Connoissance des beautez et des défauts, de la poésie et de l'eloquence dans la langue française: à l'usage des jeunes gens, & surtout des étrangers, avec des exemples par ordre alphabétiqueéditeur non identifié, 1750 - 251 pages |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi amphibologies appo au-deffus auffi Auteur avoit baucoup bauté befoins Boileau C'eft c'eſt chofes Ciel Cieux cœur Comparaifons condannable conferver Corneille defcription déja deſcription Dialogue Dieu Dieux écrit éfet éfort efprits eft Vrai eftimables encens Epigrame eſt êtes étoient étoit expreffion falloit dire fang fans fçai féjour femble fens fent feroit fervir feul fiécle flâter foient foins foit font fouffrir fous fouvent ftile fublime fuis fuivant fujet fur la terre fur-tout gloire goût graces Henriade Homére homme image Itis j'ai jamais jufte l'Amitié l'amour l'efprit laiffe Lettres loix Madame de Sévigné morceau n'eft n'eſt n'y a rien paffage paffé paffion parle perfonnes Peuple Pierre Corneille plaifir plaifirs Pluton Poëfie Poëme Poëte prefque Profe Quinaut Racan Racine raifon réuffi Rien n'eft Rouffeau s'eft SAMSON Satyre ſes ſon Télémaque Temple tems tendre tion Tragédie trifte Virgile voit vrages دو دو رو وو
Fréquemment cités
Page 66 - Il n'attaqua jamais personne; mais il ne fut pas aussi prudent qu'implacable dans ses vengeances. Il a été le premier qui ait eu l'ambition d'être conquérant, sans avoir l'envie d'agrandir ses états; il voulait gagner des empires pour les donner.
Page 4 - Et nous laiiTe crier. Le pauvre en fa cabane , où le chaume le' couvre , • Eft fujet à fes loix ; Et la garde qui veille aux barrieres du Louvre N'en défend pas nos Rois.
Page 184 - Je ne sais comment vous vous trouvez de tout cela ; mais pour moi je vous en fais de bon cœur mon compliment. Il est vrai que vous vous portez bien, et que, dans une mêlée où vous avez eu le plaisir de vous fourrer bien avant , vous n'avez pu vous faire donner quelque balafre au milieu du visage , ou quelque incision cruciale au haut de la tête , et ce n'est pas contentement pour un homme avide de gloire.
Page 189 - Qu'on maflacre les rois , qu'on brife les autels , C'eft la faute des dieux , & non pas des mortels: De toute la vertu fur la terre épandue , Tout le prix à ces dieux, toute la gloire eft due ; Ils agirent en nous quand nous penfons agir -, Alors qu'on délibère, on ne fait qu'obéir ; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, difputes fur le libre arbitre agitaient alors les efprits.
Page 25 - J'approchai par degrés de l'oreille des rois, Et bientôt en oracle on érigea ma voix; J'étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices-, Je leur semai de fleurs le bord des précipices: Près de leurs passions rien ne me fut sacré; De mesure et de poids je changeais à leur gré.
Page 20 - ... & des taureaux; on n'y répand jamais leur fang : on préfente feulement devant l'autel les bêtes qu'on offre, & on n'en peut offrir aucune qui ne foit jeune , blanche , fans défaut...
Page 111 - La ville étoit sur un rocher, posée comme un nid sur le haut d'un arbre : au pied de ce rocher on trouvoit la caverne, de laquelle les timides mortels n'osoient approcher; les bergers avoient soin d'en détourner leurs troupeaux.
Page 112 - Les oifeaux ne chantoient jamais dans cette terre hériflfée <îe ronces & d'épines , & n'y trouvoient aucun bocage pour fe retirer : ils alloient chanter leurs amours fous un ciel plus doux. Là on n'entendoit que le croaflement des corbeaux & la voix lugubre des...
Page 67 - ... sans laquelle on n'a jamais vu de conquérant. Avant la bataille et après la victoire, il n'avait que de la modestie; après la défaite , que de la fermeté : dur pour les autres comme pour lui-même, comptant pour rien la peine et la vie de ses sujets , aussi bien que la sienne; homme unique plutôt que grand homme; admirable plutôt qu'à imiter. Sa vie doit apprendre aux rois combien un gouvernement pacifique et heureux est au-dessus de tant de gloire.
Page 137 - Les cieux inftruifent la terre A révérer leur auteur. Tout ce que leur globe enferre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus fublime cantique Que ce concert magnifique De tous les céleftes corps; Quelle grandeur infinie, Quelle divine harmonie Réfulte de leurs accords...