere qui se jette dans la Seffia. Ce bourg a été autrefois fortifié ; c'est la seule chose qui le rend considérable. Magin, Carte du duché de Milan, le nomme Sartirano.* Corn. SARVERDEN, ville de France, dans la Lorraine Allemande, à quatre lieues au-dessous de Sarbruck, deux de Fenestrange, & dans les pays réunis. Elle a pris son nom de sa situation sur la Sare. C'est le chef-lieu d'un comté de même nom, tenu par le duc de Lorraine = il a relevé comme fief de l'évêché de Metz dès le treizi éme fiécle. Louis en étoit comte & propriétaire en 1246. Il eut pour héritier son fils Henri, qui reconnut, par un acte de 1266, qu'il étoit homme lige de l'évêque de Metz, pour le comté de Sarverden comme son pere & ses prédécesseurs l'avoient été. Les successeurs mâles de Henri, jouirent de ce même comté comme vassaux de l'église de Metz, jusqu'à l'an 1397, que Henri, comte de Sarverden, mourut sans laisser de fils. Frédéric comte de Meurs, près de Cologne, lui fuccéda au comté de Sarverden: les uns disent qu'il étoit son beau-frere, les autres son gendre; d'autres fon neveu, & que sa femme étoit de la famille de Redembach. Il ne jouit pas paisiblement du comté de Sarverden; car Raoul de Coucy, évêque de Metz, fit une ligue avec Charles I, duc de Lorraine, Robert, duc de Bar, & Edouard, marquis de Pont, son fils, pour retirer par la force des armes le comté de Sarverden des mains de Frédéric, comte de Meurs, qui s'en étoit emparé, encore qu'il fût retourné de droit à l'évêché de Metz, comme fief masculin par le décès du comte Henri, mort fans héritiers mâles. Nonobstant les forces de cette ligue, le comte se maintint en poffeffion, & Raoul de Coucy ayant quitté l'évêché de Metz l'an 1415, Frédéric obtint l'an 1418 l'investiture de Conrad Bayer, successeur de Raoul de Coucy. Frédéric eut pour successeur son fils Jean, qui épousa Adélaïde de Gheroltzech. Il fut reçu pour vallal par Conrad Bayer, évêque de Metz, qu'il reconnut seigneur de fief, l'an 1420.* Longuerue, Descr. de la France, 2 part. p. 162. Les fuccefleurs mâles de Jean de Moers, jouirent du comté de Sarverden, & reconnurent la seigneurie directe de l'évêque de Metz, jusqu'à Jean Jacques, comte de Sarverden, qui mourut fans enfans l'an 1527. Sa cousine germaine, Catherine de Sarverden, se porta héritiere de fon coufin le comte Jean-Jacques; elle avoit épousé JeanLouis, comte de Nassau Sarbruck, qui prit poffeffion au nom de sa femme du comté de Sarverden, aufli-bien que de la seigneurie de Bouquenon ou Buhenheim, & de la terre appellée la cour de Wiberswiller, qui y sont annexées; mais le cardinal Jean de Lorraine, évêque de Metz, s'y opposa & envoya le bailli && le chancelier de l'évêché, pour prendre poffeffion du comté de Sarverden & de ses annexes. Etant arrivés à la ville de Bouquenon, fur la Sarre, ils firent entendre aux officiers & aux bourgeois assemblés, que Jean-Jacques, comte de Sarverden étant mort fans héritiers mâles, les comtés de Sarverden & Bouquenon étoient retournés de plein droit au cardinal Jean de Lorraine, en qualité d'évêque de Metz; qu'ils demandoient l'ouverture des portes, pour recevoir des bourgeois, au nom du cardinal, évêque de Metz, le ferment de fidélité, comme étant leur légitime seigneur. Les habitans répondirent, qu'ils avoient prêté serment de fidélité au comte de Nassau, qui étoit abfent, & qu'ils demandoient du tems jusqu'à son retour. Le bailli, fur cette réponse, protesta que l'acte vaudroit une prise de poslession. Après cela, le cardinal, évêque de Merz, érant à Compiegne, investit la même année 1527 son frere Antoine, duc de Lorraine & de Bar, du comté de Sarverden, de la seigneurie de Bouquenon & de la cour de Wiberswiller, avec leurs dépendances, lesquelles seigneuries il donna au duc, & à tous ses descendans en ligne masculine, dont ce prince fit foi & hommage à son frere le cardinal, en déclarant dans ses lettres, que tous ses fiefs étoient retournés à l'évêché de Metz, par droit de dévolution par la mort de Jean-Jacques, comte de Sarverden, décédé sans hoirs mâles. Le comte de Nassau se maintint en possession, & le duc de Lorraine le fit assigner au tribunal de Vic, qui est celui de l'évêque de Metz, seigneur dominant. Le procès y fut pendant très-long-tems, & cependant les évêques de Metz investirent du comté de Sarverden les ducs de Lorraine, fans préjudice des comtes de Naslau, qu'ils investirent pareillement, & reçurent leurs hommages. La cause fut enfin portée par appel des comtes de Nassau, à la chambre impériale de Spire, où ils perdirent leur procès l'an 1629, & ils furent condamnés à la restitution des revenus, qu'ils avoient reçus durant le tems de leur jouislance. Les comtes de Naflau Sarbruck s'étant plaints qu'on leur avoit fait injustice, demanderent qu'ils fussent du nombre de ceux qui devoient être restitués dans leurs biens par le traité de Westphalie, & obtinrent que les comtés de Sarbruck & de Sarverden leur seroient restitués sans préjudice des droits de leurs parties adverses, & de la révision du procès. On réserva aussi sur le comté de Sarverden, les droits du comte de Linange Dacsbourg, qui étoient fondés sur ce qu'il descendoit de Jeannette de Sarverden, fille du comte Nicolas, qui devoit hériter de ce comté après la mort de Jean de Nassau, fils de Jean-Louis & de Catherine de Sarverden. Jean de Nassau, mourant sans enfans, avoit, par son testament, fruftré sa cousine la comteffe de Linange, & avoit institué héritiers de ses biens, même maternels, ses cousins Albert & Philippe de Nassau. Le duc de Lorraine n'ayant pas été compris au traité de Munster, s'opposa à l'exécution de l'article de NASSAU SARBRUCK, & il fut arrêté par un traité conclu avec l'empereur Ferdinand III & tous les états de l'Empire, que le duc demeureroit en possession jusqu'à ce que l'Empire eût payé à ce prince trois cents mille risdales. Ce traité fut approuvé par le feu roi Louis XIV, au traité de Vincennes l'an 1661, où l'on convint que le procès de Sarverden seroit jugé à la chambre impériale de Spire, & que le roi, comme garant des traités de Westphalic, feroit exécuter le jugement de cette chambre. Alors ce fief de Metz, comme quelques autres, étoit toujours censé membre de l'Empire, & il avoit été compris avec les autres à Nuremberg, lorsqu'on y avoit fait les répartitions des sommes accordées pour la fatisfaction de la milice, & on diftinguoit entre le district de l'évêché de Metz, & les fiefs de Metz situés hors du district. Le duc donna quelques tems après le comté de Sarverden à son fils naturel, Charles-Henri, prince de Vaudemont, qui en jouit paisiblement durant plusieurs années; car par une transaction de l'an 1670, du consentement de l'empereur Leopold & tous les états de l'Empire, on étoit convenu que les Lorrains demeureroient en possession du comté de Sarverden, & des seigneuries de Buhenheim & de Wiberswiller, jusqu'à ce que le procès, avec la maison de Nassau Sarbruck, eût été jugé définitivement. Après la paix de Nimégue, une chambre royale fut établie à Metz, pour juger des dépendances & des aliénations des trois évêchés de Metz, Toul & Verdun.George Daubusson, évêque de Metz, fit assigner le prétendu seigneur de Sarverden & de Bouquenon, à la chambre, pour s'y voir condamner à rendre à ce prélat les devoirs qu'il lui devoit, comme vassal de son église, & que faute d'y fatisfaire, le fief seroit commis, ou confisqué & dévolu au seigneur dominant, & un autre investi par le roi sur la nomination de l'évêque de Metz. Le prince de Vaudemont se présenta par procureur, disant qu'il étoit donataire du duc Charles de Lorraine son pere, & qu'il offroit de rendre à l'évêque & à l'église les devoirs dûs pour le comté de Sarverden. Les comtes de Nassau Sarbruck firent aussi de pareilles offres par leur procureur. La chambre ordonna que le prétendu seigneur de Sarverden, sans le nommer, er, feroit ses reprises de l'évêque, & lui donneroit aveu & dénombrement, & en même tems défendit à ce prétendu seigneur du comté de Sarverden, de reconnoître une autre justice en dernier reffort que le parlement de Metz, à quoi ils n'obéirent pas. Cet arrêt, comme tous les autres de cette chambre, a été caflé par le quatriéme article du traité de Ryswic, & toutes les réunions, faites en conféquence, ont été annulées. Le prince de Vaudemont céda la propriété de ses biens au duc de Lorraine, & la chambre impériale est toujours saisie de la cause, qui y est pendante entre ce prince & les comtes de Nassau. SARVITZA, Ou SERVITIA, ville des états du Turc, en Europe, dans la Macédoine ou Comenolitari, vers la source d'une petite riviere qui se jette dans celle de Platamona. Cette ville est bâtie en partie sur une montagne & en partie dans une plaine. La plupart des Turcs ont choisi le bas pour leur demeure, & les chrétiens habitent le haut. Il y a près de là un château sur un rocher très-élevé, où l'on va par un chemin qu'on a fait au milieu de ce rocher, & qui eft comme une grande porte. * De l'Isle, Atlas. Ed. Brown. Voyage de Vienne à Larisse. SARUM, Ou SARON, ville de la Sarmatie Européenne; Ptolomée, 1.3, 6.5, la compte au nombre de celles qui étoient vers l'embouchure du Borysthene. SARUMA. Voyez ZARUMA. SARUNETES, peuples des Alpes. Ils étoient, selon Pline, 1.3, c. 20, du nombre des peuples qui habitoient vers les sources du Rhin. |