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Inscrits: 968. - Votants: 961.

Bulletins blancs ou nuls : 54.

MM. Bougues, ancien député, radical.....

732 Elu. Une centaine de voix s'étaient portées sur différentes personnalités qui n'avaient, d'ailleurs, pas posé leur candidature. C'est ainsi que 37 suffrages s'étaient réunis sur M. Piou, 60 sur M. Bascans, 14 sur M. Cazel.

Il s'agissait de remplacer M. Abeille, sénateur, radical, décédé. M. Abeille, ancien député, avait été élu sénateur au renouvellement du 3 janvier 1897. Il avait été nommé le second, sur quatre élus, de la liste radicale, par 501 voix, alors que le premier candidat de la liste républicaine en obtenait 478.

L'élection législative eut licu dans l'arrondissement de Jonzac (Charente-Inférieure) et se termina ainsi :

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Suffrages exprimés: 19.646.

MM. Larquier, maire de Jonzac, procureur de

la République à Melle, républicain...

Marchand, nationaliste

10.391 Elu. 9.246

L'élection de M. Marchand avait été annulée par la Chambre. Au scrutin de ballottage du 11 mai dernier, M. Marchand avait obtenu 10.179 voix, chiffre contesté, contre 10.172 à M. Pommeray, député sortant, républicain, qui s'était retiré.

Le 14 septembre eut lieu dans le département de la Drôme une élection sénatoriale partielle, dont voici le résultat:

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MM. Maurice Faure, vice-président de la Cham

bre des députés, rad..

Bulletins blancs ou nuls.
Voix diverses...

657 Elu. 78

8

Il s'agissait de remplacer M. Bizarelli, décédé. M. Bizarelli, ancien député radical de Valence (2e circonscription), avait été élu par 666 voix sur 714 votants, le 9 avril 1899, en rem

placement de M. Emile Loubet, élu Président de la République le 18 février précédent.

Le 21 septembre, eut lieu dans la re circonscription de Libourne (Gironde) une élection législative dont voici le résultat:

Inscrits: 19.294.- Volants: 16.228.

MM. Joseph Brisson, nat.

docteur Lataste, rad.

8.338 Elu.

7 805

M. Joseph Brisson avait été proclamé élu, au 13 mai, par 8.448 voix, contre M. Surchamp, député sortant, rép. minist., qui avait obtenu 8.358 voix. La Chambre l'avait invalidé. M. Surchamp ne se représentait pas.

Le 28 septembre eut lieu, dans l'arrondissement de Compiègne (Oise), une élection législative qui se termina de la manière suivante :

Inscrits: 26.518. Votants: 23.378.

Suffrages exprimés: 23.282.

MM. Noël, répub. ministériel...

Colonel Bougon, rép. progressiste.

Noblécourt..

Bergery.

11.682 Elu.

11.535

49

9

Au scrutin du 13 mai, M. Noël, dép. sort., avait obtenu

11.641 voix et M. le colonel Bougon, 11.650.

Le colonel Bougon avait été invalidé par la Chambre.

OCTOBRE

Lettre de M. Combes, Président du Conseil, au Comité national des mineurs au sujet de la grève générale projetée.

Efforts de M. Basly et Lamendin pour enlever à la grève générale des mineurs tout caractère politique et pour ne lui laisser qu'un caractère économique.

Lettre de M. Darcy, président du Comité central des houillères de France, au Comité national des mineurs.

Vote, le 8 octobre, par le Comité national des mineurs réuni à la Bourse du travail à Paris de la grève générale des mineurs et fixation de cette grève au 9 octobre. Appel du Comité national des mineurs.

Incident tragique entre gendarmes et grévistes, à Terrenoire, près Saint-Etienne (Loire).

Ouverture de la session parlementaire extraordinaire de 1902. CHAMBRE Discussion des interpellations sur la grève générale des mineurs. Vote d'un ordre du jour impliquant l'arbitrage du Président du Conseil.

Question de M. Jaurès sur l'exécution donnée par le gouvernement à l'ordre du jour voté par la Chambre.

CHAMBRE Discussion des interpellations sur l'exécution des décrets de fermeture des établissements congréganistes libres. Vote d'un ordre du jour de confiance.

Vote de l'urgence d'un projet de loi frappant de peines correctionnelles l'ouverture d'établissements congréganistes sans autorisation. Pétition des évêques aux membres du Parlement, déférée au Conseil d'Etat

CHAMBRE Rejet de l'urgence d'une proposition de M. Ernest Roche sur la séparation des Eglises et de l'Etat.

Question de M. Ferrette et interpellation de M. Georges Berthoulat à M. Camille Pelletan, ministre de la marine, sur la construction des sous-marins (affaire Pictet).

Dépôt de propositions de loi sur le scrutin de liste et la représentation proportionnelle.

Discussion sur l'élection des grandes commissions au scrutin de liste. Vote.

SÉNAT Discussion de l'interpellation de M. Ponthier de Chamaillard sur l'exécution des décrets de fermeture des établissements Vote d'un ordre du jour de confiance

congréganistes.

CHAMBRE Election, au scrutin de liste, de la commission des congrégations.

Projet de budget pour 1903.

Election de la commission du budget. - Signature d'une convention diplomatique entre la France et le Siam.

A la suite du vote émis, à la fin de septembre, par le Congrès des ouvriers mineurs de Commentry en faveur du principe [de la grève générale, M. Cotte, secrétaire général de la Fédération des mineurs de France, écrivit à M. le Président du Conseil une lettre semblable d'ailleurs à celles écrites les années précédentes à M. Waldeck-Rousseau, alors chef du gouvernement, par laquelle M. Combes était sollicité de faire connaître ses intentions et celles de son ministère au sujet des réformes législatives réclamées par la corporation des ouvriers mineurs.

Le 3 octobre, M. le Président du Conseil répondit à M. Cotte que le gouvernement se proposait de soutenir énergiquement devant le Sénat le projet de loi voté, le 9 février 1902, par la Chambre des députés sur la limitation des heures de travail; qu'il demanderait à la commission parlementaire d'assurance et de prévoyance sociales de poursuivre activement l'étude du projet de loi sur les retraites des ouvriers mineurs déposé par le ministère précédent; qu'il étudierait dans le plus grand esprit de bienveillance les modifications réclamées par le Comité national des mineurs concernant la loi de 1890 sur le délégué à la sécurité des ouvriers mineurs et la loi de 1898 sur les accidents.

Sur un seul point — le minimum de salaires M. le

Président du Conseil jugeait impossible de répondre favorablement aux sollicitations des ouvriers mineurs et déclarait s'en référer aux observations émises par M. Waldeck-Rousseau dans sa lettre du 16 octobre 1901.

(M. Waldeck-Rousseau avait à ce moment répondu au Comité national des mineurs qu'il n'appartenait pas au gouvernement d'imposer un taux minimum de salaires, mais que c'était aux parties à le fixer d'un commun accord.)

M. Combes terminait ainsi sa lettre :

Laissez-moi, en terminant, exprimer l'espoir que les ouvriers mineurs ont assez de confiance dans la parole du gouvernement et dans les sentiments démocratiques des deux Chambres pour s'abstenir de résolutions extrêmes, qui pourraient avoir pour effet de leur aliéner une partie des sympathies qui leur sont acquises.

Il semblait que, comme les années précédentes, la grève générale dût rester à l'état de menace, et c'était bien assurément l'intention des politiciens socialistes qui préféraient la conserver, le plus longtemps possible, comme une une arme entre leurs mains plutôt que de l'y voir se briser au premier contact avec la réalité des faits. Mais les ouvriers mineurs étaient depuis trop longtemps entretenus dans cette idée que la grève générale ferait capituler les Compagnies minières et les pouvoirs publics et les mettrait à leur merci, pour reculer indéfiniment, et avec une complaisance toujours renouvelée, une expérience dont ils se promettaient tant de profits.

Aussi, dès les premiers jours d'octobre, et avant même que le signal leur en eût été donné par ceux qu'ils se plaisaient à reconnaître comme leurs chefs, les mineurs du Nord et du Pas-de-Calais se mirent en grève

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