Satires de PerseImprimerie de D. Casterman, 1818 - 362 pages |
Fréquemment cités
Page 10 - Est modus in rebus, sunt certi denique fines, Quos ultra citraque nequit consistere rectum.
Page 207 - La pâle est aux jasmins en blancheur comparable; La noire à faire peur une brune adorable; La maigre a de la taille et de la liberté; La grasse est dans son port pleine de majesté; La malpropre sur soi de peu d'attraits chargée...
Page 204 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur la tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 221 - II a l'esprit , le cœur , le mérite , le rang , La vertu , la valeur, la dignité , le sang ; II est aimé des grands , il est chéri des belles : Jamais surintendant ne trouva de cruelles.
Page 170 - Hoc erat in votis : modus agri non ita magnus, Hortus ubi et tecto vicinus jugis aquae fons Et paulum silvae super his foret. Auctius atque Di melius fecere. Bene est. Nil amplius oro, Maia nate, nisi ut propria haec mihi munera faxis.
Page 122 - N'importe, lève-toi. — Pourquoi faire après tout? — Pour courir l'Océan de l'un à l'autre bout, Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre, Rapporter de Goa le poivre et le gingembre. — Mais j'ai des biens en foule, et je puis m'en passer...
Page 209 - Alidor ! dit un fourbe , il est de mes amis : Je l'ai connu laquais avant qu'il fût commis : C'est un homme d'honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre à Dieu ce qu'il a pris au monde.
Page 220 - N'en déplaise à ces fous nommés sages de Grèce , En ce monde il n'est point de parfaite sagesse : Tous les hommes sont fous, et, malgré tous leurs soins , Ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins.
Page 223 - l'appétit l'assaisonne. 0 fortuné séjour ! ô champs aimés des cieux ! Que , pour jamais foulant vos prés délicieux , Ne puis-je ici fixer ma course vagabonde , • Et , connu de vous seuls , oublier tout le monde...
Page 226 - Louvre être chif fié des pages ; Que Pline est inégal, Térence un peu joli, \ . Mais surtout il estime un langage poli. Ainsi sur chaque auteur, il trouve de quoi mordre. L'un n'a point de raison et l'autre n'a point d'ordre , L'autre avorte avant temps des œuvres qu'il conçoit. Or, il vous prend Macrobe et lui donne le toit.