Fontenelle, [B] Vie de Corneille. Supplément à la Vie de Corneille. Avertissement sur la tragédie du Cid. Le Cid. Horace. Cinna. Polyeucte, martyr. Pompée. Le menteur. La suite du MenteurLib. de Firmin Didot Frères, 1846 |
Expressions et termes fréquents
ACHORÉE acte Adieu ÆMILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César CHARMION cher CHIMÈNE chose ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON cœur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE ÉVANDRE FÉLIX flamme frère gåte GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'aime l'amour l'honneur L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE mérite mieux monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère sœur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Fréquemment cités
Page 230 - Et tu sais que, depuis, à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion ; Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire...
Page 230 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 118 - Combattre un ennemi pour le salut de tous, Et contre un inconnu s'exposer seul aux coups, D'une simple vertu c'est l'effet ordinaire : Mille déjà l'ont fait, mille pourraient le faire ; Mourir pour le pays est un si digne sort Qu'on briguerait en foule une si belle mort...
Page 35 - N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers? Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire...
Page 189 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur: Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Page 73 - Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre; Nous les pressons sur l'eau, nous les pressons sur terre, Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang, ' , Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient. Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre, et leur rend la vertu. , Contre nous de pied ferme ils tirent leurs alfanges *, De notre sang au leur font d'horribles...
Page 181 - Avec la liberté Rome s'en va renaître; Et nous mériterons le nom de vrais Romains, Si le joug qui l'accable est brisé par nos mains.
Page 299 - II m'ôte des périls que j'aurais pu courir, Et sans me laisser lieu de tourner en arrière, Sa faveur me couronne entrant dans la carrière; Du premier coup de vent il me conduit au port, Et sortant du baptême, il m'envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu'est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie 1 Mais que sert de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n'a pas encor touchés?
Page 232 - Apprends à te connaître et descends en toi-même. On t'honore dans Rome, on te courtise, on t'aime, Chacun tremble sous toi, chacun t'offre des vœux, Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux ; Mais tu ferais pitié même à ceux qu'elle irrite, Si je t'abandonnais à ton peu de mérite.
Page 74 - Disputent vaillamment et vendent bien leur vie. A se rendre moi-même en vain je les convie : Le cimeterre au poing ils ne m'écoutent pas; Mais, voyant à leurs pieds tomber tous leurs soldats, Et que seuls désormais en vain ils se défendent, Ils demandent le chef; je me nomme, ils se rendent. Je vous les envoyai tous deux en même temps : Et le combat cessa faute de combattants. C'est de cette façon que, pour votre service... SCÈNE IV.