La société française au dix-septième siècle

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Putnam, 1889 - 342 pages
 

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Page 310 - Without father, without mother, without descent, having neither beginning of days, nor end of life; but made like unto the Son of God; abideth a priest continually.
Page xxxviii - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 289 - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue; Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue; II s'est lui-même ici dépeint: Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. Il souffrit des maux incroyables; II s'en plaignit, il en parla, J'en connais de plus misérables.
Page 275 - Arthénice, où se rendaient tant de personnes de qualité et de mérite qui composaient une cour choisie, nombreuse sans confusion, modeste sans contrainte, savante sans orgueil, polie sans affectation.
Page 312 - C'est chez elle toujours que les fades auteurs S'en vont se consoler du mépris des lecteurs. Elle y reçoit leur plainte ; et sa docte demeure Aux Perrins , aux Coras , est ouverte à toute heure.
Page 328 - Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 61 - ... la contrainte est bannie. Tout ce que vous dites a un tel charme et vous sied si bien, que vos paroles attirent les ris et les grâces autour de vous ; et le brillant de votre esprit donne un si grand éclat à votre teint et à vos yeux, que, quoiqu'il semble que l'esprit ne dût toucher que les oreilles , il est pourtant certain que le vôtre éblouit les yeux...
Page 58 - Dès longtemps je connais sa rigueur infinie. Mais pensant aux beautés pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre et, content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours M'incite à la révolte et me promet secours : Mais lorsqu'à mon besoin je me veux servir d'elle. Après beaucoup de peine et d'efforts impuissants, Elle dit qu' Uranie est seule aimable et belle Et m'y rengage plus que ne font tous mes sens.
Page 61 - ... attirent les ris et les grâces autour de vous, et le brillant de votre esprit donne un si grand éclat à votre teint et à vos yeux, que , quoiqu'il semble que l'esprit ne dût toucher que les oreilles , il est pourtant certain que le vôtre éblouit les yeux, et que, quand on vous écoute , on ne voit plus qu'il manque quelque chose à la régularité de vos traits , et l'on vous cède la beauté du monde la plus achevée.
Page 61 - Lorsque vous êtes animée dans une conversation dont la contrainte est bannie, tout ce que vous dites a un tel charme et vous sied si bien, que vos paroles attirent les Ris et les Grâces autour...

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