Histoire ancienne, Volume 6

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Didot Freres, 1848
 

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Fréquemment cités

Page 461 - Il ôtait une partie du domaine du peuple vaincu pour la donner aux alliés ; en quoi il faisait deux choses : il attachait à Rome des rois dont elle avait peu à craindre, et beaucoup à espérer ; et il en affaiblissait d'autres dont elle n'avait rien à espérer et tout à craindre.
Page 99 - L'ame ne trouve rien en elle qui la contente; elle n'y voit rien qui ne l'afflige quand elle y pense. C'est ce qui la contraint de se répandre au dehors, et de chercher dans l'application aux choses extérieures à perdre Je souvenir de son état véritable. Sa joie consiste dans cet oubli , et il suffit, pour la' rendre misérable, de l'obliger de se voir et d'être avec soi.
Page 100 - L'un et l'autre supposoit que l'homme se pût contenter de soi-même et de ses biens présents sans remplir le vuide de son cœur d'espérances imaginaires, ce qui est faux. Pyrrhus ne pouvoit être heureux ni devant ni après avoir conquis le monde. Et peut-être que la vie molle que lui conseilloit son ministre étoit encore moins capable de le satisfaire que l'agitation de tant de guerres et de tant de voyages qu'il méditoit (P.-R.
Page 99 - ... choses qui l'empêchent d'y penser. C'est l'origine de toutes les occupations tumultuaires des hommes, et de tout ce qu'on appelle divertissement ou passe-temps, dans lesquels on n'a, en effet, pour but que d'y laisser passer le temps sans le sentir, ou plutôt sans...
Page 40 - ... mine seulement de vouloir les attaquer, tantôt d'un côté et tantôt de l'autre , pour les effrayer, et pour leur donner le temps de quitter le parti d'Antigone et de passer dans le sien. Et c'est en effet le parti qu'ils prirent. La plus grande partie de cette infanterie, s'étant détachée, se vint rendre volontairement à lui, et le reste fut mis en fuite. Dans ce moment une grosse troupe de l'armée de Séleucus se détacha par son ordre, et alla tomber avec fureur contre Antigone, qui...
Page 225 - , ayant pris Rhodes , le vendit à un marchand juif, qui en eut la charge de neuf cents chameaux : c'est-à-dire qu'en comptant huit quintaux pour une charge , l'airain de ce colosse, après le déchet de tant d'années par la rouille et ce qui vraisemblablement en avait été volé, se montait encore à sept cent vingt mille livres ou à sept mille deux cents quintaux.
Page 124 - ... leur quittant la tranchée qu'elles avaient faite, elles les exhortèrent à la bien garder, et leur représentèrent vivement quelle douceur ce serait pour eux de vaincre aux yeux de leur patrie, ou quelle gloire de mourir entre les bras de leurs mères et de leurs femmes après s'être montré dignes de Sparte par leur valeur.
Page 496 - Philopœmen étoit couché sur son manteau, sans dormir, et tout occupé de sa douleur et de sa tristesse. Dès qu'il vit de la lumière et cet homme près de lui, tenant sa lampe d'une main et la coupe de poison de l'autre, il se releva avec...
Page 319 - Il fait sonner la charge. On court sur eux, piques baissées, avec des cris épouvantables. Les Lacédémoniens, qui en descendant dans le fossé avaient rompu leurs rangs, ne virent pas plus tôt les ennemis au-dessus d'eux, qu'ils prirent la fuite ; mais il en resta dans le fossé un grand nombre , tués, partie par les Achéens, partie parleurs propres gens.
Page 266 - Etoliens le loisir de se disposer à la défense. Aratus au contraire, qui savait que l'occasion passe et s'échappe rapidement , et que l'avis de Léontius était une trahison manifeste, conjura Philippe de saisir le moment favorable, et de partir sans délai. Le roi, déjà piqué contre Léonlius, sur-le-champ se met en marche, passe l'Achéloùs, va droit à Therme, et porte le ravage partoul où il passe.

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