réputation à son cuisinier. Il n'a qu'une cuisinière. CUISINIÈRE, se dit aussi d'Un ustensile de fer-blanc qui sert à faire rôtir la viande. Acheter une cuisinière. CUISSARD. s. m. La partie de T'armure qui couvrait les cuisses. Les cuissards n'ont commencé d'être en usage que vers 1300. CUISSE. s. f. Partie du corps de T'homme ou d'un animal depuis la hanche jusqu'au jarret. La cuisse d'un homme. La cuisse d'un cheval, d'un bœuf, d'un cerf. Cet homme a la cuisse cassée. L'os de la cuisse. Une cuisse de chapon, le perdrix. Cuisse de noix, Quartier de noix. Cuisse-madame, Sorte de poire allongée, dont la peau est jaune et rouge. CUISSON. s. f. Action de cuire ou de faire cuire; ou Le résultat de cette action. Il a eu tant pour la cuisson des viandes, tant pour la ruisson de chaque pain. Il manque à ce pain un peu de cuisson. Hater la cuisson. Degré de cuisson. Pain de cuisson, Le pain de ménage que l'on fait chez soi, CUISSON, signifie aussi, La douleur que l'on sent d'un mal qui cuit. Je sens une horrible cuisson dans ma plaie. CUISSOT. s. m. Cuisse de cerf, de chevreuil, de sanglier, etc. Il ne se dit qu'en parlant De venaison. CUISTRE. s. m. Nom que l'on donnait autrefois par injure aux valets de college. Un cuisire de collège. Ce n'est qu'un cuistre. Il se dit encore aujourd'hui d'Un homine pédant et grossier. C'est un cuistre, un cuistre fieffe. CUITE. s. f. Action de cuire, de faire cuire de la porcelaine, de la faïence, des tuiles, des briques, de la chaux, et d'autres choses semblables. La première cuite, la seconde cuile, elc. Il se dit aussi de La réunion des objets que l'on cuit ensemble, qui composent la fournée. Toute la cuite est perdue, a été manquée. Il se dit également, dans les Raffineries, de L'action de cuire le suere, et de La quantité de sucre que l'on cuit en une fois. Maitre de cuite. CUIVRE. s. m. Métal rougeâtre quand il est pur. On l'appelle aussi Cuivre rouge. Plaque de cuivre. Fontaine, cuvette, chandelier, chenets de cuivre. Monnaie de cuivre. Graver sur une planche de cuivre, sur cuivre. Cuivre jaune, ou Laiton, Alliage de cuivre et de zinc. Cuivre blanc, Alliage de cuivre, d'arsenic et de zinc. Cuivre noir, Celui qui n'a pas encore été parfaitement purifié. Cuivre de rosette, Celui qui a été entièrement purifié des autres métaux avec lesquels il était joint. Cuivre vierge, Celui qui sort de la mine, qui n'a point été fondu. CUIVRE, EE. adj. Qui a la couleur du cuivre. Teint cuivré, couleur cuivrée. CUL CUL. s. m. (On ne prononce point IL, et quelques-uns la suppriment dans l'écriture.) Le derrière, cette partie de l'homme qui comprend les fesses et le fondement. Il tomba sur son cul, sur le cul. Il était assis sur son cul comme un singe. La tête en bas, le cul en haut. Renverser un homme cul par-dessus tête. Etre à cul nu. S'asseoir à cul nu. Il lui a donné des coups de pied au cul, dans le cul, du pied au cul. Il est très-familier et souvent bas. Avoir le cul sur la selle, Être à cheval. Ce général est infatigable, il a toujours le cul sur la selle. Les ennemis s'étant avancés, on lint conseil le cul sur la selle. Fam, La tête a emporté le cul, se dit en parlant D'une personne qui est tombée la tête en bas, le cul en haut. Prov. et fig., Donner du pied au cul à un valet, Le chasser de son service. Prov. et fig., Yaller de cul et de tele comme une corneille qui abat des noix, ou simplement, Y aller de cul et de tête, S'employer avec ardeur et sans précaution pour faire réussir quelque chose. Prov., fig. et pop., Prendre son cul pour ses chausses, Se méprendre grossièrement. Fig. et pop., Tenir quelqu'un au cul et aux chausses, Le serrer de si près, qu'il ne peut échapper, qu'il ne peut s'empêcher de faire ce qu'on veut. Il signifie aussi, S'occuper de quelqu'un pour examiner et censurer sa conduite, son caractère. On le tenait au cul et aux chausses dans cette société, quand il arriva. Prov. et pop., Montrer le cul, se dit, par exagération, D'un homme dont les habits ne valent rien et sont tout déchirés. Cet homme montre le cul, on lui voit le cul. On le dit aussi, figurément et bassement, D'un homme qui témoigne de la faiblesse lorsqu'on attendait beaucoup de son courage, de sa fermeté. Nous pensions qu'il ferait paraitre du courage, il a montré le cul. élre, Prov. et fig., Se trouver, demeurer entre deux selles le cul à terre, se dit Lorsque, de deux choses auxquelles on prétendait, on n'en obtient aucune, ou Lorsque, ayant deux moyens de réussir dans une affaire, on ne réussit par aucun des deux. Fig. et fam., Arrêter quelqu'un sur cul, L'arrêter tout court. Leur cavalerie venait au galop, mais l'infanterie placée dans un fossé l'arréta sur cul. Cet argument l'arrêta sur cul. Fig. et bass., Mettre une personne à cul, La mettre dans l'impossibilité de reculer davantage, d'éluder plus longtemps. Fig. et bass., Étre à cul, Ne savoir plus que devenir, n'avoir plus de ressources. Fig. et fam., Cul de plomb, se dit d'Un homme laborieux et sédentaire. C'est un cul de plomb et une tête de fer. Fig. et fam., Cul-de-jatte, se dit d'Une personne estropiée qui ne peut faire usage ni de ses jambes ni de ses cuisses pour marcher. Il est cul-dejatte. C'est un cul-de-jatte. Jouer à cul levé, Jouer les uns après les autres, en prenant la place de celui qui perd. CUL, se dit aussi en parlant De quelques animaux. Le cul d'un singe. Ces ortolans, ces cailles ont le cul bien gras. Fig. et fam., Faire le cul de poule, Faire une espèce de moue, en avancant et pressant les lèvres. En Hist. nat., Paille-en-cul, Oiseau de mer dont la queue a deux longues plumes étroites. On le nomme aussi Paille-en-queue et Oiseau des tropiques. Cul-blanc. Nom vulgaire de la bécassine. CUL, signifie aussi, L'anus, par où sortent les excréments. Le cul d'un homme, d'un cheval, d'une vache, d'une poule, etc. Prov. et bass., On lui boucherait le cul d'un grain de millet, se dit D'une personne qui a grand'peur. Prov. et bass., Baiser le cul à quelqu'un, Lui témoigner une soumission servile et làche. Prov., fig. et bass., Péter plus haut que le cul, Entreprendre des choses au-dessus de ses forces; Prendre des airs au-dessus de son état. Il ne faut pas péter plus haut que le cul. CUL, désigne, par analogie, La partie inférieure, le fond de certaines choses. Le cul d'un verre, d'une bouteille, d'une lampe, d'un baril, d'un tonneau, d'un pot, d'un tambour, d'un chaudron, d'une poêle, d'un panier, d'une hotte, d'un chapeau, etc. Mettre un tonneau sur cul, Le lever sur son fond; ou, figurément et familièrement, Le vider. En termes de Marine, Ce bâtiment est sur cul, Son arrière est trop enfoncé dans l'eau. En termes d'Art vétérinaire, L'œil de ce cheval est cul de verre, Le cristallin de son œil a une opacité qui annonce une cataracte. Cul-de-sac, Petite rue qui n'a point d'issue. On dit aussi, Impasse. Fig. et fam., Cul-de-sac, se dit d'Une place qui ne conduit point à une meilleure, qui ne présente aucun moyen d'avancement. Il a eu grand tort d'accepter cette place, c'est un cul-de-sac. Cul d'artichaut, La partie charnue d'un artichaut, qui en fait le fond. En Archit., Cul-de-lampe, Certain ornement de lambris ou de voùte, qui est fait comme le dessous d'une lampe d'église. Il se dit aussi de Certains cabinets saillants en dehors d'une maison, et dont la partie inférieure a cette forme. Cul-de-four, Voute sphérique. En Impr., Cul-de-lampe, Ornement, aujourd'hui peu employé, qui se termine ordinairement en pointe, et qui servait principalement à remplir le blanc de la page où finissait un livre, un chapitre, etc. Édition ornée de vignettes, fleurons et culsde-lampe. Cul de basse-fosse, Cachot souterrain creusé dans la basse-fosse même. On le mit dans un cul de basse-fosse. CUL, désigne également, Le derrière d'une charrette. Mettez cela au cul de la charrette. Il fut lié au cul d'une charrette, et fouetté par les carrefours. Mettre une charrette à cul, La mettre les limons en haut. CULASSE. s. f. La partie de derrière d'un canon. Canon renforcé sur la culasse. Le canon creva par la culasse. Il se dit aussi Des fusils, des mousquets et des pistolets. Démonter la culasse d'un fusil. CULBUTE. s. f. Certain saut qu'on fait en mettant la tête en bas et les jambes en haut, pour retomber de l'autre côté. Faire la culbute. Il se prend quelquefois pour Chute. En descendant les degrés, il a fait une horrible culbute. Fig. et fam., Faire la culbute, Tomber tout à coup dans la pauvreté, dans la disgrace, après avoir joui d'une grande fortune, d'un grand crédit. Prov. et fig., Au bout du fossé la culbute, se dit Lorsque, se conduisant avec étourderie ou avec audace, on veut faire entendre que, s'il en résulte pour soi des suites fàcheuses, on ne se plaindra point, on les verra d'un œil indifférent. CULBUTER. v. a. Renverser cul par-dessus tête; ou simplement, Renverser, faire tomber. Il l'a poussé rudement, et l'a culbuté. Il le culbuta de haut en bas des degrés, du haut d'une montagne. La cavalerie prit les ennemis en flanc, et les culbuta. Il courait comme un furieux, en culbutant tout ce qui s'opposait à son passage. Il signifie aussi, figurément et familièrement, Ruiner quelqu'un, détruire sa fortune, etc. Cette compagnie a culbuté toutes les compagnies rivales. CULBUTER, est quelquefois neutre, et signific, Tomber en faisant la culbute. Il fit un faux pas, et culbuta du haut en bas de l'escalier. Il signific aussi, figurément et familièrement, Se ruiner, perdre sa fortune. Ce banquier a culbuté. CULBUTÉ, ÉE. participe. CULBUTIS. s. m. Amas confus de choses culbutées. Il est familier. CULÉE. s. f. T. d'Archit. Grosse masse de pierre qui soutient la voùte des dernières arches du pont, et toute leur poussée. CULER. v. n. T. de Marine. Aller en arrière, ou reculer. Mettre ou brasser les voiles à culer. CULIER. adj. m. Il n'est usité que dans cette locution, Boyau culier, Le gros boyau qui se termine à l'anus. On dit plus ordinairement, Le rectum. CULIÈRE. S. f. Sangle de cuir qu'on attache au derrière du cheval pour empêcher le harnais de couler en avant. CULIÈRE, en termes d'Architecture, Pierre plate creusée pour recevoir les eaux d'un tuyau de descente, et les conduire dans le ruisseau. CULINAIRE. adj. des deux genres. Qui a rapport à la cuisine. L'art culinaire. Préparation culinaire. Il ne s'emploie guère que par plaisanterie. CULMINANT. adj. m. T. d'Astron. Il ne s'emploie que dans cette locution, Point culminant, Le point du ciel où se trouve un astre quand il atteint sa plus grande hauteur audessus de l'horizon. Point culminant, se dit aussi quelquefois, surtout dans les Sciences physiques, de La partie la plus élevée de certaines choses. Le point culminant d'une chaine de montagnes. CULMINATION. s. f. T. d'Astron. Moment du passage d'un astre par le méridien. CULMINER. v. n. T. d'Astron. Il se dit D'un astre lorsqu'il passe au méridien. CULOT. s. m. L'oiseau le dernier éclos d'une couvée. Il désigne également, Le dernier né des autres animaux, et, familiement, Le dernier né d'une famille. Fig. et fam., Le culot d'une compagnie, Le dernier reçu dans une compagnie. CULOT, signie aussi, La partie métallique qui reste au fond d'un creuset après la fusion, et qui s'est séparée des scories. Il se dit également d'Un résidu épais et noiratre qui se forme et s'amasse dans le foyer d'une pipe, lorsqu'elle sert longtemps. Le culot d'une pipe. CULOT, se dit encore d'Un petit plateau cylindrique de terre cuite, sur lequel on pose le creuset dans le fourneau, pour le garantir de l'action trop vive du feu. Il signifie aussi, La partie inféricure d'une lampe d'église. CULOTTE. s. f. Partie du vêtement des hommes qui couvre depuis la ceinture jusqu'aux genoux. Culotte de drap. Culotte de velours. Culotte de peau. On dit aussi, Une paire de culottes, ou simplement, Des culottes. Porter des culottes. Fig. et fam., Cette femme porte la culotte, Elle est plus maîtresse dans sa maison que son mari. Culotte de boeuf, Le derrière du cimier. Culotte de pigeon, La partie de derrière d'un pigeon. La culotte d'un pistolet, Le morceau de métal rond et creux qu'on attache au bout de la poignée d'un pistolet. CULOTTER. v. a. Mettre une culotte à quelqu'un. On l'emploie surtout avec le pronom personnel. Il ne peut pas se culotter. CULOTTE, ÉE. participe. CULOTTIER. s. m. Celui qui fait, qui vend des culottes de peau, des gants, des guètres, etc. Marchand culottier. CULPABILITÉ. s. f. État de celui qui est coupable ou réputé coupable d'un crime, d'un délit. Sa culpabilité est prouvée. Degré de culpa bilité. CULTE. s. m. L'honneur qu'on rend à Dieu par des actes de religion. Culte divin. Culte religieux. Le culte du vrai Dieu. Le culte public. L'exercice du culte. Les cérémonies du culte. Les differents cultes. La pompe du culte catholique. La simplicité du culte protestant. La liberté des cultes. Interdire, abolir, rétablir un culte. Il ne pratique, il ne suit aucun culte. Le culte extérieur, Les cérémonies religieuses qui se pratiquent hors des temples, dans les rues ou dans les champs. Le culte domestique, Les prières, les lectures pieuses, etc., qui se font. en commun dans l'intérieur de la famille. En Theol., Culte de latrie, Le culte d'adoration que l'on rend à Dieu seul. Culte de dulie, Le culte de respect et d'honneur que l'on rend aux saints. Culte d'hyperdulie, Lo culte que l'on rend à la sainte Vierge. CULTE, se dit aussi en parlant De l'idolatrie. Le culte des idoles. Le culte des faux dieux. Un culte p e profane. Le culte de Jupiter, de Minerve, etc. Homère eut longtemps un culle dans la Grèce. Les Chinois rendent à leurs ancêtres une espèce de culte. Fig. et poétiq., Se vouer au culte des Muses, S'adonner à la poésie, aux lettres. CULTE, se prend quelquefois pour Religion. Changer de culte. Renoncer, revenir, retourner au culte de ses pères. CULTE, se dit aussi quelquefois d'Une grande admiration, d'une vénération profonde. Modèle de piété filiale, il vouait un culte à sa mère. Elle est pour son amant l'objet d'un véritable culte. Ils rendaient à sa mémoire une sorte de culte. Il rend aux anciens une espèce de culte. CULTIVABLE. adj. des deux genres. Susceptible de culture. C'est un terrain qui n'est pas cultivable. CULTIVATEUR. s. m. Celui qui cultive la terre, ou qui exploite une terre, un domaine. Ce pays manque de cultivateurs. Il est fils d'un'riche cultivateur. Il s'emploie quelquefois adjectivement. Les peuples cultivateurs. CULTIVER. v. a. Faire les travaux nécessaires pour rendre la terre plus fertile, et pour améliorer ses productions. Cultiver un champ Cultiver un jardin, les vignes, les plantes. Cultiver son champ. Cultiver la terre. Il s'emploie figurément en parlant Des études auxquelles on s'adonne, des arts dans lesquels on cherche à se perfectionner par l'exercice. Cultiver les sciences. Cultiver les lettres. Cultiver les arts. Cultiver des talents agréables. Il signifie aussi figurément, Former, développer, perfectionner par l'instruction, par l'exercice. Ila cultivé mon enfance. Elle aime le dessin, c'est un goût qu'il faut cultiver. Cultiver son esprit, sa mémoire, sa raison. CULTIVER, se dit encore figurément en parlant Des relations, des sentiments qui lient les personnes entre elles, et signifie, Conserver, entretenir, augmenter. Culliver la connaissance, l'amitié, la bienveil lance, l'affection de quelqu'un. On dit, dans un sens analogue, Cultiver ses amis, ses connaissances. C'est un homme qu'il faut cultiver, c'est une connaissance à cultiver, C'est un homme dont il faut ménager, entretenir la bienveillance, CULTIVE, EE. participe. Un terrain bien cultivé. Des terres cultivées. Un esprit cultivé. CULTURE. s. f. Les travaux qu'on emploie pour rendre la terre plus fertile, et pour améliorer ses productions. La culture des champs. La culture des vignes, des plantes, des fleurs. La culture de cette plante exige beaucoup de soin. Travailler, s'adonner à la culture de... Abandonner la culture de... La culture dans tel pays est bonne, excellente, admirable, mauvaise, négligée. Frais de culture. Grande culture, se disait autrefois de La culture qui se fait avec des chevaux, et se dit aujourd'hui de L'exploitation d'un vaste terrain, à Jaquelle on emploie de grands capitaux, ordinairement en suivant les procédés jugés les meilleurs par les agronomes. Petite culture, se dit par opposition à l'un et à l'autre sens. Pays de grande culture. Pays de petite culture. CULTURE, se dit, figurément, de L'application qu'on met à perfectionner les sciences, les arts, à développer les facultés de l'esprit. La culture des sciences, des arts. La culture de l'esprit. Un esprit naturel et sans culture. Il se dit, en Botanique, Des parties qui vont en s'élargissant de la base au sommet. Feuilles, pétales cunéiformes. Il se dit, en termes d'Antiquités, De certaines écritures employees anciennement dans la Perse et dans la Médie. CUP CUPIDE. adj. des deux genres. Qui a de la cupidité. C'est un homme cupide. CUPIDITÉ. s. f. Désir immodéré, convoitise. Il exprime particulièrement L'amour du gain, des richesses. Grande cupidité. Cupidité insaliable. CUPULE. s. f. T. de Botan. Sorte de petite coupe, de petit godet qui renferme les organes de la reproduction dans beaucoup de lichens. Il se dit aussi Du godet qui enveloppe la base du gland de chêne, de la noisette, etc. CUR CURABLE. adj. des deux genres. Qui peut être guéri. Une maladie, un mal curable. Un malade curable. CURACAO. s. m. Sorte de liqueur qui se fait avec de l'eau-de-vie, de l'écorce d'oranges amères et du suere, et qui doit son nom à l'île de Curaçao, fune des Antilles. Un verre de curaçaо. CURAGE. s. m. Action de curer, de nettoyer, ou Le résultat de cette action. Le curage d'un puits, d'un canal, d'un ruisseau, d'un port. CURAGE. s. m. T. de Botan. Espèce de renouée dont la saveur est acre et brûlante, et qui est employée en médecine comme diurétique et détersive. On la nomme aussi Poivre d'eau. CURATELLE. s. f. T. de Jurispr. Pouvoir et charge de curateur. Il est nommé à la curatelle. On lui donna la curatelle de... Il est encore en curatelle. Il est sous la cu ratelle d'un tet. Il a pris, il a accepté la curatelle de son neveu, la curatelle de la succession vacante, Il s'est fait décharger de la curatelle. Les biens de la curatelle. Etre dispensé de la tutelle et de la curatelle. CURATEUR. s. m. T. de Jurispr. Celui qui est établi par justice, soit pour veiller aux intérêts d'un mineur émancipé et l'assister dans certains actes, soit pour administrer les biens d'un majeur déclaré incapable de les gouverner lui-même, soit enfin pour régir une succession yacante ou une chose abandonnée. Établir, élire, nommer, créer un curateur. Le curateur d'un mineur, d'un interdit. Curateur à la démence. Il faut lui donner un curateur. Curateur à la succession vacante, aux biens vacants. Curateur -aux biens d'un absent, d'un condamné. Curateur spécial, ou Curateur ad hoc. Curateur aux causes. Curateur au ventre, Celui que le conseil de famille nomme pour veiller aux intérêts de l'enfant dont Fig. et fam., Il faudrait lui donner un curateur, se dit D'un homme qui fait des dépenses excessives, qui administre mal son bien. CURATIF, IVE. adj. Qui concerne, qui a pour but la cure, la guérison d'une maladie. Les remèdes curatifs et les remèdes préservatifs. Moyens curatifs. Indication curative. "Méthode curative. Traitement curatif. Employer la méthode curative, les remedes curatifs. Il se dit quelquefois substantivement Des remèdes curatifs. Employer les curatifs. CURATION. s. f. T. de Médec. Traitement d'une maladie, d'une plaie. Methode de curation. CURATRICE. s. f. Celle qui est chargée d'une curatelle. Elle est curatrice de son mari, de ses enfants. CURCUMA. s. m. T. de Botan. Plante dont la racine, de couleur jaune et d'une odeur de safran, est fort estimée des Indiens, qui la font entrer dans leurs mets et dans certaines pommades. La racine de curcuma n'est guère employée en Europe que pour la teinture. On nomme aussi cette plante Safran d'Inde ou des Indes. CURE. s. f. Soin, souci. En ce sens, il n'est guère usité que dans quelques phrases familières. Prov., beau parler qui n'a cure de bien faire, se dit en parlant D'un homme qui fait de belles promesses sans se soucier de les tenir. On a beau parler à qui n'a cure de bien faire, Il est inutile de donner des conseils à celui qui n'en veut pas profiter. (Dans ces phrases, quelquesuns disent Cœur, au lieu de Cure.) CURE, signifie aussi, Traitement, guérison de quelque maladie ou blessure. On le dit surtout en parlant Des maux, des affections graves ou chroniques. Belle cure. Grande cure. Cure heureuse, merveilleuse, admirable. Cure palliative. Cure imparfaite. Cure difficile. Il a entrepris cette cure. Il n'a pas réussi, il n'a pas été heureux dans celle cure. Ce chirurgien a fait là une belle cure. CURE, signifie encore, Fonction ecclésiastique à laquelle est attachée la direction spirituelle d'une paroisse. Cure de village. Donner, conferer une cure. Nommer, présenter à une cure. Desservir une cure. Résigner, permuler une cure. Les cures obligent à résidence. Une cure à portion congrue. Une bonne cure. Il signifie quelquefois, par extension, La demeure du curé, le presbytère. La cure est trop éloignée de l'église. CURE. s. m. Prêtre pourvu d'une cure. Bon curé. Curé de Paris. Cure de village. Curé de tel lieu, de telle paroisse. Le cure et les paroissiens. Le cure et son vicaire. Curé primitif. Curé amovible. Prov. et fig., C'est gros Jean qui remontre à son curé, se dit Lorsqu'un ignorant veut donner des leçons à un homme qui en sait plus que lui. CURE-DENT. s. m. Petit instrument avec lequel on se cure les dents, on se les nettoie. Cure-dent d'or, d'argent. Se faire un cure-dent d'une plume, d'une paille, d'un brin de fenouil. Acheter des cure dents. Mettre en curée, étre en curée, se disent aussi, figurément et familièrement, en parlant Des personnes, lorsque le butin où le profit qu'elles ont fait les anime davantage à quelque entreprise. Ce petit avantage a mis les troupes en curée, elles sont en curée. Le profit qu'il a trouvé d'abord dans cette affaire l'a mis en curée. Ces manières de parler sont peu usitées. Fig., Etre apre à la curée, Étre très-avide de gain, de butin. Il est très-apre à la curée. Je n'ai jamais connu d'homme plus âpre à la curée. CURE-MOLE. s. m. Machine dont on se sert pour curer les ports, et qui est établie sur un ponton. CURE-OREILLE. s. m. Petit instrument avec lequel on se cure l'oreille, on se la nettoie. Cure-oreille d'or, d'argent, d'ivoire. CURER. v. a. Nettoyer quelque chose de creux, comme un puits, un fossé, un canal, etc., en ôter les ordures, la terre, etc. Curer un fossé, les fossés. Curer un canal, un port. Curer un étang. Curer un puits. Curer un égout. Curer un privé. Se curer les dents, se curer l'oreille, Se nettoyer les dents, l'oreille. Curer la charrue, La nettoyer, ôter la terre qui s'y est attachée. Curer une vigne en pied, Oter du cep des vignes tout le bois inutile. CURE, EE. participe. CUREUR. s. m. Celui qui cure, qui nettoie. Il n'est guère usité que dans ces dénominations, Cureur de puits, cureur de retraits. CURIAL, ALE. adj. Il se dit De ce qui concerne une cure. Fonction curiale. Droits curiaux. On dit quelquefois, La maison curiale, pour Le presbytère. CURIE. s. f. Subdivision de la tribu chez les Romains. Romulus partagea le peuple romain en trois tribus, et chaque tribu en dix curies. CURIEUSEMENT. adv. Avec curiosité, soigneusement, exactement. Apprendre curieusement. S'informer, s'enquérir curieusement. Observer curieusement. Rechercher, voir, lire curieusement. Conserver curieusement quelque chose. CURIEUX, EUSE. adj. Qui a beaucoup d'envie et de soin d'apprendre, de voir des choses nouvelles, intéressantes, rares, etc. Très-curieux. Extrêmement curieux. Un observateur curieux. Curieux de savoir. Je suis curieux de voir comment il s'en tirera. Etre curieux de nouvelles. Il veut tout voir, tout savoir, il est curieux. On dit quelquefois, dans un sens analogue: Des regards curieux. Un désir curieux. Etc. Il se dit substantivement, dans le même sens, mais seulement au masculin. Je ne suis qu'un amateur, un simple curieux. Ce spectacle attire les curieux. La foule des curieux. Éloigner les curieux. CURIEUX, se prend quelquefois en mauvaise part, et se dit D'une personne qui cherche indiscrètement à pénétrer les secrets d'autrui. Vous venez écouter à ma porte, vous êtes bien curieux, bien curieuse. Ne soyez pas si curieux que de fouiller dans mes papiers. Les habitants de cette petite ville sont curieux à l'excès. Il s'emploie aussi dans ce sens comme substantif. Je hais les curieux. Il faut punir cette petite cu rieuse. CURIEUX, se dit particulièrement De ceux qui recherchent, qui rassemblent des objets nouveaux rares, excellents, etc. Il est curieux, elle est curieuse de fleurs, de tulipes. Curieux de peintures, de tableaux, de médailles. Curieux de livres. Il s'emploie aussi très-souvent, dans cette acception, comme substantif, mais seulement au masculin. Le cabinet d'un curieux. Les curieux recherchent beaucoup cette variété de tulipe. CURIEUX, se dit également Des choses, et signifie, Rare, nouveau, excellent en son genre, propre à exciter la curiosité. Travail curieux. Le cabinet de cet antiquaire est fort curieux. Un livre curieux. L'aventure est curieuse. Cet ouvrage contient des observations très-curieu ses. Il se dit quelquefois, dans le langage familier, De ce qui est fait pour surprendre. La remarque est curieuse. Cela serait curieux. Voilà qui est curieux. On dit de même, substantivement, Le curieux de l'affaire est que... CURION. s. m. Prêtre institué par Romulus pour avoir soin des fêtes et des sacrifices particuliers à chaque curie. CURIOSITÉ. s. f. Passion, désir, empressement de voir, d'apprendre des choses nouvelles, intéressantes, rares, etc. Grande curiosité. Loua ble curiosité. Curiosité blámable. Sotte curiosité. Curiosité impertinente, indiscrète. Curiosité défendue. Il eut la curiosité de voyager, la curiosité de voir, d'entendre, etc. Il a peu de curiosité, trop de curiosité. Aller par curiosité en quelque lieu. Satisfaire, contenter sa curiosité. Cela excite ma curiosité. Cela ne fait que redoubler ma curiosité. La curiosité publique n'est pas encore épuisée. Il signifie particulièrement, Une grande envie, un trop grand empressement de savoir les secrets, les affaires d'autrui. La curiosité le porta à écouter ce qu'ils disaient entre eux. Sa curiosité fut punie. Il se dit quelquefois Du goût qui porte à rechercher les objets curieux, rares, nouveaux, etc. Objets de curiosité. Donner dans la curiosité. Cette dernière phrase a vieilli. Il se dit également Des choses rares, nouvelles, curieuses; et, dans ce sens, il ne s'emploie guère qu'au pluriel. Un cabinet plein de curiosités. Magasin de curiosités. Nous ne pumes voir toutes les curiosités de la foire. CURSIF, IVE. adj. T. de Calligraphie. Il se dit De toute écriture tracée avec quelque rapidité, par opposition à Celle dont les caractères sont faits à main posée. Écriture cursive. Lettres cursives. Caractères cursifs. On dit quelquefois substantivement, La cursive. CURULE. adj. des deux genres. Il se dit principalement De la chaise d'ivoire qui était à l'usage de certains magistrats romains. Chaise ou chaire curule. On dit aussi, Magistrats, édiles curules. Magistrats, édiles qui avaient le droit de se servir de la chaise curule. CURVILIGNE. adj. des deux genres. Qui est formé par des lignes courbes. Figure curviligne. CUSTODE.s. f. Rideau. Il est vieux pour signifier Des rideaux de lit ; et il n'est guère d'usage qu'en parlant Des rideaux ou courtines qu'on met, dans certaines églises, à côté du maître-autel. Prov. et fig., dans le premier sens, Donner le fouet sous la custode, Chatier, réprimander en secret. CUSTODE, se prend aussi pour La couverture ou le pavillon qu'on met sur le ciboire où l'on gardé les hosties consacrées. CUSTODI-NOS. s. m. (On prononce I'S finale.) Confidentiaire qui garde un bénéfice ou un office, pour le rendre à un autre dans un certain temps, ou qui n'en a que le titre, et en laisse les fruits à celui dont il est le prête-nom. Il faisait tenir ses bénéfices par des custodi-nos. Il est le custodi-nos d'un tel. Il est familier. CUT CUTANÉ, ÉE. adj. T. d'Anat. et de Médec. Qui appartient à la peau. Muscle cutané. Nerfs cutanés. Absorption cutanée. La gale est une maladie cutanée. CUTICULE. s. f. T. d'Anat. Petite peau très-mince, pellicule,épiderme. CUTTER. s. m. T. de Marine, emprunté de l'anglais. (On prononce, et plusieurs écrivent Coire.) Petit bâtiment de guerre à un màt, dont la grande voile a beaucoup d'étendue. Les grands cutters portent un mât de hune. CUV CUVE. s. f. Grand vaisseau, communément de bois, qui n'a qu'un fond, et dont on se sert ordinairement fouler la vendange, ou pour pour y laisser fermenter le vin nouveau avec la grappe. On le dit aussi de Quelques autres vaisseaux à peu près de même nature, dont on se sert pour faire de la bière, et pour divers autres usages. Cuve de vendange. Relier une cuve. Cuve de brasseur, de teinturier. Prov., fig. et pop., Déjeuner, diner à fond de cuve, Déjeuner, dîner amplement. Fossés à fond de cuve, Fossés d'une forteresse, d'une ville, etc., qui sont revêtus de deux côtés à pied droit. CUVEAU. s. m. Petite cuve. Un cuveau suffira pour ma vendange. CUVEE. s. f. Ce qui se fait de vin à la fois dans une cuve. Grande cuvée. Cuvée de tant de tonneaux. Ces deux tonneaux sont de la même cuvée. C'est de la première, de la seconde cuvée. Il a fait tant de cuvées de vin. Prov. et fig., En voici d'une autre cuvée, se dit Lorsque, après avoir entendu un conte plaisant, quelqu'un en commence un autre. CUVELAGE. s. m. Opération par laquelle on revêt de planches ou de solives l'intérieur des puits qui descendent dans les mines, pour empêcher l'éboulement des terres et des roches. Faites en sorte que le cuvelage soit solide. CUVELER. v. a. Faire un cuvelage. Cuveler le puits d'une mine. CUVELE, ÉE. participe. CUVER. v. n. Demeurer dans la cuve. Il ne se dit que Du vin nouveau qu'on y laisse avec la grappe durant quelques jours, pour qu'il se fasse, pour qu'il fermente. C'est du vin qui n'a point cuve. Il n'a pas assez cuvé. Il faut le laisser cuver davantage. Fig. et fam., Cuver son vin, Dormir, reposer après avoir bu avec excès; ce qui dissipe ordinairement l'ivresse. Il cuve son vin. Dans cette phrase, Cuver est actif. Cuver son vin, signifie aussi, dans une acception plus figurée, Se donner le temps de s'apaiser, de revenir à la raison. Il faut lui laisser cuver son vin. Cuvi, E. participe. Le vin trop cuvé sent la rafle. CUVETTE. s. f. Vase dont on se sert pour se laver les mains ou pour d'autres usages. Cuvette de cuivre, d'argent. Cuvelle de porcelaine, de faience. Il se dit, en Architecture, d'Un vaisseau ou espèce d'entonnoir de plomb disposé pour recevoir les eaux d'un tuyau de descente, ou les eaux d'une source, d'un aqueduc. La cuvette d'un baromètre, L'espèce de petit vase qui est à la partie inférieure du tube d'un baromètre. CUVIER. s. m. Cuve où l'on fait la lessive. Grand cuvier. Mettre le linge dans le cuvier. CYCLIQUE. adj. des deux genres. T. d'Antiquité grecque. Il se dit Des anciens poetes grecs qui ont raconté, dans une série de petits poëmes, appelée Cycle ou Cercle épique, l'histoire des temps fabuleux et celle de la guerre de Troie. Les poëtes cycliques. Il se dit, par extension, Des poëtes qui composent de petits ouvrages, tels que les chansons. Ce sens est peu usité. Il se dit aussi Des poésies mêmes. Poëmes, poésies cycliques. CYCLOÏDE. s. f. T. de Géom. Ligne courbe que décrit un point de la circonférence d'un cercle qui marche en roulant sur un plan. La cycloide a de très-belles propriétés. CYCLOPE. s. m. T. de Mythologie. Nom de certains géants monstrueux, qui n'avaient qu'un œil, de forme ronde, au milieu du front, et qui étaient les forgerons de Vulcain. L'antre des cyclopes. CYCLOPEEN, ENNE. adj. T. d'Antiq. Il se dit De monuments très-anciens dont la construction était fort solide, et dont on voit encore les ruines en Italie et dans la Grèce. Ce savant a fait des recherches sur les monuments cyclopéens. Constructions cyclopéennes. CYG CYGNE. s. m. Gros oiseau aquatique dont le plumage est blanc, et qui a le cou fort long. Plume de cygne. Le duvel d'un cygne. Peau de cy Il est blanc comme un cygne, se dit quelquefois D'un homme qui a la barbe et les cheveux tout blancs. Fig, C'est le chant du cygne, sc dit Du dernier ouvrage qu'un grand musicien, un grand poete, un homme éloquent à fait peu de temps avant sa mort. CYGNE, se dit figurément, dans le style élevé, Des grands poëtes, des hommes éloquents, et quelquefois des grands musiciens. Le cygne de Mantoue, Virgile. Le cygne thebain, Pindare. Le cygne de Cambray, Fénélon. Etc. En Astron., Le Cygne, Constellation de l'hémisphère septentrional. Cou de cygne, Partie de l'avanttrain d'une voiture à quatre roues, qui est courbée, afin de laisser passer les roues de devant par-dessous, quand la voiture tourne. CYL CYLINDRE. s. m. Corps de figure longue et ronde, et d'égale grosscur partout. Cylindre de verre, de marbre, de bois, de carton, etc. Miroir en cylindre. Cadran sur un cylindre. Les cylindres d'un laminoir. Il signifie particulièrement, Un gros rouleau de pierre, de bois, ou de fonte, dont on se sert pour écraser les mottes d'une terre labourée, pour aplanir les allées des jardins ou les aires des granges. Il faut faire passer le cylindre sur ces allées. Il se dit, dans les Papeteries, d'Un rouleau armé de lames de fer, qui sert à broyer les chiffons. Il se dit encore d'Un vaisseau de cuivre ou de tòle, en forme de grand marabout, qu'on remplit de braise et qu'on tient plongé dans l'eau d'un bain, pour la chauffer. CYLINDRE, en Histoire naturelle, est Le nom de certains coquillages appelés aussi Rouleaux, et plus ordinairement Volutes. CYLINDRIQUE. adj. des deux genres. Qui a la forme d'un cylindre, qui est rond comme un cylindre. Miroir cylindrique. Cet objet est de forme cylindrique, est cylindrique. CYM CYMAISE. s. f. T. d'Archit. Moulure qui forme la partie supérieure d'une corniche. Cette cymaise est trop petite, Cymaise droite. Cymaise renversée. CYMBALAIRE. s. f. T. de Botan. Espèce de muflier à tiges rampantes et à fleurs bleues ou blanches, qui croit sur les vieilles murailles. CYMBALE. s. f. Il se disait, chez les Anciens, d'Un certain instrument de musique fait d'airain. CYMBALES, se dit aujourd'hui d'Un instrument de musique consistant en deux disques ou plateaux de cuivro |