Revue des deux mondes, Volume 1Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1849 |
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Revue des deux mondes François Buloz,Charles Buloz,Ferdinand Brunetière,Francis Charmes,René Doumic,André Chaumeix Affichage du livre entier - 1831 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 147 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 344 - Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte, les ouvriers et compagnons d'un art quelconque, ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni président, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibérations, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs.
Page 155 - ... c'est l'art, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre , ou de les opposer l'une à l'autre; c'est celui de ne dire qu'à moitié la pensée pour la laisser deviner.
Page 314 - Et, comme des papillons blancs, Sur la pointe des notes frêles Suspendent leurs baisers tremblants; L'hermine vierge de souillure, Qui, pour abriter leurs frissons, Ouate de sa blanche fourrure Les épaules et les blasons; Le vif-argent aux fleurs fantasques Dont les vitraux sont ramages; Les blanches dentelles des vasques...
Page 154 - Ce qu'on appelle esprit est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine : ici l'abus d'un mot qu'on présente dans un sens , et qu'on laisse entendre dans un autre; là un rapport délicat entre deux idées peu communes : c'est une métaphore singulière; c'est une recherche de ce qu'un objet ne présente pas d'abord, mais de ce qui est en effet dans lui ; c'est l'art ou de réunir deux choses éloignées , ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l'une...
Page 313 - Paros au grain éblouissant, Comme dans une nuit du pôle, Un givre invisible descend. De quel mica de neige vierge, De quelle moelle de roseau, De quelle hostie et de quel cierge At-on fait le blanc de sa peau ? At-on pris la goutte lactée Tachant l'azur du ciel d'hiver, Le lis à la pulpe argentée, La blanche écume de la mer, Le marbre blanc, chair froide et pâle, Où vivent les divinités; L'argent mat, la laiteuse opale Qu...
Page 310 - Écho de son gémissement, Toute résistance s'émousse, Et l'inconnu devient l'amant. Vous devant qui je brûle et tremble, Quel flot, quel fronton, quel rosier, Quel dôme nous connut ensemble, Perle ou marbre, fleur ou ramier?
Page 347 - ... communs, et qu'on apporte tous les soins imaginables pour retrancher du commerce de la vie j'usqu'au nom même de propriété, de sorte que les choses mêmes que la nature a données en propre à chaque homme deviennent en quelque sorte communes à tous, autant qu'il se pourra, comme les yeux, les oreilles, les mains, et que tous les citoyens s'imaginent qu'ils...
Page 851 - L'amour s'arrête-t-il où s'arrêtent vos pas? Déchirez ces drapeaux; une autre voix vous crie: "L'égoi'sme et la haine ont seuls une patrie; La fraternité n'en a pas!
Page 454 - Quelles victoires aura valu à la République une pareille confédération conquise sans avoir coûté une vie d'homme, et cimentée par la conviction de notre désintéressement? La France, à la chute de la royauté...