Œuvres complètes de Vauvenargues, Volume 1J. L. J. Brière, 1821 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 157 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 161 - Les héros de Corneille disent de grandes choses sans les inspirer; ceux de Racine les inspirent sans les dire; les uns parlent et longuement afin de se faire connaître, les autres se font connaître parce qu'ils parlent. Surtout Corneille paraît ignorer que les hommes se caractérisent souvent davantage par les choses qu'ils ne disent pas, que par celles qu'ils disent^ Lorsque Racine veut peindre Acomat...
Page 32 - Je crois qu'il n'ya point de génie sans activité. Je crois que le génie dépend en grande partie de nos passions. Je crois qu'il se forme du concours de beaucoup de différentes qualités et des convenances secrètes de nos inclinations avec nos lumières. Lorsque quelqu'une des conditions nécessaires manque, le génie n'est point ou n'est qu'imparfait, et on lui conteste son nom...
Page 171 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 158 - Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d'esprit lui pardonnent, et que je n'ai garde de lui pardonner, est qu'il a donné un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu.
Page 169 - Non, non, n'embrassez pas de vertu par contrainte ; Et, puisque vous trouvez plus de charme à la plainte, En toute liberté goûtez un bien si doux.
Page 84 - La préférence de l'intérêt général au personnel est la seule définition qui soit digne de la vertu , et qui doive en fixer- l'idée. Au contraire, le sacrifice mercenaire du bonheur public à l'intérêt propre est le sceau éternel du vice.
Page 92 - ... l'accompagnent, les vices qui flétrissent les plus belles vies, ces défauts inséparables de notre nature , mêlée si manifestement de grandeur et de petitesse , n'en détruisent pas les perfections.
Page 119 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées: il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie. Ne vous étonnez pas s'il ne raisonne pas bien à présent; une mouche bourdonne à ses oreilles ; c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil.
Page 89 - S'il rejette donc nos vertus, c'est quand nous nous approprions les dons que sa main nous dispense; que nous arrêtons nos pensées à la possession de ses grâces, sans aller jusqu'à leur principe; que nous méconnaissons le bras qui répand sur nous ses bienfaits, etc.