Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volume 7

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Fréquemment cités

Page 243 - ... nous les avons toujours battus. On disait qu'ils ne fuyaient pas, mais nous leur en avons bien fait trouver la coutume. Je m'en vais présentement pour donner sur le siége qu'ils tiennent devant Conflandai, en laquelle sont nos gens, et ils sont bien trois mille âmes. Entre ci et jeudi , s'ils nous attendent, nous verrons, s'il plaît à Dieu, quels sont les mieux nourris.
Page 194 - ... en éprouverez. Ainsi donc , je vous prie et requiers par toute la bonne et parfaite amour que vous avez pour moi, de vouloir présentement vous conforter et prendre consolation , sur deux motifs : le premier, que la mort est commune à toutes gens , et plusieurs l'ont passée et passent en plus jeune âge; le second, que la mort que je souffrirai est sans cause, sans que j'aie fait , sans qu'on puisse trouver que j'aie fait chose pour laquelle je mérite la mort. Parquoi je...
Page 253 - Sire, pour les grandes grâces qui vous sont faites, faites-moi grâce et à mes pauvres enfants. Ne souffrez pas que pour mes péchés je meure en honte et en confusion, et qu'ils vivent en déshonneur, allant quérir leur pain. Si vous avez eu amour pour ma femme, votre cousine, qu'il vous plaise avoir pitié de son pauvre malheureux mari et de ses orphelins. Sire, ne souffrez pas qu'autres que votre miséricorde, clémence et piété soient juges de ma cause, ni qu'autres que vous, en l'honneur...
Page 165 - Craon, j'ai reçu vos lettres et les bonnes nouvelles que vous m'avez fait savoir , dont je vous remercie autant que je puis. Maintenant, il est temps de déployer vos cinq sens de nature , pour mettre le duché et comté de Bourgogne en mes mains. Pour ce , avec votre bande et le gouverneur de Champagne ' , si ainsi est que le duc de Bourgogne soit mort, mettez-vous dans lesdits pays, et gardez-les.
Page 253 - ... entière abolition et grâce. Sire, pour les grandes grâces qui vous sont faites , faites-moi grâce et à mes pauvres enfants. Ne souffrez pas que pour mes péchés je meure en honte et en confusion, et qu'ils vivent en déshonneur, allant quérir leur pain. Si vous avez eu amour pour ma femme, votre cousine, qu'il vous plaise avoir pitié de son pauvre malheureux mari et de ses orphelins.
Page 91 - Viutimille ou la dissolution des Castellane. Pendant tout le temps que durèrent ces négociations , le roi ne cessa de festoyer son oncle tout au mieux , et de regagner son amitié. Sachant tout ce qui pouvait lui plaire , il lui donnait tous les jours des fêtes et tâchait de le réjouir. Il le conduisait dans les foires , les marchés et les boutiques de la ville de Lyon ; il lui offrait en présent des joyaux, des pierres précieuses, des peintures, d'antiques médailles, des livres : toutes...
Page 83 - Bourgogne. Il appartient encore à la maison d'Autriche. Le troisième est bien moindre; il fut vendu à Lucerne, en 1492, au prix de cinq mille ducats, et passa de là en Portugal. Pendant que les Espagnols possédaient ce royaume, don Antonio, prieur de Crato, dernier descendant de la maison de Bragance qui avait perdu le trône, vint à Paris et y mourut. Le diamant fut alors acheté par Nicolas de Harlai , sieur de Sanci ; il a gardé son nom , et a fait longtemps partie des diamants de la couronne...
Page 116 - Les États furent effrayés d'une telle demande, et de cette obstination du Duc à se. perdre et à ruiner tout le pays de sa domination ; ils l'auraient conjuré de faire ,la paix ; mais il était difficile de lui en parler sans exciter sa fureur. On lui répondit en donnant de grandes louanges à sa fermeté ; néanmoins les États demandèrent à délibérer sur les demandes qui leur étaient faites. Le lendemain ils lui remontrèrent que les choses n'étaient pas telles que son ardeur et son...
Page 21 - Martin me soutiennent, j'irai en personne y porter remède. Mais si vous pouviez le faire maintenant, nul homme ne m'aurait rendu un si grand service. «Je vous prie, monsieur du Bouchage, mon ami, écrivez-moi souvent. Si le trésorier, le général des finances ou des officiers ne vous obéissent pas, ne renvoyez point la chose devant moi; destituez-les vous-même.

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