Oeuvres de P. Corneille: avec les notes de tous les commentateurs ...

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Chez Lèfevre, libraire, rue de L'Éperon, No.6., 1824
 

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Page 186 - C'est la faute des dieux, et non pas des mortels. De toute la vertu sur la terre épandue, Tout le prix à ces dieux, toute la gloire est due; Ils agissent en nous quand nous pensons agir; Alors qu'on délibère on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite.
Page 430 - Je n'appelle plus Rome un enclos de murailles Que ses proscriptions comblent de funérailles; Ces murs, dont le destin fut autrefois si beau, N'en sont que la prison, ou plutôt le tombeau : Mais, pour revivre ailleurs dans sa première force, Avec les faux Romains elle a fait plein divorce ; Et, comme autour de moi j'ai tous ses vrais appuis, Rome n'est plus dans Rome, elle est toute où je suis.
Page 395 - L'amour de la vertu n'a jamais d'yeux pour l'âge : Le mérite a toujours des charmes éclatants ; Et quiconque peut tout est aimable en tout temps '. THAMIBE.
Page 160 - Et la fin de vos maux ne se fera point voir Que mon sang n'ait fait son devoir ; et il semble qu'elle ne veut mourir que par vanité. Elle avait débité plus haut cette maxime atroce et ridicule : Un peuple est trop heureux quand il meurt pour ses rois; et elle dit le moment d'après.
Page 493 - Boyer et des Pradon. Ainsi Molière se soutiendra toujours, et sera le père de la vraie comédie, quoique ses pièces ne soient pas suivies comme autrefois par la foule. Ainsi les charmants opéras de Quinault feront toujours les délices de quiconque est sensible à la douce harmonie de la poésie, au naturel et à la vérité de l'expression, aux...
Page 245 - A vaincre tant de fois mes forces s'affaiblissent : L'État est florissant, mais les peuples gémissent ; Leurs membres décharnés courbent sous mes hauts faits Et la gloire du trône accable les sujets.
Page 121 - J'ai connu que ce qui avait passé pour miraculeux dans ces siècles éloignés pourrait sembler horrible au nôtre, et que cette éloquente et curieuse description de la manière dont ce malheureux prince se crève les yeux, et le spectacle de ces mêmes yeux crevés dont le sang lui distille sur le visage...
Page 366 - Que le lecteur applique cette remarque à tous les vers qui lui feront de la peine, qu'il tourne le vers en prose , qu'il voie si les paroles de cette prose sont précises, si le sens est clair, s'il est vrai, s'il n'ya rien de trop, ni de trop peu; et qu'il soit sur que tout vers qui n'a pas la netteté et la précision de la prose la plus exacte ne vaut rien.
Page 369 - Consultez ces héros que le droit de la guerre mena victorieux jusqu'au bout de la terre : libres dans leur victoire, et maîtres de leur foi, l'intérêt de l'état fut leur unique loi ; et d'un trône si saint la moitié n'est fondée que sur la foi promise et rarement gardée. Je m'emporte, seigneur...
Page 34 - Et vous le haïssez ! Avouez-le, madame, L'amour n'est pas un feu qu'on renferme en une âme : Tout nous trahit, la voix, le silence, les yeux; Et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux. HERMIONE. Seigneur, je le vois bien, votre âme prévenue...

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