Images de page
PDF
ePub

-

Lutte contre les maladies infectieuses et assistance
aux malades. Combating infectious diseases and care of the sick.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

Sektion I.

Hygienische Mikrobiologie und Parasitologie.

(Diskussion und Vorträge finden sich in Bd. IV.)

Bericht üb. d. XIV. Intern. Kongr. f. Hygiene u. Demographie. II.

1

1, 1

L'étiologie de la tuberculose.

Variabilité du bacille de la tuberculose.

Par

Prof. S. Arloing (Lyon).

Introduction.

Le microorganisme contenu dans les lésions tuberculeuses des mammifères et des oiseaux offrant le même aspect et des réactions colorantes identiques, Robert Koch admit d'abord que la tuberculose de ces êtres vivante relevait toujours d'un seul et même bacille.

On sait comment il fut amené à accepter, après Rivolta et Maffucci, que le bacille des oiseaux était d'une autre espèce que celui de l'homme et des mammifères.

De 1890 à 1895, plusieurs auteurs, particulièrement Straus et Gamaleia, s'attachèrent à faire ressortir une différence profonde, d'ordre spécifique, entre le bacille aviaire et le bacille des mammifères.

On se rappelle aussi comment, à la suite des remarques faites par Ch. Smith, Gaiser, Diuwidie, Frothingham, sur le bacille de la tuberculose humaine et celui de la tuberculose bovine, R. Koch et Schütz furent conduits à déclarer au Congrès de Londres, en 1901, que ces deux derniers bacilles étaient absolument différents.

Donc, à partir de 1901, nous étions invités à reconnaitre trois espèces de tuberculose, différant profondément l'une de l'autre par les caractères essentiels de leur agent producteur.

Quant au bacille de la tuberculose des vertébrés à sang froid, qui parut plus tard dans la science, il va sans dire, a fortiori, qu'il formait lui aussi une espèce particulière.

Immédiatement après le Congrès de Londres, m'appuyant sur mes études dont le début remontait à une vingtaine d'années, je m'efforçais de démontrer que les différences signalées entre le bacille de l'homme et celui du boeuf ne dépassaient pas, en importance, les variations auxquelles sont exposés la généralité des microbes, que le bacille de la tuberculose ne formait pas une acception et que ses variations suffisaient à expliquer les caractères habituels de la tuberculose humaine et de la tuberculose bovine. J'ajoutai qu'il y aurait un réel danger, au point de vue médical et hygiénique, à baser sur des diffé

« PrécédentContinuer »