De Jodelle à Molière: tragédie, comédie, tragi-comédie

Couverture
Hachette et cie, 1911 - 302 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 224 - Saintes douceurs du ciel, adorables idées, Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir ; De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir. Vous promettez beaucoup, et donnez davantage : Vos biens ne sont point inconstants, Et l'heureux trépas que j'attends Ne vous sert que d'un doux passage Pour nous introduire au partage Qui nous rend à jamais contents.
Page 224 - Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 234 - M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée...
Page 192 - Cela aideroit à tromper l'auditeur, qui , ne voyant rien qui lui marquât la diversité des lieux , ne s'en apercevrait pas , à moins d'une réflexion malicieuse et critique , dont il y en a peu qui soient capables, la plupart s'attachant avec chaleur à l'action qu'ils voient représenter.
Page 230 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 180 - Espagnols des sujets qui, traités dans notre goût » par des mains comme les vôtres, produiraient de » grands effets. Apprenez leur langue, elle est aisée; je » m'offre de vous montrer ce que j'en sais, et, jusqu'à » ce que vous soyez en état de lire par vous-même, de » vous traduire quelques endroits de Guillen de Cas
Page 261 - Sénèque , que M. de Corneille a pris ses plus beaux traits , a puisé ces grandes idées qui...
Page 224 - Félix m'immole à ta colère ; Qu'un rival plus puissant éblouisse ses yeux; Qu'aux dépens de ma vie il s'en fasse beau-père, Et qu'à titre d'esclave il commande en ces lieux : Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien. Je porte, en un cœur tout chrétien, Une flamme toute divine, Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 233 - PAULINE Que t'ai-je fait, cruel, pour être ainsi traitée, Et pour me reprocher, au mépris de ma foi, Un amour si puissant que j'ai vaincu pour toi ? Vois, pour te faire vaincre un si fort adversaire, 1595 Quels efforts à moi-même il a fallu me faire ; Quels combats j'ai donnés pour te donner un cœur...
Page 225 - C'est vous, ô feu divin que rien ne peut éteindre, Qui m'allez faire voir Pauline sans la craindre. Je la vois : mais mon cœur, d'un saint zèle enflammé, N'en goûte plus l'appas dont il étoit charmé, Et mes yeux éclairés des célestes lumières Ne trouvent plus aux siens leurs grâces coutumières.

Informations bibliographiques