Le trésor du Parnasse, ou le plus joli des recueils, Volume 2Verlag nicht ermittelbar, 1770 - 312 pages |
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Le Trésor du Parnasse, ou, Le plus joli des recueils ...: tome ..., Volume 2 Martin Couret de Villeneuve Affichage du livre entier - 1762 |
Le Trésor du Parnasse, ou, Le plus joli des recueils: tome premier ..., Volume 2 Affichage du livre entier - 1762 |
Expressions et termes fréquents
Abailard affreux Ainfi Amant amour Armide beauté beaux befoins bonheur bras brillant C'eft c'eſt carriere charmes cher Ciel Cieux cœur couler mes larmes crime cruel Damon déferts defirs deftin déja détefte Dieu Dieux Divinité douleur doux efprit Eft-ce Églé ÉPITRE eſpoir eſt étoit fage fageffe fang fans art fans ceffe fçais fçait fecret fein féjour fens fentiment fes yeux feul feux filence flambeau flamme fleurs foible foibleffe foins foit fombre fommeil fonge font foupire fous fouvent fublime fuis fuit funefte fureur gloire hélas Héloïfe Héros heureux ivreffe J'ai jeuneffe jour jufte l'ame l'Amour l'efprit l'inftant l'Univers laiffe larmes loix lumiere MADEMOISELLE CLAIRON MADRIGAL main malheureux momens mortel n'eft Ovide paffe paffions perfide Phaon plaifir plaifirs plaire plaiſirs pleurs preffe Puiffe raifon refte Renaud ſes ſon tendre tendreffe Thémire Tircis tranſports tréfors tremblant trépas trifte Triptoleme vafte venger Viens vois voix
Fréquemment cités
Page 110 - Le pourras-tu, grand Dieu, mon désespoir, mes larmes, Contre un cher ennemi te demandent des armes; Et cependant, livrée à de contraires vœux, Je crains plus tes bienfaits que l'excès de mes feux '. Il étoit impossible que l'antiquité fournît une pareille scène, parce qu'elle n'avoit pas une pareille religion. On aura beau prendre pour héroïne une vestale...
Page 111 - Non, tu n'éprouves plus ces iecouffes cruelles, Abailard ; tu n'as plus de flammes criminelles. Dans le funefte état où t'a réduit le fort, Ta vie eft un long calme, image de la mort. Ton fang, pareil aux eaux des lacs & des fontaines. Sans trouble & fans chaleur circule dans tes veines. Ton cœur glacé n'eft plus le Trône de l'Amour; Ton œil appéfanti , s'ouvre avec peine au jour: On n'y voit point briller le feu qui me dévore.
Page 273 - Tu peux en lieux charmans transformer ces climats. A ces triftes beautés, qui te plairont peut-être, Tu peux , fi tu le veux , donner un nouvel être. Chaque jour tu verras , fans t'occuper de moi , Leurs appas fe former , & s'embellir pour toi ; Et, fier de leurs progrès, jaloux de leur hommage, Tu finiras , cruel , par chérir ton Ouvrage. Ah ! fi je le croyois , je franchirois les mers , J'irois, n'en doute pas , au fond de tes déferts, Furieufe, prenant la vengeance pour guide , Un poignard...
Page 111 - Ton œil appesanti s'ouvre avec peine au jour ; On n'y voit point briller le feu qui me dévore : Tes regards sont plus doux qu'un rayon de l'aurore. Viens donc, cher Abailard; que crains-tu près de moi?
Page 103 - Son amour fastueux me place sous le dais ; Alors on me verra préférer ce que j'aime A l'éclat des grandeurs, au monarque, à moi-même.
Page 8 - Corneille ! De ton vol d'aigle observant la hauteur, J'ai vu l'aurore interrompre ma veille ! De quel rayon le Ciel t'illumina , Quel feu divin s'alluma dans tes veines, Quand du faux goût rompant les lourdes chaînes...
Page 111 - Je l'embrasse... il se livre à ma plus tendre ardeur. La douce illusion se glisse dans mes veines : Mais que je jouis peu de ces images vaines ! Sur ces objets flatteurs, offerts par le sommeil, La raison vient tirer le rideau du réveil.
Page 162 - Sallufte jaloux je lirai votre hiftoire , A Lycurgue vos lois , à Virgile vos vers ; Je furprendrai les morts ; ils ne pourront me croire : Nul d'eux n'a raffemblé tant de talens divers.
Page 11 - Que le travail n'a jamais imité. J'entends Boileau monter sa voix flexible A tous les tons, ingénieux flatteur, Peintre correct, bon plaisant, fin moqueur, Même léger dans sa gaieté pénible ; Mais je ne vois jamais Boileau sensible.
Page 34 - L'honneur de les tuer fuffit à vos fureurs ; Qu'importe, à qui n'eft plus, de devenir la proie Des vers ou des vainqueurs. Du moins, fi tant de fang rendoit à la Patrie Des jours plus fortunés , un tranquille deftin ; Mais quel en eft le prix ? le Soldat eft fans vie, Et le Peuple fans pain.