Oeuvres complètes de Jean Racine, Volume 2Raymond et Ménard, 1811 |
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Expressions et termes fréquents
ACHILLE ACOMAT ÆGINE AGAMEMNON aime Allez amant amour Amurat ANTIOCHUS ARBATE ARCAS ARICIE ARSACE assez ATALIDE avoit Bajazet BÉRÉNICE cacher Calchas CENONE cher chercher ciel CLYTEMNESTRE cœur connois courroux crime cruel dessein dieux dis-je discours douleur enfin ennemi ENONE époux ÉRIPHILE esclave étoit expirer fatal fille fils flamme foible foiblesse frère funeste fureur gloire grace Grecs haine Hélas héros heureux HIPPOLYTE hymen infortunée IPHIGÉNIE ISMÈNE j'ai jamais jour l'aime l'amour l'autel l'empire l'ingrat laisse larmes Lesbos lieux loin longtemps m'en Madame mains malheur MITHRIDATE moi-même MONIME mort mortels Mycène OSMIN parler paroître PAULIN pensée père perfide péril peut-être Pharnace PHEDRE PHÉNICE PHOEDIME pleurs pouvoit prêt prince prompt puis-je reine rival Romains Rome ROXANE sais sang SCÈNE PREMIÈRE secret Seigneur seul soins sort soupirs sultan tendresse THÉRAMÈNE THÉSÉE TITUS tragédie trahi tremble trépas Trézène triste trouble ULYSSE vais venger veux voeux vois vous-même Xipharès yeux ZAÏRE ZATIME
Fréquemment cités
Page 27 - Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Page 371 - J'ai conçu pour mon crime une juste terreur : J'ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur ; Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, Et dérober au jour une flamme si noire : Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats ; Je t'ai tout avoué ; je...
Page 321 - Vous ne démentez point une race funeste; Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste : Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa mère un horrible festin.
Page 368 - Ariane, ma sœur! de quel amour blessée Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée!
Page 412 - Mes crimes désormais ont comblé la mesure : Je respire à la fois l'inceste et l'imposture : Mes homicides mains, promptes à me venger, Dans le sang innocent brûlent de se plonger. Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue?
Page 420 - Prenez garde, seigneur : vos invincibles mains Ont de monstres sans nombre affranchi les humains ; Mais tout n'est pas détruit, et vous en laissez vivre Un... Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre.
Page 385 - J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même, Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison.
Page 385 - Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle.
Page 425 - Le ciel, dit-il , m'arrache une innocente vie. « Prends soin après ma mort de la triste Aricie. « Cher ami , si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa Captive;
Page 384 - Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée. Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers. Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du Dieu des morts déshonorer la couche"; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche. Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi. Tel qu'on dépeint nos Dieux, ou tel que je vous voi.