mehr Intoxikationssymptome, die alsbald nach dem Genusse der infizierten Speise auftreten und dadurch in der Regel auch zum schnellen Auffinden der Krankheitsursache führen. Es rührt das bekanntlich daher, daß die Fleischvergiftungsbakterien hitzebeständige Toxine bilden, die, selbst wenn durch das Kochen des Fleisches die Bakterien abgetötet sind, die toxischen Symptome, wie Erbrechen, Durchfall, Leibschmerzen, Kopfschmerzen, Schwindelgefühl und allgemeine Prostration hervorrufen, welche entweder den baldigen Tod herbeiführen oder nach einigen Tagen vollständiger Genesung Platz machen können. Ist der Kochprozeß, dem die infizierten Speisen unterzogen wurden, ein nur unvollkommener, so kommt es außer der Intoxikation gleichzeitig auch zu einer Infektion der betreffenden Individuen, und es schließen sich dann an die Intoxikationserscheinungen, meist durch eine kurze Spanne relativen körperlichen Wohlbefindens von diesen getrennt, Symptome einer infektiösen Enteritis von bisweilen typhösem Charakter an. Pathologisch-anatomisch finden sich bei an Enteritis Verstorbenen in erster Linie Veränderungen am Darm, wie ich sie vorhin beim Paratyphus beschrieben habe. Durch die Untersuchungen von de Nobele und Durham ist erwiesen worden, daß wir es bei diesen Fleischvergiftungen mit zwei Arten von Erregern zu tun haben, die sich morphologisch und kulturell kaum von einander unterscheiden lassen, jedoch serodiagnostisch mit Sicherheit von einander zu trennen sind. Dabei hat sich ergeben, daß die eine Art, deren Repräsentant der Bac. enteritidis Gärtner ist, von einem hochwertigen Typhusserum stark mitagglutiniert wird, während die andere Art, als deren Repräsentant der Bac. Flügge-Kaensche gelten kann, von einem hochwertigen Paratyphus-B-Serum sehr stark, oft bis zur Titergrenze des Serums agglutiniert wird. Auf Grund der serodiagnostischen Feststellungen de Nobeles hatte bereits van Ermengem auf die nahe Verwandtschaft des Bac. enteritidis Flügge-Kaensche mit dem Bac. typhi murium, Hogcholerae, Psittacosis, suipestifer und morbificans bovis einerseits und dem Bac. paratyphi B andererseits hingewiesen und die hohe epidemiologische Bedeutung einer Sicherung der Arteinheit dieser bis dahin noch als verschieden geltenden Bakterienspezies betont. Inzwischen ist nun durch die Arbeiten von Bonnhoff, Trautmann, Smith und Kutscher der Beweis erbracht worden, daß alle jene Bakterien zu einer einzigen Bakterienspezies gehören, welcher allerdings die Fähigkeit eigen ist, durch Gewöhnung an eine bestimmte Tiergattung ihre Pathogenität leicht einseitig zu ändern. Es ergibt sich aus dieser Feststellung für die Enteritis vom Typus Flügge-Kaensche die epidemiologisch außerordentlich beachtenswerte Möglichkeit von Wechselbeziehungen zwischen tierischen und menschlichen Infektionskrankheiten. Aber auch für den Gärtnerschen Typus der Fleischvergiftung scheinen derartige Wechselbeziehungen zu bestehen, die nicht minder bedeutungsvoll sind. Durch Untersuchungen von Trautmann, Mühlens und Uhlenhuth ist nämlich festgestellt worden, daß der Bac, enteritidis Gärtner identisch ist mit den als rattenpathogen bekannten Bazillen von Danysz, Issatschenko und dem Dunbarschen Rattin. Es müssen aus dieser Feststellung notwendig die größten Bedenken gegen den Vertrieb der lebenden Kulturen dieser Bakterien als Rattenvertilgungsmittel erwachsen. Wir wissen, daß das Ueberstehen einer der hier in Frage stehenden Krankheiten eine dauernde Immunität für diese Krankheit bei den betreffenden Individuen hinterläßt. Eine Frage von großer praktischer Bedeutung ist nun die, ob das Ueberstehen einer durch irgend einen Mikroben der Typhusgruppe veranlaßten Infektion auch eine Immunität gegenüber den anderen Mitgliedern dieser Gruppe hinterläßt. Diese Frage muß verneint werden. Brion und Kayser sowie Levy und Gaethgens berichten über zwei Paratyphusfälle, je einen vom Typus A und B, in denen sich unmittelbar an den Paratyphus ein schwerer Typhus anschloß, von denen einer tödlich endete, und ich selbst habe 3 Fälle beobachtet, in welchen die betreffenden Individuen, die einige Jahre zuvor einen klinisch und epidemiologisch sicheren, in einem Falle auch bakteriologisch festgestellten Typhus durchgemacht hatten, an Paratyphus vom Typus B erkrankten. Wir müssen aus solchen Beobachtungen den Schluß ziehen, daß das Ueberstehen einer Erkrankung an Typhus keine Immunität gegenüber Paratyphus, Enteritis und umgekehrt hinterläßt. 1, 2 Les bacilles de la fièvre typhoïde et les bacilles appartenant au même groupe. Sur les bacilles dits à tort „paratyphiques" et sur le diagnostic des maladies dites à tort „paratyphoïdes". Par Prof. Dr. Jules Courmont et Dr. Ch. Lesieur (Lyon). Nous diviserons ce rapport en trois parties: 1. Les B. paratyphiques en France; 2. Le diagnostic bactériologique des maladies paratyphoïdes; 3. Faut-il conserver ce terme de B. paratyphiques et de maladies paratyphoïdes? 1. Les B. paratyphiques en France. Le mot de B. paratyphique a été créé en France, en 1896, par Achard et Bensaude, à propos d'un bacille trouvé, dans les urines et dans un abcès chondrosternal, chez un malade ayant une infection à allure typhique. Achard et Bensaude avaient identifié ce bacille avec celui de Psittacose. En 1897, Widal et Nobécourt décrivent un bacille analogue, dans le pus d'un abcès thyroïdien et en font un paracolibacille. On sait que Schottmüller, 5 ans plus tard, en 1901, étudia les B. paratyphiques, reprit le terme d'Achard et Bensaude et en distingua 2 groupes (A et B) que Bryon et Kayser séparèrent définitivement au moyen des cultures et de l'agglutination. Depuis lors, les principales publications sur ce sujet ont eu lieu en Allemagne et en Amérique. On a créé un type clinique d'affections paratyphiques ou paratyphoïdes, affections cependant sans rapports véritables avec la fièvre typhoïde, d'origine hydrique ou mieux alimentaire (viandes etc.), en général bénignes (mortalité 1%), sans lésions typiques de l'intestin (sauf un cas de Bryon avec le bacille B), sans réaction de Widal, etc. Le bacille B se rapproche beaucoup, s'il n'est pas identique (Trautmann et Schottmüller), du B. de Gaertner, du B. de la Psittacose (B. intermédiaires de Durham), de l'agent du Hogcholera, du B. typhus murium, du B. de Tempelhof, ainsi que de nombreux paracolibacilles (Widal et Nobécourt, Gwyn, Amphon) qui eux-mêmes doivent se distinguer du Colibacille. Le bacille A, beaucoup plus proche du B. typhique, doit cependant Bericht üb. d. XIV. Intern. Kongr. f. Hygiene u. Demographie. II. 6 s'en séparer nettement par les agglutinines et les sensibilisatrices des sérums expérimentaux. Revenons aux travaux français. On trouve peu de publications jusqu'en 1904, c'est-à-dire pendant 8 ans, après la découverte de Achard et Bensaude. En 1904, Ronneaux fait, sur ce sujet, une thèse inspirée par Achard. Il note 162 cas dont aucun français, sauf ceux de 1896. La même année, Widal et Lemierre, dans un travail sur les septicémies colibacillaires, traitent des B. paratyphiques. En 1905, paraissent les travaux de Netter et Ribadeau-Dumas sur une véritable épidémie" d'affections paratyphiques. Le diagnostic n'est porté que par les propriétés agglutinantes du sérum des malades; pas d'hémoculture. Sur 100 cas pouvant être appelés typhiques, ils trouvent 59, 3 de paratyphoïdes A, 4 de paratyphoïdes à bacilles de Gaertner, et 30, 7 seulement de véritables fièvres typhoïdes à B. d'Eberth. Ils notent aussi que l'ictère catarrhal fébrile parait souvent dû au bacille B (10 cas dont 9 agglutinaient le B. d'Eberth). II faut regretter que cette épidémie n'ait pas été caractérisée par l'hémoculture. En 1905-1906, Sacquépée et Chevrel publient 45 cas de paratyphoïdes, dont 23 avec hémoculture. Ils auraient, en plus, diagnostiqué 40 cas par des sérums envoyés à leur laboratoire. En 1907, ils font une statistique (puisée à différentes sources) de 500 observations de paratyphoïdes B et 12 de paratyphoïdes A. Notons encore, en 1905, deux cas de Rivet, un cas de Guerbet et Henry (cas mortel, avec lésions intestinales et extraction, post mortem, de la rate d'un bacille intermédiaire entre A et B), 3 cas de Guinon et Pater (uniquement par l'agglutination). En 1906, Nicolle et Cathoire publient des cas tunisiens, Josserand et P. Courmont observent une pleurésie paratyphique. En 1907, Netter et Ribadeau-Dumas observent une épidémie de famille (7 cas) à B. paratyphique B., isolé des fèces et des urines; Lesné et Dreyfus, Roger trouvent des bacilles voisins des B. paratyphiques dans des pus (abcès inguinal, mammite posttyphique). Pour plus de détails, on consultera la thèse de Chevrel (Paris 1906), celle de Leclercq (Lille 1906) et la Revue générale de Sacquépée, dans le Bulletin de l'Institut Pasteur (1906-1907). En somme, en France, les cas bien authentiques de maladies paratyphoïdes paraissent rares. Peut-être n'ont-ils pas été suffisamment récherchés. Pour nous, sont seuls indiscutables, ceux dont le bacille causal à été isolé du sang; la réaction agglutinante du sérum des malades ne donne pas une certitude absolue. 2. L'Hémoculture est nécessaire pour faire un diagnostic de certitude. Pour nous, l'hémoculture est indispensable. En effet, le sérum des typhiques agglutine souvent le B. de Gaertner, mème plus que le B. d'Eberth (les sérums expérimentaux antityphiques n'agglutinent pas le B. de Gaertner). Il en est de même pour les bacilles paratyphiques A et B. Le sérum des typhiques peut agglutiner à la fois le B. d'Eberth et les bacilles paratyphiques, et même ces derniers plus fortement (jusqu'à 16 fois plus: Rieux, Conradi, Grünberg, Jürgens, Drigalski, Fischer, Lenz etc.). Dans une première hypothèse, un sérum humain agglutine plus le B. d'Eberth que les B. paratyphiques; il s'agit à peu près certainement d'une fièvre typhoïde. Dans une deuxième hypothèse, un sérum humain agglutine plus les B. paratyphiques que le B. d'Eberth; rien n'autorise à affirmer nettement qu'il s'agit d'une affection parathyphoïde ou d'une intoxication carnée plutôt que d'une fièvre typhoïde; ce n'est qu'une présomption. Le séro-diagnostic, fait à la fois sur le B. d'Eberth et un bacille paratyphique, peut donc faire affirmer la fièvre typhoïde ou en faire douter, mais ne peut la faire éliminer. Par contre, l'hémoculture (voir nos travaux sur l'hémoculture dans la fièvre typhoïde: Société de Biologie, Journal de Physiologie et de Pathologie générale, 1902) peut et doit fournir un diagnostic certain. Le bacille du sang, une fois isolé, sera différencié, surtout par l'agglutination avec les sérums expérimentaux. Concluons, que la multiplicité des agglutinines rend difficile le sérodiagnostic des affections dites paratyphiques. Il faut l'hémoculture. 3. Les termes de B. paratyphiques et d'affections paratyphiques doivent-ils être conservés? Le terme de „B. paratyphiques", excellent quand il a été créé par Achard et Bensaude, ne peut pas aujourd'hui être conservé. Il en est de même de celui de „maladies paratyphoides". Toutes ces appellations de „pseudo" et de „para" doivent disparaître de la science. Il n'y a pas, comme on l'a dit, de pseudo- ou de paramaladies, mais seulement des pseudodiagnostics. Ces termes ne doivent ètre que provisoires, temporaires, pour masquer notre ignorance et provoquer de nouveaux travaux. Si on veut considérer les espèces microbiennes au point de vue botanique et philosophique, on peut évidemment soutenir que le colibacille, le B. d'Eberth et tous leurs intermédiaires (Paracolibacilles, Paratyphiques) appartiennent à une même souche et ne sont que les dérivés d'une même espèce. Mais, sauf à ce point de vue philosophique, il faut considérer le B. d'Eberth comme une espèce microbienne hautement différenciée au point de vue pathogène. Dire qu'il existe des paratyphiques, c'est créer des confusions regrettables. Les infections dites paratyphoïdes n'ont aucun rapport étiologique avec la véritable fièvre éberthienne, et les B. dits paratyphiques doivent recevoir des noms ne rappelant pas le B. d'Eberth. Seule, notre ignorance a rendu nécessaire leur rapprochement d'un instant. Apprenons donc à diagnostiquer cliniquement les fièvres intestinales autres que la fièvre typhoïde, et à les distinguer par l'hémoculture. Baptisons les bacilles nouvellement étudiés ou découverts, sans leur chercher des parentés inutiles. Si on voulait absolument conserver une classe provisoire de tous ces bacilles intestinaux pathogènes, il vaudrait mieux, en attendant, les appeler des „paracolibacilles" que des „paratyphiques". |