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ANCIENNE

DES EGYPTIENS.

DES CARTHAGINOIS,
DES ASSYRIENS,
DES BABYLONIENS,

DES MEDES ET DES PERSES,
DES MACEDONIENS,

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Par M. ROLLIN, ancien Recteur de l'U-
niversité de Paris, Professeur d'Eloquence au
College Roial, & Affocié à l Académie Roiale
des Inscriptions & Belles-Lettres.

TOME QUATRIE'ME.

Az 4479

DE Blonay

A PARIS,

Chez la Veuve ESTIENNE, Libraire,
rue saint Jacques, vis-à-vis la rue
du Plâtre, à la Vertu.

M. DCC. XXXII.

Avec Approbation & Privilege du Roy.

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de l'Auteur.

,

Ouvrage d' 'une aussi grande étendue qu'est celui de l'Histoire ancienne, qu'il n'échape bien des fautes à un Ecrivain, quelque attention & quelque exactitude qu'il tâche d'y apporter. J'en avois déja reconnu plufieurs parmoi-même. Les avis qu'on m'a donnés, soit dans des Lettres particulières, soit dans des Ecrits publics, m'en ont fait encore remarquer d'autres. J'espére les corriger toutes dans l'Edition in 4o de mon Histoire que l'on doit bientôt commencer. En attendant, j'ai fait imprimer séparément une grande partie de ces corrections, afin qu'on puisse, si l'on veut, les inférer à la fin de chacun des trois Volumes: le Libraire les distribuera à ceux qui acheteront le quatriéme. Par ce moien, les premiéres Editions deviendront, à peu de choses près, aussi exactes & aussi complettes que les suivantes,

On trouvera aussi à la fin de ce quatriéme Volume quelques corrections qu'il y faut faire. Mais il y en a une que je croi devoir inférer ici: elle regarde des dattes. C'est à la premiére page. Au lieu de, l'Histoire de trente ans ; il faut subftituer, l'Hiftoire de vingt huit ans ; & au lieu de la cinquième année de Darius Nothus, jusqu'à la dix-septième année du régne, &c. il faut lire, la onziéme année de Darius Nothus, jusquà la dix-neuvième année du régne, &c.

Quand je ne serois pas porté par moi-même à profiter des avis qu'on me donne, il me semble que l'indulgence, je pourrois prefque dire la complaisance, que le Public témoigne pour mon Ouvrage, devroit m'engager à faire tous mes efforts pour le rendre le moins défectueux qu'il me seroit possible. Il est bien aisé de prendre fon parti, lorsque la critique tombe fur des fautes marquées & fensibles: il ne s'agit alors que de reconnoitre qu'on s'est trompé, & de corriger fes fautes. Mais il est une autre forte de critique qui

embarrasse & laisse dans l'incertitude, parce qu'elle ne porte pas avec elle une pareille évidence: & c'est le cas où je me trouve. J'en apporterai un exemple entre plusieurs autres.

Quelques perfonnes croient que, dans mon Histoire, les réflexions font trop longues & trop fréquentes. Je sens bien que cette critique n'eft point sans fondement, & qu'en cela je me suis un peu écarté de la régle que les Historiens ont coutume de suivre, qui est de laiffer pour l'ordinaire au Lecteur le soin, & en même tems le plaisir, de faire lui-même ses réflexions fur les faits qu'on lui présente; au lieu qu'en les lui suggérant, il paroit qu'on fe défie de fes lumiéres & de sa pénétration. Ce qui m'a déterminé à en user ainfi, c'est que mon premier & principal dessein, quand j'ai entrepris cet Ouvrage, a été de travailler pour les jeunes gens, & de ne rien négliger de ce qui me paroitroit propre à leur former l'efprit & le cœur. Or c'est l'effet que produifent naturellement les

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