Catalogue de l'oeuvre lithographique de Mr. J.E. Horace Vernet ...: Juillet 1826

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imp. de J. Gratiot, 1826 - 68 pages
 

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Page 22 - II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l'œil au guet ; et la nuit, Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l'argent. A la fin le pauvre homme S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus ('). « Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme, Et reprenez vos cent écus.
Page 23 - Pendant tout ce bel incident, Perrin Dandin arrive : ils le prennent pour juge. Perrin, fort gravement, ouvre l'huître, et la gruge, Nos deux messieurs le regardant. Ce repas fait, il dit, d'un ton de président : « Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille Sans dépens; et qu'en paix chacun chez soi s'en aille.
Page 22 - S'envola, s'abattit auprès d'une masure, Crut pour ce coup que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde...
Page 21 - Prenez vite un mari. Je ne sais quel désir le lui disait aussi : Le désir peut loger chez une précieuse. Celle-ci fit un choix qu'on n'aurait jamais cru , Se .trouvant à la fin tout aise et tout heureuse De rencontrer un malotru.
Page 19 - L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir. Le malheureux lion se déchire lui-même, Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs, Bat l'air, qui n'en peut mais;' et sa fureur extrême Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
Page 20 - Dès que l'Aurore, dis-je, en son char remontait, Un misérable coq à point nommé chantait ; Aussitôt notre vieille, encor plus misérable, S'affublait d'un jupon crasseux et détestable, Allumait une lampe, et courait droit au lit Où, de tout leur pouvoir, de tout leur appétit, Dormaient les deux pauvres servantes. L'une entr'ouvrait un œil, l'autre étendait un bras ; Et toutes deux, très mal contentes, Disaient entre leurs dents :
Page 53 - Honteux de n'être encor fameux que par ses charmes, Avide de la gloire , il volait aux alarmes. Ce jour, sa jeune épouse, en accusant le ciel; En détestant la ligue et ce combat mortel, Arma son tendre amant, et d'une main tremblante Attacha tristement sa cuirasse pesante, Et couvrit, en pleurant, d'un casque précieux Ce front si plein de grâce et si cher à ses yeux.
Page 55 - D'Aumale en vains efforts épuise sa vigueur : Bientôt son bras lassé ne sert plus sa valeur. Turenne, qui l'observe, aperçoit sa faiblesse ; II se ranime alors, il le pousse, il le presse ; Enfin, d'un coup mortel il lui perce le flanc.
Page 51 - Coligny l'attendait d'un visage intrépide : Et bientôt dans le flanc ce monstre furieux Lui plonge son épée en détournant les yeux, De peur que d'un coup d'œil cet auguste visage Ne fît trembler son bras, et glaçât son courage.
Page 54 - Ces mots interrompus Ces cris demi-formés ne sont point entendus ; Elle rouvre les yeux , sa bouche presse encore Par ses derniers baisers la bouche qu'elle adore; Elle tient dans ses bras ce corps pâle et sanglant, Le regarde, soupire , et meurt en l'embrassant.

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