Étude sur la philosophie en France au XIXe siècle: le socialisme, le naturalisme et le positivisme. Saint-Simon, Charles Fourier, Pierre Leroux, Jean Reynaud, Gall, Broussais, Auguste Comte, ProudhonDidier, 1877 - 482 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Étude sur la philosophie en France au XIXe siècle: Le Socialisme et le ... Marin Ferraz Aucun aperçu disponible - 2016 |
Expressions et termes fréquents
animaux antithéisme assez Auguste Comte Broussais c'est-à-dire Cabet caractère cause cerveau Charles Fourier choses ciel cœur conception Condillac conscience conséquent considérations corps d'Auguste d'autres dernier devant développement devoir Dieu dignité dire disciples dit-il dix-huitième siècle doctrine effet éminents époque esprit facultés Fourier fouriérisme Gall général hommes humaine Icarie idées industriel intellectuelle Jean Reynaud justice Kant l'âme l'amour l'attraction l'éducation l'esprit l'état l'histoire l'homme l'humanité l'idée l'industrie l'ordre l'univers Leibniz liberté lieu lui-même Maine de Biran manière matérielle ment métaphysique monde morale mouvement moyen âge nature non-seulement organes passé passion pensée penseur phénomènes philosophie philosophie positive phrénologie physiologie physique Pierre Leroux politique positivisme premier principe progrès propriété Proudhon psychologie qu'un question raison Ravaisson réformateur religieux religion reste Révolution rien s'il saint Saint-Simon saint-simoniens science scientifique sens sensualisme sentiment sera seule simoniens simple sociale société sorte spéculations spirituel suivant système théisme théologique théorie tion travail très-bien vérité Victor Cousin voit
Fréquemment cités
Page 225 - Dans ces profondeurs étoilées où chaque poussière est un monde, l'immensité s'anime à nos yeux ; je ne puis distinguer les populations, mais je vois les fanaux qui les rallient et j'admire que les rayons que nous percevons ici soient aussi les rayons qui éclairent tous ces frères célestes. Nous respirons tous ensemble dans la même lumière. Comment n'être pas agité au fond de l'âme, à l'idée de tant d'êtres inconnus qui nous environnent, partageant avec nous le même temps, le même...
Page 6 - C'est la passion de la science et du bonheur public; c'est le désir de trouver un moyen de terminer d'une manière douce l'effroyable crise dans laquelle toute la société européenne se trouve engagée, qui mont fait tomber dans cet état de détresse.
Page 431 - Et maintenant te voilà détrôné et brisé. Ton nom, si longtemps le dernier mot du savant, la sanction du juge, la force du prince, l'espoir du pauvre, le refuge du coupable repentant, eh bien! ce nom incommunicable, désormais voué au mépris et à l'anathème, sera sifflé parmi les hommes. Car Dieu , c'est sottise et lâcheté; Dieu , c'est hypocrisie et mensonge ; Dieu , c'est tyrannie et misère; Dieu , c'est le mal.
Page 97 - Cent cultivateurs qui vont avec cent charrettes ou ânons, un jour de marché, perdre cent journées dans les halles et les cabarets, seraient remplacés par trois ou quatre chariots que deux hommes suffiraient à conduire et servir. Au lieu de trois cents cuisines exigeant trois cents feux et distrayant trois cents ménagères, la bourgade aurait une seule cuisine à trois feux et trois degrés de préparation pour les trois classes de fortunes; dix femmes suffiraient à cette fonction qui , aujourd'hui...
Page 118 - Les goûts dominants chez tous les enfants sont : 1. Le FURETAGE ou penchant à tout manier, tout visiter, tout parcourir, varier sans cesse de fonction; 2. Le fracas industriel, goût pour les travaux bruyants; 3. La singerie ou manie imitative; 4. La miniature industrielle, goût des petits ateliers; 5. L'ENTRAÎNEMENT PROGRESSIF du faible au fort.
Page 97 - Cent laitières qui vont perdre cent matinées à la ville seraient remplacées par un petit char suspendu portant un tonneau de lait. Cent cultivateurs qui vont avec cent charrettes ou...
Page 67 - Dans l'avenir, toute loi est la déclaration par laquelle celui qui préside à une fonction, à un ordre quelconque de relations sociales, fait connaître sa volonté à ses inférieurs, en sanctionnant ses prescriptions par des peines ou par des récompenses.
Page 61 - Votre infini , universel , exprimé dans son unité vivante et active , c'est l'amour infini , universel , qui se manifeste à nous sous deux aspects principaux, comme esprit et comme matière, ou, ce qui n'est que l'expression variée de ce double aspect, comme intelligence et comme force, comme sagesse et comme beauté.
Page 234 - ... christianisme; il n'y vit que des erreurs renouvelées d'hérésies d'autrefois, qu'il anathématisa comme contraires à la foi catholique. Sans entrer dans une discussion de théologie ou d'histoire , et en demeurant au point de vue de la philosophie , on peut se demander si entendre le ciel comme Jean Reynaud, en l'assimilant, au degré près, à la terre, ce n'est pas le supprimer; si ce n'est pas, en effet, supprimer le progrès même que de supprimer le terme; si faire disparaître l'absolue...
Page 12 - Dieu ne sont ni plus originales, ni mieux motivées que ses idées sur l'homme : « Le monothéisme, dit-il quelque part, était une invention générale, le physicisme est une observation générale convertie en principe. » Qu'est-ce que cela veut dire, sinon que l'existence de Dieu est une vaine imagination de l'homme, destinée à expliquer l'ensemble des phénomènes, et que la nature, avec ses lois générales, en est la seule explication satisfaisante ? A la vérité, il dit ailleurs : «...