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AQUA DE PALO, ville de l'ifle de S. Michel, l'une des Açores : elle eft affez mal peuplée, felon Davity, ¿. I, p. 209.

AQUA DOLCE. Voy. ACQUA DOLCE & ATYRAS.
AQUÆ. Voyez Bade 5.

AQUÆ, ancienne & petite ville de l'Espagne Tarraconnoife, maintenant CAZALEGAS, bourg dans la nouvelle Caftille, proche le Tage & la ville d'Evora. * Baudrand, éd. 1682.

1. AQUÆ ALBENSES, ville d'Afrique, dans la Mauritanie Sitiffenfe. Elle a été autrefois ville épiscopale. *Baudrand, éd. 1682.

2. AQUÆ ALBENSES, ville d'Afrique dans la Byzacene. La conférence de Carthage fait mention d'Honorius & de Januarius, évêques de cette ville.

AQUÆ APOLLINARES, felon Baudrand, lieu fameux dans la Toscane, entre Rome & l'ancienne Cofa, à 34 milles de la premiere, & à 27 de celle-ci, proche le Col de l'Argentiere.

AQUÆ AUGUSTÆ. Voyez DACQS.

AQUÆ BALISSA, petite ville de la baffe Hongrie, que quelques-uns prennent maintenant pour la petite ville de SELLE, à l'occident de Cinq Eglifes, dont elle est éloignée de cinq milles de Hongrie. * Baud. éd. 1682. AQUÆ BIGERRONUM. Voyez BAGNERES I. AQUÆ BILBILITANORUM. C'étoit autrefois un lieu fameux de l'Espagne Tarraconnoife, dans le pays de Bilbilis. Il est maintenant du royaume d'Aragon, & s'appelle os Banos de Alhama, proche l'endroit où étoit l'ancienne ville de Bilbilis, que l'on nomme à préfent Banbula. Voyez ALHAMA 3. *Baud, éd. 1682.

AQUÆ BILLICHUM, aujourd'hui WASSERBILLICH, bourg des Pays-Bas, dans le duché de Luxembourg, au confluent de la Mofelle & du Sour, vers les confins du territoire de Tréves. * Baud, éd. 1682.

AQUÆ BORBONE. Voy. BOURBON-LES-BAINS. 1. AQUÆ CALIDE. Ortelius & Léandre difent CALA, & Strabon BALA. Ce dernier met ces bains dans la Toscane, proche de Viterbe, à trois milles de Phiscon, aujourd'hui monte Fiascone. Ces bains font maintenant de la province du Patrimoine, & s'appellent, 1. BAGNI DI BALLICANO. * Baud, éd. 1682.

2. AQUÆ CALIDE. Voyez AIGUEPERSE.

3. AQUÆ CALIDÆ, ancienne ville d'Afrique, dans la Numidie proprement dite. Cette ville eft entierement détruite.

4. AQUÆ CALIDE. Voyez Bagnols.
5. AQUE CALIDE. Voyez Bath.

;

6. AQUA CALIDA CILINORUM, ville de l'Espagne Tarraconnoife, felon Ptolomée. C'est l'Aqua CELINA d'Antonin, & l'AMPHILOCHIA de Strabon. Quelques-uns croyent que c'eft Bayonne dans la Galice d'autres, avec plus de vraisemblance, difent que c'eft ORENSE, ville d'Espagne dans la Galice, appellée Auria, dans le recueil des conciles, dont l'évêque eft fuffragant de l'archevêque de Compostelle, & où l'on voit encore aujourd'hui des bains, dont les eaux chaudes & fort falutaires ont donné le nom à la ville. Elle eft fituée, felon Nonnius fur le Minho, à l'orient d'hiver de la ville de Compostelle, dont elle eft éloignée de 14 lieues d'Espagne, de même que d'Oviedo, du côté du midi. Cependant Grégoire de Argatz traduit Aqua Calida Cilinorum, par Caldas, dont il fait un bourg de la Galice fitué fur le Minho, proche de Ribadavia. * Baud, éd. 1682.

AQUÆ CAROLINA. Voyez CARLSBAD. AQUÆ CONVENARUM. Voyez COMINGE. AQUÆ CUTILIÆ, felon Baudrand, petit lac, ou plutôt étang dans le pays des Sabins, le même que AQUÆ SABINE de Pline & de Denys. Strabon l'appelle AQUÆ COTISCOLIA. C'eft maintenant, felon Cluvier, le Pozzo Ratignano, proche du bourg de Cotila.

AQUÆ DURÆ, felon Baudrand, lieu de l'Espagne Bétique, dont il eft fait mention dans les auteurs du moyen âge. C'eft maintenant ALCALADEL RIO, bourg de l'Andaloufie, proche de Séville.

AQUÆ FLAVIE. Voyez CHAVES.

AQUÆ HELVETIORUM. Voyez BADE 3. AQUÆ HIPSITANÆ. Voyez FORDINGIANO. AQUÆ LETINATA. Baudrand en fait une ville de Sardaigne, & dit que ce n'eft maintenant qu'un bourg, appellé Sardara. Il cite pour garant Franc. de Vic. 1. AQUÆ LUPIÆ. Voyez GUADALOUPE I. 2. AQUÆ LUPIÆ. Voyez GUADALOUPE 2. AQUÆ MATTIACE. Voyez WEISBADEN. AQUÆ MORTUA. Voyez AIGUESMORTES. AQUÆ NEAPOLITANÆ, ancienne ville de Sardaigne d'une petite étendue, felon Baudrand: il dit qu'elle eft maintenant détruite, & qu'elle étoit fituée auprès de Villafor, & cite pour garant Franc. de Vic.

AQUÆ NISINEÆ, ou mieux peut-être, dit Baudrand, LANCINE & ALISINCUM, petite ville de la Gaule Lyonnoife, que l'on croit être Bourbon-Lancy. Voyez BOURBON-LANCY.

AQUÆ ONESIORUM. C'eft le même lieu que AquÆ CONVENARUM, felon Surita, dit Baudrand. Voyez Co

MINGE.

AQUÆ PATAVINE. Voyez ABANO.

AQUÆ PENSILES. Voyez le LAC, PESOL.

AQUÆ QUINTIANE. Prolomée dit que c'étoit au trefois une petite ville de l'Espagne Tarraconnoise, quelques uns croyent que c'eft ANCIAENS, château de Portugal. D'autres, dit Baudrand, veulent, & peut-être avec plus de raifon, que ce foit SARRIA, ville fituée fur une petite riviere de même nom, au midi de la ville d'Oviedo, dont elle est éloignée de trois lieues.

AQUÆ REGIÆ, ancienne ville d'Afrique felon Antonin, elle étoit épiscopale,& fon évêque étoit fuffragant de l'archevêque de Carthage. Ce n'eft plus maintenant, felon Marmol, qu'un village fitué entre Adrumnette & Suffetula, appellé Casalromol.

AQUÆ SABINE. Voyez AQUÆ CUTILIÆ.

AQUÆ SALVIE, lieu fameux à trois milles de Rome, où S. Paul fouffrit le martyre. On y a bâti depuis un monaftere fous le nom de S. Vincent & de S. Anastase. On l'appelle aujourd'hui l'ABBAYE DES TROIS FONTAINES, ou ad Aquas Salvias; & vulgairement LE TRE FONTANE. Cette abbaye eft indépendante d'aucun diocèfe. Elle poffédoit autrefois le comté d'Anfedonia; mais elle l'a cédé à la république de Sienne.

AQUÆ SALUTARES. Voyez AQUA BILBILITANO

RUM.

AQUÆ SEGESTÆ. L'ancien itinéraire marque deux endroits de ce nom, l'un entre Orléans & Sens, inter Genabum & Agendicum; l'autre entre S. Paulien & Lyon, inter Revefionem & Lugdunum. Nicolas Sanfon croit que le premier eft Montargis, & le fecond S. Jean de Bonnefons. * Notes manuscrites du Pere Sanadon.

AQUÆ SICCÆ. Nicolas Sanfon, & Philippe Labbe prétendent que ces eaux étoient près de Cazeres, entre Toulouse & S. Bertrand de Cominge. * Notes manuscrites du P. Sanadon.

AQUÆ SOLIS. Voyez BATH & EAU DU SOLEIL. AQUÆ SPERTIÆ. Voyez AIGUEPERSE. AQUÆ STATELLE. Voyez Acqui. AQUÆ SUESSANÆ. Voyez Mondragone. AQUÆ TARBELLICÆ. Voyez DACQS. AQUÆ TAURINE. Voyez AQUENSES. AQUÆ VETERES. Voyez OUDEWATER. AQUÆ VOCONIS ou VoCONIA. Voyez VICH. AQUAFORTE, port de l'ifle de Terrencuve, dans l'Amérique feptentrionale fur la côte orientale de la presqu'ifle qui eft au levant méridional de l'ifle, proche du port Formofe. Son entrée eft fort étroite, felon de Laet, Indes Occid. l. 2

, c. 3.

Comme cette ifle eft préfentement aux Anglois, les noms font presque tous changés. La carte que A. Mol. en a dreffée, porte Fermowes au lieu de Forinofe, & marque tout auprès Varswater bay, qui pourroit bien être le port d'Aquaforte de de Laet.

,

AQUALAGNA, Aqualania, château d'Italie, au duché d'Urbin au bord occidental du Cantiano, à cinq milles, au feptentrion de Cagli, & au levant de M. Falcone. Il eft détruit, & n'eft remarquable que par

AQUÆ GRADATÆ. Voyez au mot AD 7, l'art. AD la bataille que perdit en cet endroit Totila, qui y fut

AQUAS GRADATAS.

AQUÆ GRANI. Voyez Aix LA CHAPELLE.

AQUÆ GRATIANÆ. Voyez Aıx 2.

bleffé à mort, en combattant contre Narfès. * Baudrand, éd. 1705. Magin, Ital,

AQUALAQUE, ou ACHALAQUE, bourg & contrée de Tome I.

V v

l'Amérique feptentrionale, au couchant de la Caroline, proche du grand lac de Tomi. Sanfon met Achalaque, village vers la fource de la riviere des Apalaches. * Corn.

dict.

AQUALATUM. Voyez IGUALADA.

AQUALONGA, abbaye d'hommes de l'ordre de Cîteaux, en Italie, dans le Vigevanasc, diocèfe de Vigevano. Lorsqu'on établit cet évêché, en 1529, on y unit l'abbaye dont il eft ici question.

AQUA NEGRA. Voyez ACQUA NEGRA 1 & 2. AQUAPENDENTE, petite ville d'Italie dans l'état de l'Eglife, dans la province du Patrimoine. On la nomme en latin Acula Aquula & Aqua Taurine. Elle eft fituée fur une côte près de la riviere de Paglia, qu'on y paffe fur le pont Grégorien. Cette ville affez grande, mais mal peuplée, fut érigée en évêché en 1650, par le pape Innocent X, au lieu de la ville de Caftro qu'il fit ruiner entierement. Elle n'eft qu'à cinq milles des frontieres de l'état du Grand Duc & du Siennois, à fix milles du lac de Bolfena au nord, & presque à une égale distance de xii mille pas, entre Orviete à l'orient, & Soana à l'occident, felon Baudrand, qui dit l'avoir plufieurs fois obfervé. Long. 29, 28, latit. 42, 43.

AQUA-PULCHRA. Voyez AIGUEBelle.
AQUARIA. Voyez ACQUARIA.

AQUARICO ou AQUARICCA. Voyez AGUARICO.
AQUA-SPARSA. Voyez AIGUEPERSE.
AQUA-SPARTA. Voyez ACQUA Sparta.
AQUATASCIA. Voyez ALMO I.

AQUATULCO, port de la Nouvelle Espagne en
Amérique, dans la province de Guaxaca. Voyez AGUA-

TULCO.

1. AQUAVIVA. Voyez ACQUAVIVA I. 2. AQUAVIVA. Voyez ACQUAVIVA 2. 3. AQUAVIVA. Voyez ACQUAVIVA 3.

4. AQUAVIVA ou AQUAVIA, ville de la haute Hongrie, felon Antonin, aujourd'hui FUEZEL, dit Baudrand, ou TEPLICZA, petite ville de Stitie aux confins de la Hongrie, à l'orient de Pettaw, dont elle est éloignée de 20 milles; il cite Lazius. * Baud. éd. 1682.

*

5. AQUAVIVA, AIGUEVIVE, bourg de France dans la province de Touraine, avec abbaye, à deux lieues de Montrichard en tirant vers le midi. Baud, éd. 1682. 6. AQUAVIVA, ancienne ville épiscopale d'Italie de la province de Rome, & dans le patrimoine de S. Pierre. Elle étoit fituée sur l'ancienne voie Flaminienne, au pied du mont Soracte, entre Rignano & la ville Caftellana, un peu au-delà de l'hôtellerie de Stabia. Ce n'eft plus maintenant qu'une église dédiée à Ste. Marie de Aquaviva, ainfi nommée à caufe d'une fource très-abondante qui fe voit tout auprès. * Baudr. éd. 1682.

AQUELONDE. Voyez AQUILONDA 1 & 2. AQUEMBOE. Voyez ACAMBOU. AQUENSES TAURINI, peuple d'Italie. Pline, 7. 2, c. 5, en fait mention; & le P. Hardouin dit qu'ils étoient ainfi nommés, à caufe des eaux ou bains furnommés Taurina près de Civita Vecchia.

1. AQUENSIS, fiége épiscopal d'Afrique, dans la Mauritanie Céfarienfe, felon la notice épiscopale d'Afrique.

2. AQUENSIS, fiége épiscopal d'Afrique, dans la Byzacene. La conférence de Carthage fait mention de Cresconius & Victorianus, évêques de cette ville.

AQUENSIUM CIVITAS. Voyez DAQS.

1. AQUI ou AQUITA, petite ville du Japon, dans la partie méridionale de l'ifle ou presqu'ile de Niphon, & dans le pays de Jamaistero. Elle eft capitale de l'état ou principauté de ce nom, entre les royaumes de Bingo au levant, & Swo au couchant, & entre les villes de The mo & d'Amanguchi, felon le P. Antoine-François Cardin, cité par Baudrand, éd. 1705. Ce nom eft écrit AKI par Reland, fur fa carte du Japon. Long. 149, 40. latit. 34, 20.

2. AQUI ou AKI, royaume ou principauté du Japon. Voyez l'article précédent.

3. AQUI. Voyez Acqui.
AQUIABENSIS, fiége épiscopal d'Afrique, dans la
Byzacene. La conférence de Carthage fait mention d'un
Reftitutus Aquiabensis.

AQUIANUM ou AQUINUM, nom latin d'EVIAN.
Voyez ce mot.

AQUICALDENSES, ancien peuple de l'Espagne Tarraconnoife. Pline, 4. 3, c. 3, les nomme ainfi. Ptolomée, l. 2, c. 6, dit 'dara depuis, fes interpretes Aqua Calida. C'eft préfentement CALDES, à quatre lieues de Barcelone. Ce peuple faifoit partie des Aufetains.

AQUIFLAVIENSES. Voyez CHAVES.

AQUIGAN, ifle de l'Océan oriental, & l'une des ifles Marianes. Corneille ajoute que les Portugais la nomment depuis peu l'ifle de Saint-Ange. Ses copiftes l'ont trompé par leur négligence, & lui ont fait faire un double article vicieux. Il avoit beaucoup mieux dit à celui d'AGUIGAN, & devoit s'en contenter. Voyez AGUIGAN.

AQUIGIRES (les), peuple de l'Amérique méridionale, au Bréfil; ils font avancés dans les terres vers la capitainie du Saint-Esprit, felon de Laet & plufieurs autres. * Baudrand, éd. 1705.

AQUIGNI ou ACQUIGNI, AQUINIACUM, bourg de France en Normandie, à une lieue de Louviers, à quatre d'Evreux, & à fix de Rouen, avec titre de baronnie. Il eft fitué fur l'Eure, & cette riviere avec un ruiffeau, qui a fa fource à un demi-quart de lieue du château d'Aquigni, forme une ifle où l'on voit une églife paroiffiale, qui porte le titre de Sainte Cécile, celle du prieuré, le château, & le gros des maifons du bourg. On conferve dans l'églife du prieuré une partie du chef de faint Maur, facré évêque par le pape Damafe, & celui de faint Venerand, diacre, dans des bustes de bois doré. C'étoient deux freres jumeaux qui fouffrirent le martyre, & furent décapités le même jour dans le territoire d'Aquigni. On transporte leurs reliques à Evreux, dans les nécesfités publiques, pour les expofer à la vénération des fideles, dans la cathédrale de cette ville. * Memoires dreffés fur les lieux en 1702.

I. AQUILA, riviere de la Scythie, fi nous en croyons
Noel le Comte dans fa Mythologie, l. 4, c. 6, où il cite
Hérodote & Agrætas. Le Scholiafte d'Apollonius, in l. 3
Argon. la nomme auffi & la met près du Caucafe.
2. AQUILA MAJOR, &

3. AQUILA MINOR, lieux de la Mauritanie Tingitane. Voyez au mot AD l'article AD AQUILAS.

4. AQUILA, ville d'Italie, dans l'ancienne Toscane. C'eft préfentement AQUAPENDENTE.

5. AQUILA. Sozomene, Zofime & Califte ayant nommé ACYLIS une riviere dont les eaux s'écoulent dans la mer Adriatique, leurs interpretes l'ont rendu par AQUILA ou même par AQUILUS. Cette remarque eft d'Ortelius, au mot ISTER.

6. AQUILA, l'un des noms du Nil, fleuve d'Ethiopie & d'Egypte. Voyez le NIL.

7. AQUILA, ville du royaume de Naples, dans l'Abruzze ultérieure. On croit que c'eft l'AMITERNUM des anciens; mais cela n'eft pas exactement vrai, com me on peut voir à l'article AMITERNUM. Cette ancienne ville, dont un village nommé AMITERNO, conferve encore le nom & la place, étoit à près de quatre milles au nord de la ville d'Aquila, felon Magin. La nouvelle ville d'Aquila eft fur une montagne au bord de la riviere de Pescaire, vers les fources de cette riviere, avec un ancien château & un évêché, qui étoit fuffragant de Chieti, mais à préfent exempt de fa jurisdiction, & ne relevant que du Saint-Siége: c'eft une des principales & des plus peuplées de ces quartiers-là, & elle s'eft accrue des ruines d'Amiternum & de Furconium. Elle eft à foixante & dix milles d'Ancone au midi, en paffant du côté de Naples, & à foixante milles de Rome au levant d'été, à feize milles des confins de l'état de l'Eglife, proche du mont Apennin. Baudrand, de qui j'emprunte ces diftances, dit que les François l'appellent l'AIGLE, & fes habitans les AQUILAICH. Le 2 de Février 1703, un tremblement de terre fit de grands dégats dans cette ville. Ses habitans, qu'un premier tremblement de terre avoit obligés de s'enfuir, y étant rentrés pour allifter au fervice le jour de la Purification, les fecouffes recommencerent avec une telle violence, qu'il en périt 2400, outre 1500 qui furent dangereufement bleffés. Huit cens perfonnes y furent englouties dans la feule églife de faint Dominique. Les religieux de faint François, qui étoient alors au réfectoire, y furent écrafés. Le palais du tribunal de la royale Audience fut entiérement détruit, ainfi que la plus grande partie des monafteres. Au milieu des ruines de celui des Célestins, on trouva entier le corps de faint Célestin,

pape V. du nom, leur fondateur. La plupart des maifons furent abattues, & les murailles de la ville fort endommagées. Long. 31, 15› latit.

42, 20.

Un auteur moderne, & qui eft Napolitain, prétend que ce fut l'empereur Frederic II. qui bâtit cette ville des débris d'Amiterno & de Furcone, & lui donna le nom d'Aquila, pour faire allufion à l'aigle impériale.* Matheo Egitio, lett. à Lenglet Dufresnoy.

8. AQUILA, nom latin de L'AIGLE, ville de France en Normandie.

9. AQUILA, nom latin d'AYTON, dans la Livadie. AQUILAMO, fort de l'ifle Gilolo, dans la mer des Indes. C'est un des trois que les Espagnols poffédoient lorsque les Hollandois firent la conquête des Moluques. Voici comment l'auteur, qui en a continué l'hiftoire, parle, t. 3, p. 152, de ce fort. Ce n'étoit, dit - il, qu'un baftion avec une batterie de deux pièces de canon feulement, fur la côte occidentale de l'ifle, vis-à-vis de Machian: du refte il n'y avoit pas plus de maifons que dans un hameau. Elles étoient pourtant entourées de murailles, comme fi c'eût été une petite ville agréable par fa fituation, qui étoit fur le bord d'une petite riviere. Ces maisons étoient habitées par des naturels du pays, par quelques Espagnols & par quarante Tydoriens, que leur roi y tenoit pour recueillir des vivres & les lui envoyer. On voit bien que c'eft de ce lieu que Corneille a voulu parler dans l'article qu'il fait de la ville d'Aquilano dans l'ifle de Solor. Le refte des deux articles s'accorde affez.

AQUILARIA. D'Ablancourt rend ce nom en françois par AQUILAIRE. Céfar en fait mention, (Bell.civil. l. 2, c. 23.) mais les critiques ne s'accordent pas affez fur ce qu'il en dit. Quelques exemplaires portent : Apellit ad eum locum qui appellatur Aquilaria. Hic locus abeft à Clupeis paffuum XXII. millia, habetque non incommodam atate ftationem & duobus eminentibus promontoriis continetur. C'eft-à-dire : Il aborda au lieu nommé Aquilaria: ce lieu eft à XXII. mille pas de Clupée : la rade y eft affez bonne durant l'été, parce qu'elle eft abriée de deux grands caps. Mais il y a des exemplaires qui portent XII. au lieu de xx11. & d'Ablancourt a pris un milieu, en réduifant XXII. milles à cinq ou fix lieues françoises.

AQUILÉE, ville d'Italie dans le Frioul: elle étoit autrefois très-floriffante, maintenant elle eft ruinée. Les Allemands la nomment AGLAR. Les Italiens fe fervent du nom latin AQUILEIA. Voyez Cluv. Ital. ant. l. 1, p. 179. On l'a auffi appellée AQUILIA en quatre fyllabes, AQUILEGIA & AQUILA. Etienne le géographe l'appelle ACYLIA, & Ortelius trouve qu'on l'a auffi nommée RoMATIANA. Voyez ce mot. Elle eft presque au milieu, entre Grado au midi & Palma au feptentrion, à une distance de quatorze milles de l'une & de l'autre, ainfi qu'entre Trieste à l'orient, & Concordia ville ruinée à l'occident, vers les 45 degrés 55 m. de latit. & le 31 d. 20 m. de longit. Strabon, l. 5, dit que les Romains l'avoient bâtie pour réprimer les barbares qui habitoient plus haut, c'eft-à-dire vers les montagnes des Alpes. Ils en firent une colonie Romaine. Velleius Paterculus, 7. 1; Pline, l. 3, c. 18; Ptolomée, l.3, c. 1, lui donnent cette qualité. Mela, 1.2, c. 4, lui donne celle de riche. L'empereur Julien, dans fon discours fur les actions de l'empereur Conftantius, dit qu'elle étoit la plus commerçante de toute l'Italie; car, dit-il, d'un côté les Moéfiens, les Pannoniens & les Italiens, qui demeurent loin de la côte, y viennent acheter ce dont ils ont befoin. Strabon au livre cité, entre dans les détails de ce commerce. Hérodien, 1. 8, en parle fous l'empire de Maximin, l'an 238 de l'ére vulgaire, d'une maniere à en donner une grande idée. Elle fut long-tems regardée comme la clef de l'Italie: Aufone, dans fon poëme des villes célébres, ne trouve que huit villes dans tout le monde, qu'il veuille préférer à celle-ci. Ce font Rome, Conftantinople, Carthage, Antioche, Alexandrie, Trèves, Milan & Capoue. Elle fut la capitale d'un pays qui s'étendoit depuis les Pannonies jusqu'à l'Adda. Attila, roi des Huns, la prit & la faccagea fous l'empire de Valentinien III. & de Marcien. On peut lire fur cette deftruction ce qu'en difent l'histoire mêlée, -15, Jornandes, de reb. Goth. & Caffiodore, in Chronic. cela arriva l'an 452. Il paroît qu'elle ne perdit pas pour cela la dignité patriarchale; car Paul Diacre, de rebus Longobard. l. 2, c. 10, dit que lorsque les Lombards entrerent en Italie, ce qui arriva

7.

cent feize ans après la prise de cette ville par Attila, le bienheureux Paul, patriarche d'Aquilée, craignant leur barbarie, fe fauva dans l'ifle de Grado, & y emporta le tréfor de fon églife. Il faut conclure de ce pallage ou qu'Attila ne l'avoit pas détruite entiérement, ou qu'on l'avoit réparée en quelque maniere. Elle étoit très-fortifiée fous le regne de Louis IV, felon le témoignage de Luitprand, 1.2, 6. 4, & l. 3, c. 2; mais depuis qu'Attila l'eut ravagée, elle resta long-tems ouverte & fans aucunes murailles. Henri, duc de Baviere, la prit l'an 948, ce qui montre qu'il y avoit alors quelques fortifications. Cette ville n'a plus rien de fon ancienne splendeur. Elle eit arrofée du côté du levant par le Lizonfo, & au couchant par l'Anfa: elle eft en fi mauvais état par le mauvais air qu'on y respire, & par les ruines, qu'elle a de tous côtés & aux environs, qu'elle eft presque inhabita ble: ily a à peine trente-cinq maifons, & ce peu d'habitans n'y demeurent que l'hyver, excepté quelques pêcheurs qui profitent de la commodité des lagunes vorfines, dont elle n'eft qu'à trois milles. Le différend qui s'étoit élevé entre l'empereur & la république de Venife, au fujet des patriarches, a été terminé par la fuppreffion du patriarchat d'Aquilée. Ce diocèse a été partagé en deux archevêchés qui ont été établis, l'un à Údine, qui appartient à la république, & l'autre à Gorice, qui dés pend de l'Impératrice-reine. Cette érection s'eft faite en 1752. Long. 31, 5.latit. 45, 55. * Baud. éd. 1705. AQUILEGIA ou AQUILEIA. Voyez l'article précédent.

AQUILEIA NOVA. Voyez GRADO.
AQUILIA. Voyez AQUILÉE.

AQUILINA SILVA, ancien nom d'une forêt de France, appellée Iveline. Voyez ce mot.

1. AQUILONDA, ou plutôt AQUELONDE, lac d'Afrique, dans le Congo ou balfe Guinée, au royaume de Matamba. Il eft par le 41 d. de longitude, & par les 7 d. 30' de latitude méridionale.* Dellfie, Atlas.

2. AQUILONDA, ou plutôt AQUELONDA, riviere d'Afrique, dans le Congo: elle a fa fource au royaume de Matamba, dans le lac d'Aquelonde, d'où coulant vers le nord-ouest, elle atrofe une lifiere des terres du Dembo Amulaça, entre dans le Congo proprement dit, où elle traverfe le marquifat de Pango, & fe perd enfin dans la riviere de Coango. * Del'ljie, Atlas.

AQUILONIA, ville d'Italie, dans le territoire des Hirpins, felon Tite-Live, /. 10, c. 38, 41 & 44, & Ptolomée, l. 3, c. 1. Léandre croit que c'eft AGNONE, & Niger la prend pour ANGLONA. Volaterranus prétend qu'elle eft entiérement détruite. Ortelius fournit une let

tre

que lui avoit écrite de Rome Celfus Cittadinus fon ami: en voici la fubftance. Léandre fe trompe quand il croit qu'Aquilonia étoit au même lieu où eft aujourd'hui Agnone, car cette derniere eft dans le territoire des Frentani, auprès de Peligni: au-lieu-que, felon Ptolomée, l'autre étoit dans le pays des Hirpins, entre Bénévent, Luceria & Avellino. Niger fe trompe auffi; car Anglone eft une ville épiscopale, fur les frontieres de la Lucanie & des Brutiens. C'eft préfentement LA CEDOGNA, dans la principauté ultérieure, comme le font voir les itinéraires. Pline, l. 3, c, 11., en nomme les habitans Aqui

LONI.

AQUINAS, qui eft la ville d'Aquin, en Italie. AQUINATES. Voyez GALLIANI SALTES. AQUINCUM, ville de la baffe Pannonie, felon Ptolomée, l. 2, c. 16. Antonin en fait aufli mention. On dispute préfentement fi c'eft la ville de BUDE, capitale de Hongrie, ou CEPOL, fur le Danube. L'ortographe de ce nom eft fort variée. Antonin, dans deux ou trois routes confécutives, écrit ACINCUM. L'exemplaire du Vatican porte ACINQUO dans les deux premieres, & Bicinquo dans la troifiéme. Ammien Marcelin, l. 30, fait mention d'ACINCUM, & la notice de l'empire, fect. 57, y met une partie de la feconde légion Adjutrix. AQUIN en François

1. AQUINO en Italien, ville d'Italie, au royaume de Naples, dans la province de Labour : elle a un évêché fuffragant de l'archevêché de Capoue, mais exemt de fa jurisdiction. Elle eft réduite en village depuis qu'elle fut ruinée par l'empereur Conrad, en forte qu'elle n'a que trente-cinq maifons. L'évêque réfide ordinairement à Ponte-Corvo, qui n'en eft pas éloigné. Elle eft fituée Tome I. V v ij

fur le torrent de Melfi, qui se jette un peu plus bas dans le Gariglan, & eft à trois milles des frontieres de l'état de l'Eglife, & à cinq du Mont Caffin.* Baudrand, édit.

1705.

Cette ville a produit trois hommes illuftres, chacun dans leur état. Le plus ancien eft le poëte Juvénal, fameux par fes feize fatires. Le fecond eft l'empereur Pescennius Niger. Le troifiéme elt faint Thomas d'Aquin, furnommé l'ange de l'école, ou le docteur angélique. Né l'an 1224, il entra dans l'ordre de faint Dominique, dont il fut un des plus grands ornemens. Il mourut le 7 Mars 1274, âgé feulement de cinquante ans. Le pape Jean XXII. le canonifa en 1323; & Pie V. le déclara docteur de l'Eglife en 1567. Son corps fut transporté à Toulouse, l'an 1368, fous le pontificat d'Urbain VI. & eft confervé comme un précieux dépôt. * Corn. Did. Long.31, 23,latit. 41, 32.

y

2. AQUINO, port de l'ifle de S. Domingue. Voyez YAQUIMO.

AQUISCINCTUM. Voyez ANCHIN.
AQUIS-GRANUM. Voyez AIX-LA-CHAPELLE, &

NUAGERRA.

AQUISIRENSIS. La notice d'Afrique nomme Felix, évêque d'Aquifira, AQUISIRENSIS, & met ce fiége dans la Mauritanie Céfarienfe.

AQUIS REGIENSIS, fiége épiscopal d'Afrique; c'eft la même chofe qu'AQUA REGIA.

AQUITA, royaume, & ville du Japon.Voyez ACHITA. AQUITAÍNÉ, grand pays de l'ancienne Gaule, & l'une de fes quatre grandes parties dans la divifion que les Romains en avoient faite. Cette province a été ainfi nommée, felon Pline, Lib. 4, cap. 19, à caufe de la grande quantité des eaux minérales du pays. On lit auffi dans le même auteur, Lib. IV, cap. 17, que l'ancien nom donné par les Gaulois à ce pays, étoit Aremorica; car il fuppofe, dit Longuerue, Desc. de la France ane. & mod. part. 1, p. 167, que le nom Aquitania vient des

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, que

Romains & de la langue latine. Cependant nous lifons en plufieurs endroits des Commentaires de Céfar les Armoriques étoient des peuples qui habitoient fur l'Océan depuis l'embouchure de la Loire jusqu'à celle de la Seine; ce qui ne peut convenir avec les Aquitains, qui étoient alors bornés par la Garonne, d'où ils s'étendoient jusqu'aux confins d'Espagne : quelques-uns ont lu dans Pline Arecomica au lieu d'Aremorica; mais cette leçon ne paroît pas meilleure que celle que l'on voit dans les éditions communes de l'Hiftoire naturelle, parce que les Arécomiques étoient des peuples qui habitoient le long de la mer Méditerranée jusqu'au Rhône, & n'étoient pas voifins des Aquitains. Ainfi, comme aucun ancien n'a marqué le nom que les Gaulois donnoient en leur langue, à l'Aquitaine, il paroît impoffible d'établir ce nom tel qu'il doit être. Les François s'étant emparés de l'Aquitaine, lui continuerent fon même nom; mais par fucceffion de tems, ce nom fe corrompit: d'Aquitaine on fit QUITAINE ; de QUITAINE, QUIAINE; & de QUIAINE, GUIENNE, nom qui fignifioit d'abord l'Aquitaine en général, mais qui dans la fuite n'a fervi qu'à en défigner une partie.

L'Aquitaine, dit Berofe, fut gouvernée par fes rois (dont Galatheus fut le premier) jusqu'à l'année so, avant la naiffance de J. C. Jules Céfar ayant conquis les Gaules, l'Aquitaine paffa fous la domination des Romains, & y refta jusqu'au tems où les Viligots firent leur invafion dans les Gaules, fous l'empire d'Honorius.

Augufte, felon Briet, Paral. 2 part. 1.6, cap. 5, p. 348, augmenta cette province, & y joignit quatorze peuples qu'il avoit féparés de la Gaule Celtique; de forte que, felon Strabon, 1. 4, p. 190, c'étoit la Loire qui bornoit pour lors l'Aquitaine, au-lieu que c'étoit auparavant la Garonne. Et c'eft, fuivant la divifion des Gaules faite du tems d'Augufte, que le P. Briet a dreffé la table fuivante que je donne fans la garantir, non plus que les autres de ce Pere.

Illuro, & Olorum, & Civitas Oloronenfis, & Eloronenfis, en
Béarn.

LUGDUNUM CONVENARUM, enfuite Convenas & Convenæ,
Therma Onefiæ,

Turba ou Tarba, Civitas Bigerronum, ou Begerritanorum, ou
Bigerriorum,

Begorra ou Ager Bigerricus,

Calagorgis Civitas Conforanorum ou Confuaranorum,

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Aturrus, autrement Vicus Julius, autrefois Sontiatum, caput Aire.

Lactorium & Lectorium ou Lactoratium,

cèfes d'Ausch,.

de Lectoure & d'Aire.

Elufa caput

Elufatium ou Helufani,

Sontiatum,

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VELAUNI, les REVESIO, dans les fiécles fuivans Anicium & Pódium & Po- Le Puy en Vellay.
Vellay.

puli Vellaunii vel Vellæi,

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Pictonum Promontorium, felon quelques-uns

vel Pictavi, le Poitou.

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Clermont en Auvergne, felon quelques-uns, Gergoie avec le Bourbonnois.

Bourges en Berry.

Limoges.

Angoulême ou l'Angoumois,

Perigueux,

Saintes.

La Rochelle.

La Charante.

La pointe de la Tremblade.
L'ifle d'Oleron.

Poitiers.
Talmond.

Sico Portus, entre le Promontoire des Pictons & l'embouchure de Les Sables d'Olone, oui, felan la Loire,

On ne trouve que douze peuples dans cette table, quoique Strabon, 7. c. dife qu'on en fépara quatorze de la Gaule Celtique, pour les joindre à l'Aquitaine; mais peut-être y faut-il compter pour des peuples féparés ceux du Bourbonnois & de l'Angoumois, qui dans la table font marqués feulement, comme faifant partie, les uns de l'Auvergne, les autres du Limousin.

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Les Vifigots poffederent l'Aquitaine l'espace de quatre-vingt-dix ans, fous fix rois de leur nation, jusques environ l'an 509, que Clovis I. roi des François, les chaffa, & fe rendit maître de cette province, dont lui & fes fucceffeurs jouirent paifiblement. En 653, Eudes profitant de la foibleffe des rois de France, qui avoient laiffé ufurper toute l'autorité aux maires du palais, occupa, fous le nom de duc, toute l'Aquitaine, dont on lui avoit donné le gouvernement: fes fucceffeurs s'y maintinrent jusqu'au regne de Pepin, que Gaiffre, duc d'Aquitaine, après fept ou huit années de guerre, perdit la vie avec fes états, vers l'an 768. Ainfi l'Aquitaine retourna à la couronne de France, & y demeura jusqu'en 852, que Charles le Chauve l'érigea en duché, dont il revêtit Arnulphe, qui en fut le premier duc : fes fucceffeurs eu jouirent jusqu'en 1137, qu'Eléonore, héritiere de ce duché, l'apporta à la couronne de France par fon mariage avec Louis, qui régna fous le nom de Louis le jeune. Mais comme il la repudia, elle époufa Henri, duc de Normandie, qui fut roi d'Angleterre, fous le nom d'Henri II. L'Aquitaine paffa fous la domination des rois d'Angleterre, qui la pofféderent jusqu'en 1200, qu'elle retourna encore à la couronne de France par droit de confiscation, & y demeura jusques vers l'an 1255, le roi Saint Louis céda à Henri IV. roi d'Angleterre, le duché de Guienne, qui confistoit en trois fénéchauffées, favoir Bourdeaux, les Lannes & Bazas, avec la Saintonge, le Périgord, l'Agenois & le Limousin. Mais enfin ce même duché, avec les pays qui y étoient joints, faifant partie de l'Aquitaine, fut réuni à la couronne par Charles VII. en 1453, depuis lequel tems les rois de France ont été maîtres de toute l'Aquitaine. * Bouchet, Annal. d'Aquitaine, Epilogue des mutations.

que

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Il y a dans cette province fix archevêchés & quarantehuit évêchés, qui font

Archevêchés,

quelques-uns, Pornik,

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