Principes généraux et particuliers de la langue françoise. [E.A.] de WaillyChez A. Delalain, 1810 - 483 pages |
Expressions et termes fréquents
action adjectifs adverbes aimé avant avoit bref c'est-à-dire change cheval chose cœur commence composés conditionnel conjonction consonne cour dernier devant Dieu différentes dire doit donner écrit emploie étoit étre excepté exemple expressions exprime fém féminin femme finale font force forme frère futur genre gens grec heureux homme ibid j'ai jours juge l'adjectif l'article l'autre l'indicatif l'un laissé latin lettres lieu livres long manière marque masc masculin ment mettre mieux monde mots muet n'en nombre nouvelle ordinairement parlant participe passé passé défini pensée père personne peuvent phrase place plaisir pluriel porte précédé premier prend prennent préposition présent pris pronom prononce propres qu'un quelquefois raison rapport régime composé régime simple régit règle relatif Remarque rendre reste rien rime s'emploie s'il second sens sent sert seul signifie singulier sorte souvent subjonctif substantif suit suivi sujet syllabes tems terme troisième trouve usage verbe vertu veut voyelle Voyez
Fréquemment cités
Page 263 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de vingt rois , tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs....
Page 264 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie ; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas, sans y trouver ton Dieu ; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Page 180 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur : S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd , et Pégase est rétif.
Page 263 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.
Page 67 - Que j'aille, que tu ailles, qu'il aille, que nous allions, que vous alliez, qu'ils aillent. Imperf. J'allais, tu allais, il allait, etc. Pret. J'allai, tu allas, il alla, nous allâmes, vous allâtes, ils allèrent.
Page 391 - Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 137 - Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 158 - Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! ARCAS Et depuis quand, seigneur, tenez-vous ce langage?
Page 392 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
Page 412 - J'adore en périssant la raison qui t'aigrit : Mais dessus quel endroit tombera ton tonnerre Qui ne soit tout couvert du sang de Jésus-Christ ? SONNET 1 ROMPEURS miroirs des cœurs, infidèles lumières, Ah!