Œuvres complètes de Voltaire, Volume 1 ;Volume 13la Société Littéraire-typographique, 1785 |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
adreffe affez afile aimable aime ainfi amour Apollon arts Atrée auffi augufte auteur Barmécide brillant C'eft C'eſt cagots ceffe cent chanter charmant cher ciel cieux cœur confole deftin DIEU dieux difait doux efprit enfans EPITRE eſt facré fage fageffe faibleffe faint fang fans fatire favant favoir fecret fefait fein féjour fens fentiment fervir feul fiècle foins foit fombre font fots fous fouvent fouverain Fréron ftrophe fublime fuis fuivant fujet fuprême fur fon fur-tout gloire goût guerre héros heureux homme j'ai jamais jufte juftice l'abbé l'amour l'auteur l'efprit laiffa lifait Lorfque Louis madame madame Denis mademoiſelle main maître maîtreffe MARQUIS DE VILLETTE Melpomène miniftre monde monfieur mortels mufe n'eft n'eſt paffer paix Parnaffe pefante penfer peuple philofophie plaifir plaifirs plaire plufieurs préfent prince Pruffe PRUSSE puiffant raifon rampans refpect refte rois s'eft ſes talens trifte trône vainqueur vertu Virgile vois voix Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page 283 - Enfin cette Comté, franche aujourd'hui de nom, Qu'avec l'or de Louis conquit le grand Bourbon : Et, du bord de mon lac à tes rives du Tibre' Je te dis, mais tout bas : « Heureux un peuple libre ! » Je le suis en secret dans mon obscurité.
Page 444 - Toi qui possédas le talent De parler beaucoup sans rien dire , Toi qui modulas savamment Des vers que personne n'entend, Et qu'il faut toujours qu'on admire.
Page 66 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 248 - Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. Que le sage l'annonce, et que les rois le craignent. Rois, si vous m'opprimez, si vos grandeurs dédaignent Les pleurs de l'innocent que vous faites couler, Mon vengeur est au ciel : apprenez à trembler.
Page 288 - Aussi lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé ; Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur était changé.
Page 188 - Que tout plaît en ces lieux à mes sens étonnés! D'un tranquille océan l'eau pure et transparente Baigne les bords fleuris de ces champs fortunés ; D'innombrables coteaux ces champs sont couronnés; Bacchus les embellit : leur insensible pente Vous conduit par degrés à ces monts sourcilleux Qui pressent les enfers et qui fendent les cieux.
Page 189 - J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire. Devant...
Page 108 - Avec un vieux tablier noir, Et la main d'encre encor salie. Elle a laissé là son compas, Et ses calculs, et sa lunette ; Elle reprend tous ses appas : Porte-lui vite à sa toilette Ces fleurs qui naissent sous tes pas, Et chante-lui sur ta musette Ces beaux airs que l'Amour répète, Et que Newton ne connut pas.
Page 65 - Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais dans ta folie A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie...
Page 307 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.