Œuvres de Voltaire, Volume 36

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Lefèvre, 1829
 

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Fréquemment cités

Page 77 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 420 - J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons ; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie ; Ah ! qu'il eût mieux valu , plus sage et plus heureux , Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées * Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 392 - Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Page 454 - Là, de mon ennemi je saurai m'approcher ; Je percerai le cœur que je n'ai pu toucher ; Et mes sanglantes mains, sur moi-même tournées. Aussitôt, malgré lui, joindront nos destinées : Et, tout ingrat qu'il est, il me sera plus doux De mourir avec lui, que de vivre avec vous.
Page 111 - Paroît digne à vos yeux d'une autre récompense; , Si d'une mère en pleurs vous plaignez les ennuis, J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis, Peut-être assez d'honneurs environnoient ma vie * Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie, Ni qu'en me l'arrachant un sévère destin, Si près de ma naissance en eût marqué la fin.
Page 496 - Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable; Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable, Une merveille absurde est pour moi sans appas ; L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas.
Page 353 - Je les voyais tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être, Et tous trois à l'envi s'empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.
Page 126 - N'eut jamais aucun droit d'occuper cette place. CARLOS. Se pare qui voudra des noms de ses aïeux : Moi, je ne veux porter que moi-même en tous lieux : Je ne veux rien devoir à ceux qui m'ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.
Page 454 - Quel surcroît de vengeance et de douceur nouvelle De le montrer bientôt pâle et mort devant elle, De voir sur cet objet ses regards arrêtés Me payer les plaisirs que je leur ai prêtés!
Page 7 - Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! ARCAS Et depuis quand, seigneur, tenez-vous ce langage?

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