Revue d'histoire littéraire de la France, Volume 16

Couverture
Maurice Tourneux
A. Colin, 1909
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 230 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 228 - Dieu, faisants estât de trouver les causes de chasque accident, et de veoir dans les secrets de...
Page 782 - ... grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l'étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu'ils virent qu'il n'y avait plus de...
Page 125 - Arme-toi , viens nous défendre : Descends, tel qu'autrefois la mer te vit descendre. Que les méchants apprennent aujourd'hui A craindre ta colère. Qu'ils soient comme la poudre et la paille légère Que le vent chasse devant lui.
Page 28 - Lorsque le fils d'Egée, invincible, sanglant, L'aperçoit, à l'autel prend un chêne brûlant, Sur sa croupe indomptée, avec un cri terrible, S'élance, va saisir sa chevelure horrible, L'entraîne, et, quand sa bouche ouverte avec effort Crie, il y plonge ensemble et la flamme et la mort. L'autel est dépouillé. Tous vont s'armer de flamme.
Page 576 - Il n'ya pas de grimaud sortant du collège qui n'ait rêvé être le plus malheureux des hommes; de bambin qui à seize ans n'ait épuisé la vie, qui ne se soit cru tourmenté par son génie; qui, dans l'abîme de ses pensées, ne se soit livré au...
Page 576 - Une famille de René poètes et de René prosateurs a pullulé; on n'a plus entendu que des phrases lamentables et décousues; il n'a plus été question que de vents et d'orages, que de mots inconnus livrés aux nuages et à la nuit. Il n'ya pas de grimaud sortant du collège qui n'ait rêvé d'être le plus malheureux des hommes...
Page 337 - Liberté primitive, je te retrouve enfin! Je passe comme cet oiseau qui vole devant moi, qui se dirige au hasard, et n'est embarrassé que du choix des ombrages. Me voilà tel que le Tout-Puissant m'a créé, souverain de la nature...
Page 117 - Le champ qui les reçut les rend avec usure. UNE AUTRE II commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains.
Page 574 - C'est J.-J. Rousseau qui introduisit le premier parmi nous ces rêveries si désastreuses et si coupables. En s'isolant des hommes, en s'abandonnant à ses songes, il a fait croire à une foule de jeunes gens qu'il est beau de se jeter ainsi dans le vague de la vie. Le roman de Werther a développé depuis ce germe de poison. L'auteur du Génie du Christianisme, obligé de faire entrer dans le cadre de son apologie quelques tableaux pour l'imagination, a voulu dénoncer cette espèce de vice nouveau...

Informations bibliographiques