Annales du musée et de l'école moderne des beaux-arts...: Tome complementaire, 1809. 1 vC. P. Landon, 1809 |
Expressions et termes fréquents
Agamemnon Alexandre amant amour Andromaque Anges Annales du Musée Antinoüs Arcas Assuérus Atalide Athalie Axiane Bajazet Bas sc Bas-relief Bérénice Britannicus Bruno Chaudet int Chloë ciel cœur Compl composition Croix cruel d'Achille d'Iphigénie déja desirer Dessin Devilliers dieux douleur Ecole bolonaise Ecole flamande Ecole florentine Ecole hollandaise Ecole romaine Ecole vénitienne Esther Etéocle fils François frère Galerie du Musée Gérard Girodet Girodet int Hermione Hippolyte int Le Bas Iphigénie Ire Coll Jean Jésus-Christ Joas Jocaste Karel Dujardin l'Amour l'Enfant Jésus Madame Madeleine Mantegna Marie de Médicis Martyre Miltiade Mithridate Moitte Monime mort Musée Napoléon Néron Normand sc nymphes Oreste Paul Véronèse Paysage peintre père Peyron Pharnace Phèdre pleurs Polynice Portrait Porus Poussin prince Projet Prud'hon Psyché Pyrrhus Rome Roxane sainte Sainte-Famille sang sc Planche scène seigneur SERANGÉLI Statue Sueur sujet tableau Titus Vénus Virgile Vue d'Italie Vue des environs Xipharès XVII yeux
Fréquemment cités
Page 55 - Tes remords te suivront comme autant de furies; Tu croiras les calmer par d'autres barbaries; Ta fureur, s'irritant soi-même dans son cours, D'un sang toujours nouveau marquera tous tes jours. Mais j'espère qu'enfin le ciel, las de tes crimes, Ajoutera ta perte à tant d'autres victimes; Qu'après t'être couvert de leur sang et du mien, Tu te verras forcé de répandre le tien; Et ton nom paraîtra dans la race future, Aux plus cruels tyrans une cruelle injure.
Page 121 - O mon fils, de ce nom j'ose encor vous nommer, Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes. Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas! vous ignorez le charme empoisonneur. De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse.
Page 90 - Perfide, je le voi : Tu comptes les moments que tu perds avec moi! Ton cœur, impatient de revoir ta Troyenne, Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée; Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié. Porte au pied des autels ce cœur qui m'abandonne : Va, cours;...
Page 90 - Les moments me sont chers ; écoutez-moi, Thésée : C'est moi qui, sur ce fils chaste et respectueux, Osai jeter un œil profane, incestueux. Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste : La détestable Œnone a conduit tout le reste.
Page 55 - Que dis-je? Cet aveu que je te viens de faire, Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ? Tremblante pour un fils que je n'osais trahir, Je te venais prier de ne le point haïr. Faibles projets d'un cœur trop plein de ce qu'il aime!
Page 90 - Réserve à d'autres yeux la gloire de vous plaire, Achevez votre hymen, j'y consens; mais, du moins, Ne forcez pas mes yeux d'en être les témoins. Pour la dernière fois je vous parle peut-être ; Différez-le d'un jour, demain vous serez maître Vous ne répondez point?...
Page 90 - Furieuse, elle vole, et, sur l'autel prochain, Prend le sacré couteau, le plonge dans son sein. A peine son sang coule et fait rougir la terre, Les dieux font sur l'autel entendre le tonnerre; Les vents agitent l'air d'heureux frémissements...
Page 121 - Entre le pauvre et vous , vous prendrez Dieu pour juge Vous souvenant , mon fils , que caché sous ce lin , Comme eux vous fûtes pauvre , et comme eux orphelin JOAS, au milieu de la table , ayant la main sur le livre saint.
Page 90 - Sans que ta mort encor, honteuse à ma mémoire, De mes nobles travaux vienne souiller la gloire. Fuis : et, si tu ne veux qu'un châtiment soudain T'ajoute aux scélérats qu'a punis cette main, Prends garde que jamais l'astre qui nous éclaire Ne te voie en ces lieux mettre un pied téméraire. Fuis, dis-je; et, sans retour précipitant tes pas , De ton horrible aspect purge tous mes états.
Page 115 - N'at-il que des États qu'il me puisse donner ? Depuis quand croyez-vous que ma grandeur me touche ? Un soupir, un regard, un mot de votre bouche, Voilà l'ambition d'un cœur comme le mien : Voyez-moi plus souvent, et ne me donnez rien.