général, du composé au simple. || En littérature, extrait, précis, examen d'un ouvrage. || Au moral, examen, recherche. L'analyse de nos facultés. || En math. L'analyse est l'algèbre. || EN DERNIÈRE ANALYSE, loc. adv. En dernier résultat. ANALYSÉ, ÉE, p. p. d'analyser. * ANALYSEUR, s. m. Celui qui analyse. ANALYSTE, s. m. Celui qui est versé dans l'analyse mathématique. ANALYTIQUE, adj. Qui tient de l'analyse, qui procède par analyse. || Géométrie, mécanique analytique, traités qui reposent sur l'emploi de l'algèbre ou du calcul infinitésimal. ANALYTIQUEMENT, adv. D'une manière analytique; par voie d'analyse. ANAMORPHOSE (ἀναμόρφωσις), s. f. Image déformée dessinée sur une surface plane, qui, vue par réflexion dans un miroir cylindriqne ou conique, présente une figure régulière. || En bot. Nom donné à l'ensemble des changements qui se manifestent chez certains lichens et autres cryptogames. ANANAS (a-na-nà. Péruvien, nanas), s. m. Plante de l'Inde et de l'Amérique méridionale, qui produit le fruit appelé aussi ananās. || Espèce de grosse fraise trèsparfumée. * ANANDRE (ἀνpriv. et ἀνήρ), adj. Se dit d'une plante dont les fleurs sont privées d'organes mâles. * ANANTHE (ἂν priv. et ἄνθος), adj. Qui ne porte pas de fleurs. ANAPESTE (ἀνάπαιστος), 8. m. En poésie grecque et latine, pied composé de deux brèves et d'une longue. ANAPESTIQUE, adj. Dans lequel entre l'anapeste. ANAPHORE (αναφορά), s. f. Figure de rhétorique. Répétition du même mot en tête des phrases ou de membres de phrase. ★ ANAPLASTIE (ἀνά, πλάσσειν), δ. f. En chir. Art de rétablir la forme normale des parties mutilées. On emploie plus généralement autoplastie. ANARCHIE (ἀναρχία), s. f. Absence de gouvernement et par suite désordre et confusion. ANARCHIQUE, adj. Qui tient de l'anarchie. || Favorable à l'anarchie. Opinion anarchique. ANARCHISTE, s. m. Fauteur d'anarchie, perturbateur. ANASARQUE (ἀνά, σάρξ), s. f. Gonflement du corps produit par de la sérosité infiltrée dans le tissu cellulaire. ANASTOMOSE (ἀναστόμωσις), s. f. En anat. Abouchement de deux vaisseaux. ANASTOMOSÉ, ÉE, p.p de s'anastomoser. Des veines anastomosées entre elles. * ANASTOMOTIQUE, adj. Qui a rapport à l'anastomose. ANASTOMOSER (S'), v. r. Se joindre par anastomose. ANASTROPHE (ἀναστροφή), s. f. En gram. Renversement de construction; par exemple, en latin, mecum au lieu de cum me. ANATHÉMATISÉ, ÉE, p. p. d'anathématiser. Opinions anathématisées. ANATHÉMATISER (ἀναθεματίζειν), υ. α. Frapper d'anathème, excommunier. || Blâmer avec force, vouer à l'exécration. Nous anathématisons cette opinion, Pasc. ANATHÈME (ἀνάθεμα), s. m. Personne exposée publiquement à la malédiction par l'autorité ecclésiastique. || Adj. Qu'il soit anathème. || Par extens. Retranchement de la communion de l'Eglise. || Malédiction. Je ne viens pas ici prononcer des anathèmes contre les grandeurs humaines, Mass. || En parlant des personnes, opprobre, exécration. Vous n'êtes que l'anathème du ciel et le scandale de la terre, Mass. || Fig. Réprobation, blame solennel. Cette proposition est frappée d'anathème, PASC. ANATIFE (lat. anas et ferre), s. m. Genre de cirrhipèdes, dont les valves sont soutenues sur un pédoncule tubuleux susceptible de s'allonger et de se contracter, d'où le nom de pousse-pieds. * ANATOCISME (ἀνατοκισμός), 8. m. Capitalisation des intérêts d'une somme prêtée. ANATOMIE (lat. anatomia), s. f. Art de disséquer les différentes parties des corps organisés. || Science qui a pour objet les corps organisés considérés à l'état de repos, et pour but la connaissance de leur organisation ou constitution. || Corps disséqué, imitation d'un corps disséqué. Une pièce d'anatomie. || Fig. Analyse, examen. Il s'appesantit sur les détails; il fait une anatomie, LA BRUT. ANATOMIQUE, adj. Qui appartient à l'anatomie. ANATOMIQUEMENT, adv. D'une manière anatomique. ANATOMISÉ, ÉE, p. p. d'anatomiser. ANATOMISER, v. a. Faire l'anatomie, disséquer. || Fig. Il est inutile de tant anatomiser les sons, D'OLIVET. || Anatomiser un livre, un discours, l'examiner endétail, en analyser les différentes parties. ANATOMISTE, s. m. Celui qui s'occupe d'anatomie, qui est versé dans l'anatomie. * ANATROPE (ἀνατρέπω), adj. En bot. Se dit de l'ovule végétal qui est réfléchi. ANCÊTRES (b. lat. antecessor), s. m. pl. Dans le style noble, les ascendants qui ont précédé le grand-père. Homme qui compte une longue suite d'ancêtres. Les hommes qui ont vécu avant nous, sans être de notre famille. Suivant la coutume de nos ancêtres. || Au sing. m. et f. Un ancêtre important de ce prince, le grand Henri IV, VOLT. ANCHE (anc. h. all. ancha, jambe, s. f. Languette mobile qui ouvre et ferme alternativement le passage de l'air dans un tuyau, et que l'on fait vibrer. Une anche de clarinette. || Jeu d'anches, série des tuyaux de l'orgue embouchés comme des instruments à anche. ANCHILOPS (an-ki-lops'. Αγχίλωψ), s. m. Petito tumeur située vers le grand angle gle de l'œil, devant ou à côté du sac lacrymal. ANCHOIS (an-choi. Lat. aphya), s. m. Petit poisson de mer que l'on sale pour le conserver, et qui se mange d'ordinaire en hors-d'œuvre. ANCIEN, IENNE (antianus, forme non latine tirée de ante, adj. Qui existe depuis longtemps. Une invention ancienne. Notre ancienne amitić. || En t. d'admin. forest. Arbres anciens, arbres réservés, qui ont plus de trois fois l'age du taillis, c'est-à-dire qui ont atteint ou passé cent ans. || Qui a existé autrefois. Les peuples anciens. || En langage mystique, l'ancien homme, l'homme non renouvelé. || Il s'emploie par opposition à nouveau, moderne. L'Ancien et le Nouveau Testament. || Qui n'exerce plus une charge, une profession. Un ancien préfet. || Par analogie, mon ancien patron, mon ancien propriétaire. || Subst. Ancien se dit de celui qui a été avant un autre dans une charge, dans un corps. Villars avait avec lui le maréchal de Boufilers, son ancien, VOLT. || Subst. Il se dit de ceux qui ont vécu avant nous. Un ancien a dit. || Il se dit encore de ceux qui ont existé avant nous et nous ont transmis des œuvres. On ne fait que glaner après les anciens. || Ancien, homme âgé. Nous devons du res pect à nos anciens. || Dans l'Ecriture, l'Ancien des jours, Dieu. || Titre de dignité. Les anciens du peuple d'Israël, parce qued'abord on choisissait des vieillards pour remplir les fonctions les plus importantes. || Conseil des Anciens, une des deux sections du corps législatif, dans la constitution de l'an III. ANCIENNEMENT, adv. Autrefois, dans les siècles passés. ANCIENNETÉ, S. f. Qualité de ce qui est ancien. L'ancienneté d'une loi. || Priorité de réception dans un corps. Ils ont rang selon leur ancienneté. De toute ancienneté, depuis un temps immémorial, de tout temps. ANCILE (an-si-l'. Lat. ancile, s. m. Bouclier sacré que les Romains croyaient tombé du ciel, et à la possession duquel ils supposaient attachée la durée de leur empire. * ANCIPITÉ, ÉE (lat. anceps), adj. En bot. Se dit de toute partie de plante qui est comprimée sur ses deux faces, et qui a deux tranchants. ANCOLIE (lat. des bot. aquilegia), s. f. Nom de l'aquilégie vulgaire, dite aussi herbe de lion, ancolie des jardíns. ANCRAGE, s. m. Lieu propre pour ancrer. ANCRE (lat. ancora), s. f. Instrument de fer à deux dents qu'on laisse tomber au fond de l'eau pour fixer les bâtiments. || Mouiller l'ancre ou simplement mouiller, jeter l'ancre. || Ancre de miséricorde ou ancre sacrée, se disait autrefois de la maitresse ancre. || Fig. C'est mon ancre de salut, c'est ma dernière ressource. || L'ancre est le symbole religieux de l'espérance. || En zool. Poisson du genre des spares. ANCRÉ, ÉE, p. p. d'ancrer. Vaisseau bien ancré.|| Fig. | Dieu. || Abattement allant jusqu'à Établi fortement, affermi. Ce soupçon ancré dans votre esprit. En blas. Se dit des croix et des sautoirs dont les bouts sont divisés et tournés comme les pattes d'uneancre. ANCRER, v. n. Jeter l'ancre. ||V.a. Fig. Affermir. Son mérite l'a ancré dans la faveur du roi. || S'ancrer, v. r. Fig. S'établır, s'affermir dans une situation, dans un poste. ANDABATE (lat. andabata), s. m. Gladiateur qui combattait à cheval avec un bandeau sur les yeux. ANDAIN ital. andare), s. m. Etendue que le faucheur peut faucher de pas en pas. * ANDALOUS, s. m. Cheval andalous, nom du cheval d'Espagne de l'ancienne race dite des genets. ANDANTE ou, selon l'Académie, ANDANTE (an-dan-t' ou an-dan-té. Ital. andante), adv. T. de mus. Ni trop vite, ni trop lentement. || S. m. Air qui doit être joué dans un mouvement un peu lent. || Au pl. Des andantes ou des andantés. * ANDANTINO, adv. T. de mus. D'un mouvement un peu moins lent que l'andante. || S. m. Morceau de musique qui doit être joué de ce mouvement. || Au pl. Des andantinos. ANDELLE, s. m. Du bois d'Andelle ou elliptiquement de l'andelle, bois qui vient d'auprès d'une rivière de Normandie nommée Andelle, et qui est le meilleur à brûler qu'on apporte à Paris. ANDOUILLE (ll mouillées. B. lat. inductilis), s. f. Boyau de porc rempli de tripes ou de chair hachée du même animal. ANDOUILLER (Il mouillées. Anc. fr. antoillier, de ante et œil?, s. m. Petite corne qui vient au bois du eerf, du chevreuil et du daim. ANDOUILLETTE (dimin. d'andouille), s. f. Petite andouille faite avec la chair de veau. ANDROGYNE (ἀνδρόγυνος), s. m. Synonyme d'hermaphrodite. || Adj. Un être androgyne. || En bot. Plantes androgynes, celles qui, étant monoïques, portent des fleurs males et des fleurs femelles sur un même pédoncule. ANDROÏDE (ἀνήρ, εἶδος), s. m. Automate à figure d'homme. ANDROMEDE ('Ανδρομέδη), s. f. Nom propre d'une femme dans la mythologie grecque, donné à une constellation de l'hémisphère septentrional. C'est Le ANE (lat. asinus), s. m. Bête de somme du genre cheval, à longues oreilles. || En dos d'âne, en forme de dos d'âne, c'est-à-dire ayant deux parties réunies au sommet, et présentant présentant un talus de chaque côté. || Têtu comme un ane, très-opiniâtre. || Sérieux comme un âne qu'on étrille, d'une gravité affectée. || Méchant comme un ane rouge, difficile, méchant, d'un naturel difficile. un àne bâté, c'est un homme fort ignorant. || pont aux anes, ce que personne ne doit ni ne peut ignorer; ce qui est si facile que tout le monde doit y réussir. Bonnet d'âne, bonnet de papier garni de deux cornes qu'on met sur la tête des enfants en guise de punition. || Oreilles d'âne, cornets de papier imitant la forme d'une oreille d'àne, qu'on met à un enfant, pour le punir d'une faute d'ignorance. || Contes de Peau d'àne, petits contes inventés pour l'amusement des enfants. Fig. Homme sans intelligence, esprit fermé. Adj. Je n'y suis pas âne, MoL. || Pas d'âne, espèce de plante médicinale. Prov. L'àne du commun est toujours le plus mal bàté, c'est-à-dire les affaires d'une communauté sont plus mal faites que celles d'un particulier. || Il cherche son åne et il est dessus, il cherche ce qu'il a entre les mains. || Pour un point, faute d'un point, Martin perdit son âne, c'est-à-dire peu de chose a manqué pour que l'affaire réussit. ANÉANTI, IE, p. p. d'anéantir. La discipline militaire anéantie. ! Ame anéantie devant Dieu, âme qui s'humilie profondément. || Fig. Confondu, stupéfait, exténué. ANEANTIR (à et néant), v. a. Faire rentrer dans le neant. Dieu peut anéantir l'univers. || Détruire. || Fig. Jeter dans un accablement profond. f Fig. Anéantir un acte. Anéantir une coutume. || S'anéantir, v. r. Devenir à rien. i] En t. de dévotion, s'abaisser, s'humilier de vant Dieu. ANÉANTISSEMENT, s. m. Action d'anéantir; résultat de cette action. || En t. de dévotion, abaissement devant la privation momen tanée de toute force et de l'exercice des facultés. ANECDOTE (ἀνέκδοτος), adj. Inédit, non donné jusqu'ici (vieilli en ce sens). L'histoire anecdote des sciences, FONTEN. || S. f. Chose inédite (sens vieilli), et presque toujours particularité historique. ANECDOTIER, s. m. Celui qui a l'habitude de raconter des anecdotes, le plus souvent fausses. ANECDOTIQUE, adj. Qui tient de l'anecdote; qui contient des anecdotes. Histoire anecdotique. ÂNÉE, s. f. La charge d'un àne. * ΑNÉMIE (ἂν priv. et αἷμα), s. f. État opposé à la pléthore, qui consiste non en une diminution absolue de la masse du sang, mais en un abaissement des globules de ce liquide à un nombre proportionnel plus ou moins au-dessous de leur nombre normal. ANÉMOMÈTRE (ἄνεμος, μέτρον), s. m. Instrument qui sert à mesurer la force du vent. ΑΝΕΜΟΝΕ (ἀνεμώνη), s. f. Espèce de renoncule. || Griffe ou patte d'anémone, racine de l'anémone. || En zoologie, anémone de mer, nom vulgaire des actinies. qui fait connaitre la direction du vent. C'est la même * ANÉMOSCOPE (ἄνεμος, σκοπεῖν), s. m. Instrument chose que la girouette. ANERIE, s. f. Stupidité grossière. || Erreur, sottise. Eh bien, voilà encore de vos âneries! MOL. roïde, nom donné à un appareil qui remplit l'office de * ANÉROÏDE (ἀv priv. et ἀήρ), adj. Baromètre anébaromètre, et dont un tube vidé d'air et recourbé sur lui-même est la pièce principale. ÅNESSE, s. f. La femelle de l'âne. * ANESTHESIE (ἀναισθησία), s. f. Privation générale ANETH (a-nè. ̓́Ανηθον), s. m. Plante ombellifère dont la semence est tonique et carminative. ANÉVRISMAL et mieux ANÉVRYSMAL, ALE, adj. Qui tient de l'anévrysme ou qui a rapport à l'anévrysme. m. Tumeur produite sur le trajet d'une artère par la diANÉVRISME et mieux ANÉVRYSME (ἀνεύρυσμα), 8. latation des membranes (anévrysme vrai), et aussi tumeur formée par le sang épanché hors d'une artère (anévrysme faux). || Anévrysme du cœur, dilatation des cavités du cœur. * ANÉVRYSMATIQUE, adj. Qui a rapport à l'anévrysme; qui est affecté d'anévrysme. ANFRACTUEUX, EUSE (lat. anfractuosus), adj. Qui a des anfractuosités. Chemin anfractueux. ANFRACTUOSITÉ, s. f. S'emploie surtout au plur. Détours et enfoncements. Les anfractuosités d'une route. || En anat. Enfoncements sinueux qui séparent les circonvolutions du cerveau. ANGAR, s. m. Voy. HANGAR. ANGE (lat. angelus), s. m. Étre créé, mais d'une na- l'ange. || Salutation angelique, l'Ave Maria, prière à la ANGÉLIQUE (lat. angelicus), s. f. Plante dont la racine nous est apportée sèche de la Bohême, des Alpes et des Pyrénées. || Bonbon fait avec les tiges encore vertes de la plante. ANGÉLIQUEMENT, adv. D'une manière angélique. * ANGELOT, s. m. Petit fromage qui se fait en Nor- ANGELUS (an-jé-lus'. Lat angelus), s. m. Prière en l'honneur du mystère de l'Incarnation, qui se fait le matin, à midi et le soir. || Signal donné par la cloche d'une église au moment où l'on doit faire cette prière. Sonner l'angelus. ANGINE (lat. angina), s. f. Inflammation de la gorge. ANGINEUX, EUSE, adj. Qui a rapport à l'angine; qui est accompagné d'angine. ANGIOGRAPHIE (ἀγγεῖον, γράφειν), s. f. Description des vaisseaux des corps vivants. ANGIOLOGIE (ἀγγεῖον, λόγος), s. f. Partie de l'anatomie qui traite des vaisseaux. ANGIOSPERME (ἀγγεῖον, σπέρμα), adj. En bot. Qui appartient à l' à l'angiospermie. ANGIOSPERMIE, s. f. Nom donné, dans le système de Linné, à un ordre de plantes didynames qui ont leurs graines revêtues d'un péricarpe distinct. * ANGLAIS (lat. Angli, nom de peuple), s. m. Cheval anglais. Il montait un anglais fort vite, HAMILTON, ANGLAISE, s. f. Espèce de danse d'un mouvement très-vif. || Musique faite pour cette danse. || Boucles de cheveux allongées que les femmes laissent retomber le long des tempes. || Écriture anglaise ou simplement anglaise, nom d'une sorte d'écriture nommée aussi cursive. || À L'ANGLAISE, loc. adv. À la manière des Anglais. Ce cavalier trotte à l'anglaise. ANGLAISÉ, ÉE, p. p. d'anglaiser. Cheval anglaisé. ANGLAISER (anglais), v. a. Enlever les muscles abaisseurs de la queue d'un cheval, afin que la queue se tienne relevée. ANGLE (lat. angulus, s. m. L'espace indéfini compris entre des lignes ou des plans qui se rencontrent. || Angle de fortification, rencontre de lignes géométriques dans un ouvrage d'architecture militaire. || Les angles d'un bataillon, les coins d'un bataillon formé en carré. || Angle facial, angle formé par deux lignes droites, partant de la base des dents incisives supérieures et se portant, l'une au trou auditif, l'autre à la partie la plus saillante du front. * ANGLÉ, ÉE, adj. En blas. Se dit d'une croix en sautoir, quand il y a des figures mouvantes qui sortent des angles. sub ANGLET (dimin. d'angle), s. m. En arch. Cavité à angle droit qui sépare les s bossages. ANGLEUX, EUSE, adj. Noix angleuse, noix dont la stance est renfermée dans des espèces de petits angles. ANGLICAN, ANE, adj. Qui a rapport à la religion dominante en Angleterre. Eglise anglicane. || Subst. Celui, celle qui est de la religion anglicane. * ANGLICANISME, s. m. Religion des anglicans. ANGORA, adj. Chèvre angora, chat angora, animaux originaires d'Angora et remarquables par leurs poils soyeux. || S. m. Un angora, un chat angora. * ANGUICHURE, s. f. (en et ane. fr. guiche, poignée, anse,) s. f. Écharpe à laquelle est attaché le cor ou la trompe de chasse. ANGUILLADE (Il mouillées), s. f. Coup cinglé avec une peau d'anguille, avec un mouchoir tortillé comme une anguille ou avec un fouet, et aussi une suite de ces coups. ANGUILLE (Il mouillées. Lat. anguilla, dimin. d'anguis), s. f. Poisson d'eau douce de la forme d'un serpent. || Échapper comme une anguille, glisser entre les mains, et au fig. n'être pas sûr. || Écorcher l'anguille par la queue, commencer par où l'on eût dù finir. Anguille de mer, un des noms vulgaires du congre. Anguille de haie, serpent ou couleuvre. || Jeu d'écoliers, dans lequel on cache un mouchoir roulé : celui qui le cherche en frappe les autres s'il le trouve. || Prov. Il y a quelque anguille sous roche, il se trame quelque intrigue. || Il ressemble aux anguilles de Melun, il crie avant qu'on l'écorche, se dit de quelqu'un qui se plaint avant de sentir le mal. * ANGUILLIÈRE (Il mouillées), s. f. Lieu ombrageux e. bourbeux où l'on conserve des anguilles. ANGULAIRE (lat. angularis, adj. Qui a un ou plusicurs angles. || En archit. Qui est à l'encoignure d'un édifice. Pierres angulaires. || Fig. Jésus-Christ est appelé dans l'Écriture la pierre angulaire, parce qu'il soutient l'Eglise, comme la pierre angulaire soutient l'édifice. * ANGULAIREMENT, adv. En forme d'angle. * ANGULÉ, ÉE, adj. En botan. Qui offre des angles en nombre déterminé. ANGULEUX, EUSE (lat angulosus), adj. Qui présente des angles. Un rocher anguleux. || Par extens. Visage anguleux, visage dont les traits ont une forte saillie. || Fig. Rude. Caractère anguleux. ANGUSTICLAVE (angustus, clavus), s. m. Tunique des chevaliers romains; elle était ornée de bandes de pourpre étroites, par opposition au laticlave des sénateurs, orné de bandes fort larges. ANGUSTIÉ, ÉE (lat. angustia), adj. Étroit, serré, en parlant d'un chemin. || Il est vieux. * ANGUSTIFOLIÉ, ÉE (lat. angustus, folium, adj. Se dit des plantes qui ont les feuilles étroites. * ANHÉLATION (lat. anhelatio), s. f. En méd. Respiration courte et fréquente, essoufflement. ANHÉLEUX, EUSE, adj. En méd. Respiration anhéleuse, respiration fréquente et laborieuse. * ANHYDRE (άνυδρος), adj. En chim. Qui ne contient pas d'eau. Alcool anhydre. ANICROCHE (croche, s. f. Ce qui accroche, arrête, empêche. Il s'est trouvé une anicroche à son mariage, SEV. ÂNIER, IÈRE (lat. asinarius), s. m. et f. Celui, celle qui conduit un âne. ANIL, s. m. Plante dont on tire l'indigo. ANIMADVERSION (lat. animadversio), s. f. Improbation. L'animadversion publique. ANIMAL (lat. animal, s. m. Animaux au pl. Étre ANGLICISME, s. m. Façon de parler propre à la lan- vivant, doné de la faculté de sentir et de mouvoir tout gue anglaise. ANGLOMANE, adj. et s. Qui imite les Anglais. ANGLOMANIE, s. f. Passion, avec imitation, pour ce qui est anglais. ANGLOPHOBE (Anglais et φοβεῖν), adj. et s. Qui a horreur des Anglais. ANGOISSE lat. angustia), s. f. Sentiment de resserrement à la région épigastrique, avec difficulté de respirer et grande tristesse. || Grande affliction avec inquiétude. || Poire d'angoisse, poire d'un goût très-apre. Famil. Avaler des poires d'angoisse, sulir des mortifications, de vifs déplaisirs. || Poire d'angoisse, baillon defer dont se servaient les voleurs pour étouffer les cris. * ANGOISSÉ, ÉE, p. p. d'angoisser. Ils seront agités et angoissés, Boss. * ANGOISSER, v. a. Faire souffrir l'angoisse. ANGON (all. Angel), s. m. Demi-pique à l'usage des Francs. || Crochet pour la pêche des crustacés. ou partie de son corps. L'homme est un animal raisonnable. || Famil. et fig. Personne stupide et grossière. || Famil. Étre animal d'habitude, tenir à ses habi tudes. ANIMAL, ALE, adj. Animaux au pl. masc. Qui est propre à l'animal, qui concerne l'animal. Vie animale. | Propre à l'animal, en tant qu'opposé à l'homme. Instinct purement animal. || Règne animal, l'ensemble de tous les animaux. || Substance, nourriture animale, celle qui provient des animaux. || Chimie animale, partie de la chimie qui a pour objet l'étude des matières animales. || Charnel, opposé à spirituel. La vie animale. ANIMALCULE (dimin. d'animal, s. m. Animal si petit qu'on ne peut le voir qu'à l'aide du microscope. * ANIMALIER, S. m. Se dit des peintres et des sculpteurs qui représentent des animaux. ANIMALISATION, s. f. Changement de nature qu'éprouvent les aliments végétaux, et qui les rend propres a concourir à l'entretien et à la réparation des corps animaux. ANIMALISÉ, ÉE, p. p. d'animaliser. Aliment animalisé. ANIMALISER, v. a. Convertir une substance en la propre substance d'un animal. || S'animaliser, v. r. S'assimiler à la substance d'un animal. ANIMALITÉ, s. f. Ensemble des qualités ou facultés qui sont les attributs des êtres composant le règne animal. Les caractères de l'animal, par opposition à l'homme. || Ensemble des animaux, par opposition à l'ensemble des végétaux. * ANIMATEUR, TRICE, adj. Qui donne la vie. ANIMATION, s. f. Action d'animer, de donner de la vie. || Fig. Vivacité, chaleur. ANIMÉ, ÉE, p. p. d'animer. Doué de vie. || Fig. Qui est dans telle ou telle disposition d'esprit. Animé de sentiments bienveillants. ||Excité, encouragé. Animé par le succès. Irrité. Il était fort animé contre les Tyriens, Féx. || Absol. Il était animé et parlait avec chaleur. Qui a de l'animation. Lutte animée. || Teint animé, teint qui devient plus vif par la chaleur, par une émotion. En phys. Poussé. Projectile animé d'une trèsgrande force. || S. m. Le vivant et l'animé, BUFF. ANIMER lat. animare), v. a. Donner l'âme, la vie. Fig. Jadis une multitude vivante animait cette enceinte, VOLNEY. || Remplir d'ardeur, échauffer. Son exemple doit animer toute l'armée, FÉN. || En phys. Pousser, mouvoir. La force qui anime le boulet.|| Irriter, mettre en colère. || Donner de la force, de la chaleur à un écrit, à un discours. || Donner de l'éclat, de la vivacité. Quel courroux animait ses regards! RAC. || Communiquer un air de vie à une œuvre d'art. Ce peintre anime toutes ses figures. || S'animer, v. r. Prendre de la vie, de la vivacité. Son teint s'anime. || S'exciter, s'encourager. Tout le monde s'animera au travail, Fés. || S'irriter. || Devenir comme vivant, en parlant d'une œuvre d'art. * ANIMISME, s. m. Doctrine qui, pour expliquer chaque phénomène de la vie et chaque maladie, fait intervenir dans les corps organisés, considérés comme inertes, l'âme pour principe d'action, pour cause première. ANIMISTE, s. m. Partisan de l'animisme. ANIMOSITÉ (lat. animosilas), s. f. Sentiment permanent de haine qui porte à nuire. Avoir de l'animosité contre quelqu'un. || Violence et acharnement dans une discussion, un débat. ANIS a-ni. "Ανισον), s. m. Plante odoriférante de la famille des ombellifères. || Fruit de l'anis. L'anis sert à aromatiser. || Espèce de dragées faites avec de l'anis. Anis de Verdun. Pomme d'anis, nom du fenouillet, sorte de pomme. ANISÉ, ÉE, p. p. d'aniser. Une liqueur anisée. ANISER, v. a. Donner à une chose le goût de l'anis. ANISETTE, s. f. Liqueur composée avec des semences d'anis macérées dans l'eau-de-vie filtrée et sucrée. ANKYLOSE (ἀγκύλωσις), s. f. Diminution ou impossibilité absolue des mouvements d'une articulation naturellement mobile. • ANKYLOSÉ, ÉE, p. p. d'ankyloser. Genou ankylosé. * ANKYLOSER, v. a. Causer une ankylose. || S'ankyloser, v. r. Contracter une ankylose. ANNAL, ALE (a-nnal. Lat. annalis), adj. Annaux au pl. En jur. Qui ne dure qu'un an; qui est valable seulement une année. ANNALES (lat. annales), s. f. pl. Récit des événements année par année. || Dans le style élevé, histoire. ANNALISTE, s. m. Celui qui écrit des annales. ANNATE (b. lat. annata), s. f. Ancien droit du pape sur les bénéfices consistoriaux, qui consistait ordinairement dans une année du revenu. ANNEAU (a-no. Lat. annellus) s. m. Cercle régulier ou non, fait de métal ou de matière dure et servant à attacher. || Fig. Ici se forge le premier anneau de cette longue chaîne dont l'ordre social est formé, J. J. Rouss. Bague. || Anneau nuptial, bague de mariage. || Anneau pastoral, épiscopal, gros anneau que portent les cardinaux et les évêques. || 1 L'anneau du pêcheur, le sceau qui est apposé à certaines expéditions de la cour de Rome. par gros anneaux, FÉN. || Fig. Le serpent se traîne en longs anneaux. || En hist. nat. Saillie, marque, rangée circulaire. Les cornes du bélier croissent tous les ans d'un anneau, BUFF. || En t. de jard. Greffe en anneau, en flûte ou en sifflet, celle qui se fait par l'application d'une portion d'écorce annulaire. || Anneau d'une clef, la partie qu'on tient à la main pour tourner la clef dans la serrure. || En astron. Cercle qui entoure la planète Saturne. || Anneau solaire ou horaire, espèce de petit cadran portatif. ANNÉE (a-née. B. lat. annata), s. f. Temps d'une révolution complète de la terre dans son orbite autour du soleil. || Année civile, année de trois cent soixante-cinq Année bissextile, année de trois cent soixante jours. six jours. || Durée de douze mois. Il y a bien des années que nous ne nous sommes vus. || Année d'exercice, celle où l'on exerce actuellement une charge que plusieurs ont droit d'exercer l'un après l'autre. Etre en année, d'année. || Année, par rapport à la température. Année pluvieuse, chaude, sèche. || Par rapport aux productions de la terre. Bonne, mauvaise année, année où la récolte est bonne, mauvaise. || Somme à payer ou à recevoir par année. Je suis d'une année en retard. || Les différents âges de la vie. Perdre les plus belles années de sa vie. ANNELÉ, ÉE, p. p. d'anneler. Arrangé en anneaux, || En archit. Se dit d'une colonne coupée par des espèces d'anneaux. || En hist. nat. Se dit des parties de plantes qui ont un anneau au collet; de reptiles dont le corps présente des raies circulaires d'une couleur différente de celle des parties voisines. || Annelés, s. m. pl. Animaux invertébrés pairs, et articulés ou annelés extérieurement. ANNELER (anc. fr. annel, anneau), v. a. Arranger en anneaux, en parlant des cheveux. ANNELET (dimin. d'annel, anneau), s. m. En blas Petit anneau. || En arch. Petites pièces carrées qui se placentaux chapiteaux de l'ordre dorique, et qu'on nomme aussi filets ou listeaux. ANNELIDES (annele), s. m. pl. Vers à sang rouge formant la première classe de la subdivision des vers. ANNELURE (anneler), s. f. Frisure des cheveux par anneaux. || Peu usité. * ANNEXATION, s. f. Action d'annexer. ANNEXE (a-nne-ks'. Lat. annexus), s. f. Succursale d'une église paroissiale. || Tout ce qui est uni à une chose principale. || Pièces jointes à l'appui d'un rapport, d un procès-verbal, etc. ANNEXÉ, ÉE, p. p. d'annexer. Joint à, attaché à. ANNEXER (annexe), v. a. Joindre à. || S'annexer, v. r. Être annexé. * ANNEXION (lat. annexio), s. f. Action d'annexer. * ANNEXIONNISTE, adj. Qui a pour objet l'annexion d'un pays à un autre. || Subst. Partisan de l'annexion. ANNIHILATION, s. f. Action d'annihiler. ANNIHILÉ, ÉE, p. p. d'annihiler. Acte annihilé. ANNIHILER (a-nni-i-lé. Lat. annihilare), v. a. Mettre à néant. || S'annihiler, v. r. Devenir à néant. * ANNILLE (Il mouillées), s. f. En blas. Sorte de croix ancrée ou figure en forme de deux crochets adossés. ANNIVERSAIRE (a-ni-vèr-sê-r'. Lat. anniversarius), adj. Qui ramène le souvenir d'un événement arrivé à parcil jour, une ou plusieurs années auparavant. || S. m. Un glorieux anniversaire. || Service qu'on fait pour un mort au retour annuel du jour de son décès. ANNONAIRE (a-nno-nê-r'. Lat. annonarius), adj. Loi annonaire, loi qui chez les Romains pourvoyait à ce que les vivres n'enchérissent pas. ANNONCE (a-non-s'), s. f. Avis par lequel on fait parvenir une chose à la connaissance du public. || Fig Cette apparente stupidité qui est l'annonce des âmes fortes, J. J. Rouss. ANNONCÉ, ÉE, p. p. d'annoncer. Un spectacle annoncé. Annoncé par le domestique. ANNONCER (lat. annunciare.), v. a. Rendre connu, faire savoir. Annoncer une bonne nouvelle. || Dire le nom de quelqu'un qui va entrer; faire savoir l'arrivée de quelqu'un. || Publier, faire connaitre au public. Boucle de che eux frisés. Ses beaux cheveux tombant | Annoncer une vente, un spectacle. || Prêcher, expliquer la parole de Dieu. Annoncer l'Évangile. || Dire d'avance, prédire. Les prophètes ont annoncé la venue du Messie. Indiquer, présager, être un pronostic, unsigne. Prodiges qui annonçaient le courroux du ciel. ANOMAL, ALE (ἀνώμαλος), αdj. Anomaux au pl. masc. Qui présente des inégalités, des irrégularités. || En gram. Irrégulier. Aller est un verbe anomal. ANOMALIE (άνωμαλία), s. f. Etat de ce qui est anoLa Montrer, faire preuve. Ceux qui annoncent de l'in-mal; irrégularité. || En astr. La distance angulaire du struction. || S'annoncer, v. r. Se faire connaître, se manifester. La colère s'annonce par la violence. ANNONCEUR, S. m. Celui qui annonce. Se disait du comédien qui venait, vers la fin du spectacle, faire l'annonce des pièces qu'on devait jouer le lendemain. ANNONCIADE (annonciation), s. f. Ordre de religieuses fondé par Jeanne, reine de France, fille de Louis XI. || S. f. Une annonciade, une religieuse d'un couvent de l'Annonciade. ANNONCIATION (lat. annonciatio), s. f. Action d'annoncer. || Message de l'ange Gabriel à la Vierge pour lui annoncer le mystère de l'Incarnation. || L'Annonciation, jour où l'Eglise célèbre ce mystère. ANNOTATEUR, s. m. Celui qui fait des notes sur un texte. ANNOTATION (lat. annotatio), s. f. Notes explicatives faites sur un texte. ANNOTÉ, ÉE, p. p. d'annoter. Texte annoté. ANNOTER (a-nno-té. Lat. annotare), v. a. Faire des notes sur un texte. ANNUAIRE (an), s. m. Ouvrage qui, paraissant chaque année, consigne ce qui est relatif à cette année, en fait de statistique, de commerce, d'événements. * ANNUALITÉ, s. f. Qualité de ce qui est annuel. ANNUEL, s. m. Messe que l'on fait dire tous les jours, pendant une année, pour un mort, à compter du jour de la mort. ANNUEL, ELLE (a-nnu-èl. Lat. annualis), adj. Qui dure un an. || Qui a lieu tous les ans. || Qui est perçu ou payé par lieu vrai ou moyen d'une planète à l'aphélie ou à l'apogée. ANOMALISTIQUE, adj. Année anomalistique, temps que la terre, étant aphélie, met à redevenir aphélie, 365 jours 6 heures 13 minutes 59 secondes. ΑΝΟΜΙΕ (άνομος), s. f. Genre de coquilles créé par Linné. ANON (dimin. d'ane), s. m. Petit d'un âne et d'une ânesse. ANONNÉ, ÉE, p. p. d'ânonner. Une leçon ânonnée. ΑΝΟΝΥΜΕ (ἀνώνυμος), adj. Qui est sans nom. Pamphlet anonyme. || Société anonyme, société dont la raison n'est pas connue du public. || S. m. Ce libelle est d'un anonyme. || Garder l'anonyme, faire un secret de son nom. *ΑΝΟΝΥΜΙΕ, s. f. Qualité d'anonyme. * ANOREXIE (ἀνορεξία), s. f. En méd. Absence d'appétit. * ANORMAL, ALE (& priv. et normal), adj. Anormaux au plur. masc. Contraire aux règles. * ANOSMIE (αν priv. et ὀσμή) ου ANOSPHRÉSIE (ἂν priv. et όσφρησις), 8. f. Diminution ou perte complète de l'odorat. * ANOSTÉOZOAIRES (ἀνόστεος, ζωάριον), adj. Animaux qui n'ont point d'os. * ANOURE (ἀν priv. et οὐρά), adj. et s. m. Se dit des animaux qui n'ont point de queue. ustensiles, qui sert à les saisir et f. Partie saillante de certains ANSE (lat. ansa), s. année. || Plantes annuelles, celles qui ne vi vent qu'un an. || En liturgie, se dit des principales fêtes, telles que Pâques, la Pentecôte, etc. || S. m. Annuel majeur, fète du premier ordre. Annuel mineur, fète du second ordre. ANNUELLEMENT, adv. Par chaque année. ANNUITÉ, s. f. Somme payée pendant un certain nombre d'années, et qui libère le débiteur des intérêts et du principal de sa dette. * ANNULABLE, adj. Qui peut, qui doit être annulé. ANNULAIRE lat. annulus), adj. Qui ressemble à un anneau. Forme annulaire. || Qui est propre à recevoir un anneau. Doigt annulaire ou substantivement l'annulaire, le quatrième doigt, où l'on met l'anneau. || En astr. Eclipse annulaire, éclipse du soleil pendant laquelle il ne reste de son disque qu'un anneau lumineux. ANNULATIF, IVE, adj. Qui annule. Sentence annu lative. ANNULATION, s. f. Action d'annuler. ANNULÉ, ÉE, p. p. d'annuler. Lois annulées par la violence. * ANNULEMENT, s. m. En t. de mar. Action d'annuler par un signal le signal précédent. ANNULER (lat. annullare), v. a. Rendre nul. || Annuler quelqu'un, lui ôter toute action, toute influence. [] S'annuler, v. r. Devenir nul. *ANNULIFÈRE ou ANNULIGÈRE (lat. annulus et ferre ou gerere), adj. En hist. nat. Qui porte des anneaux colorés. ANOBLI, IE, P. p. d'anoblir. Qui a été fait noble. || S. m. Celui qui a été fait noble. ANOBLIR (à et noble), v. a. Faire noble, donner un titre de noblesse. || Anoblir signifie donner, conférer la noblesse; ennoblir signifie donner de l'éclat, de la considération, del'importance. Cette distinction toute récente était inconnue aux écrivains des siècles précédents. || S'anoblir, v. r. Acheter des titres de noblesse. ANOBLISSEMENT, s. m. Action d'anoblir. Lettres d'anoblissement. à les porter. || Fig. Faire danser l'anse du panier, se dit d'une cuisinière qui gagne sur les denrées qu'elle achète. || Par comparaison, tout ce qui est recourbé comme l'anse d'un vase. Une anse d'intestin. || Petite baie peu profonde. ANSE, ANSÉATIQUE, VOY. HANSE, HANSÉATIQUE. * ANSÉ, ÉE, adj. Qui porte une anse, qui a la forme d'une anse. Croix ansée, croix environnée d'un cercle et suspendue à une anse; symbole usité chez les anciens Egyptiens. * ANSER, v. a. Garnir d'une anse. * ANSÉRINE (lat. anserinus), adj. f. Peau anserine, ANSPECT (an-spek. Angl. handspike) s. m. T. de mar. Levier dont l'extrémité est garnie d'une armature de fer. ANSPESSADE (ital. lancia spezzata), s. m. Dans l'ancienne armée française, bas officier d'infanterie subordonné au caporal. ANTAGONISME (ἀνταγώνισμα), s. m. Résistance que s'opposent deux forces, deux puissances contraires. || Fig. Opposition d'idées, de doctrines. ANTAGONISTE (ἀνταγωνιστής), s. m. Celui qui lutte contre. Un redoutable antagoniste. ANTAN (lat. ante, annus, s. m. L'année qui précède celle qui court. Il n'est plus usité que dans la locution: Je ne m'en soucie non plus que des neiges d'antan. ANTANACLASE (ἀντανάκλασις), S. f. En rhét. Répétition d'un même mot en des sens différents. ANTARCTIQUE (ἀνταρκτικός), adj. Qui est opposé au pôle arctique, c.-à-d. qui est au sud. || En hist. nat. Se dit d'animaux et de plantes qui habitent les contrées froides de l'hémisphère méridional. * ANTARÈS, s. m. Nom d'une étoile fixe de la première grandeur, qui est dans le corps du Scorpion. * ANTE, s. f. Avance en bois qu'on met aux ailes d'un moulin. || Antes, pilastres carrés qui accompagnent les jambages des portes, ou forment les angles d'un édifice. Se dit aussi de tous les ordres de pilastres d'encoignure. * ANTE-BOIS, S. m. Tringle mise sur le parquet d'une chambre, le long du mur, afin d'empêcher le frottement ANODIN, INE (ἀνώδυνος), adj. En méd. Qui calme la douleur. | S. m. Un anodin. || Fig. Remède anodin, moyen, ressource peu efficace, à cause que, en médecine, les remèdes anodins adoucissent plutôt le mal qu'ils ne le guérissent. || Vers anodins, couplets anodins, méchants vers, couplets sans esprit. Personnage anodin. I des meubles contre la paroi. On dit aussi anti-bois. |