Alle diese Kontrollproben eignen sich mehr für Laboratoriumsversuche und gelegentliche Stichproben, als für die Desinfektionspraxis. Einige Worte gebühren noch der Desinfektion von Fäkalien und Abwässern. Wir müssen dabei leider gestehen, daß wir ein sicheres Urteil über vollzogene Abtötung der Krankheitskeime, d. h. über die Wirksamkeit des Verfahrens nur durch exakte Laboratoriumsversuche gewinnen können. Wir müssen uns also in der Praxis darauf beschränken, die Kontrolle in der Weise zu handhaben, daß das betreffende Desinfektionsmittel (z. B. Aetzkalk, Chlorkalk) in guter Qualität und hinreichender Menge angewandt, gut verrührt wird und hinreichend lange wirkt. Reaktionsprüfungen (Bläuung von Lakmuspapier) und chemische Kontrolle (Titration von Chlor) sind nach den neuesten Untersuchungen von Kranepuhl und Kurpjuweit (beide Mitt. a. d. Königl. Prüfungsanstalt f. Wasserversorgung u. Abwasserbeseitigung. 1907. Heft 9) unsicher und ungenügend, so daß als allein maßgebend die zeitraubende bakteriologische Kontrolle übrig bleibt. Was nun die Ausführung der Kontrolle bei der Wohnungsdesinfektion in der Praxis anlangt, so empfieht es sich bei größeren Betrieben dafür besondere Desinfektionsaufseher anzustellen. Immerhin wird es gut sein, wenn auch diese (natürlich in der Desinfektion gut ausgebildeten) Personen durch höhere Instanzen, z. B. den Kreisarzt. und durch gelegentliche Revisionen und Kontrollversuche seitens eines bakteriologischen oder hygienischen Instituts kontrolliert werden. Ich bin am Schlusse meiner Ausführungen und glaube Ihnen in großen Zügen, bei der Dampfdesinfektion notgedrungen ins einzelne gehend, die zu einer Kontrolle der Desinfektion erforderlichen und möglichen Maßnahmen skizziert zu haben, soweit mir dies bei der beschränkten Zeit möglich war. Ich schließe mit der oben bereits aufgestellten Forderung, daß eine Kontrolle der Desinfektion auf wissenschaftlicher Grundlage unerläßlich ist. Eine sichere Kontrolle ist nur bei der amtlichen Desinfektion durch amtlich geprüfte Desinfektoren gewährleistet. Da eine wissenschaftliche Kontrolle in vielen Fällen unentbehrlich ist, aber die Mitarbeit eines hygienischen Instituts bzw. bakteriologischen Laboratoriums erfordert, ist zu wünschen und anzustreben, daß möglichst überall die Oberleitung der Desinfektionsanstalten mit derjenigen der genannten wissenschaftlichen Institute durch Personalunion vereinigt wird, wie dies in einigen Städten zum Vorteil der Sache bereits geschehen ist. Mein persönliches Urteil über den jetzigen Stand der Kontrolle der Desinfektion möchte ich aber dahin zusammenfassen, daß wir noch lange nicht zu einem befriedigenden Abschluß gelangt sind, sondern erst am Anfange einer noch vielseitige Mitarbeit bedürfenden Entwicklungsperiode stehen. V, 2 Le contrôle de la désinfection. Par Ed. Bonjean (Paris). En France la loi du 15 février 1902 prescrit la déclaration à l'autorité publique des maladies contagieuses et susceptibles de provoquer des épidémies. Comme corollaire de la déclaration obligatoire la loi prescrit la désinfection effectuée par les services publics ou particuliers, mais pour que la désinfection soit efficace et par conséquent utile, elle exige l'emploi de méthodes et procédés certains qui doivent avoir été préalablement examinés par le conseil supérieur d'Hygiène publique de France puis autorisés officiellement par le Ministre de l'Intérieur. Enfin le législateur a tenu à ce que les méthodes et procédés de désinfection soient convenablement appliqués et dans ce but il a prévu le contrôle légal dans la pratique de la désinfection (art. 6; art. 17, 3; du décret de 10 juillet 1906). L'organisation des services publics de désinfection est actuellement à l'ordre du jour des Conseils généraux: c'est dire que le controle de la pratique de la désinfection n'existe qu'exceptionnellement en France et dans ce rapport nous ne pouvons que donner notre opinion personnelle sur les conditions dans lesquelles le contrôle peut être exécuté: nos éminents confrères Czaplewski de Cologne, Schmid de Berne, Proskauer de Berlin, Esmarch de Goettingen traiteront cette question (d'après les renseignements qui m'ont été obligeamment fournis par le Prof. Gaffky) particulièrement aux points de vue plus administratifs ou plus techniques. Il importe pour exercer un contrôle de tenir compte des caractères et des mœurs du pays où ce contrôle doit être effectué: c'est ainsi qu'en France le contrôle exercé sur les individus est incompatible avec le caractère et ne saurait être accepté sans soulever les plus grandes difficultés. Mème à l'heure présente un grand courant d'opinion venant principalement du corps médical est contraire à la simple déclaration obligatoire des maladies épidémiques conformément aux principes mème de la loi de Protection de la santé publique du 15 février 1902: ce fait rend particulièrement difficile l'application de la loi et notamment la désinfection et son contrôle. C'est pourquoi les mesures de désinfection ne pourront tout au moins pendant encore un certain nombre d'années atteindre que les individus terrassés par la maladie et non les convoyeurs de germes pathogènes comme cela peut se pratiquer dans certaines nations. C'est pourquoi aussi il est nécessaire que le médecin, pivot du grand mouvement de Protection de la santé publique, comprenne qu'il subira un plus grand préjudice dans son autorité et ses intérêts en laissant éclater et diffuser une épidémie dans la région où il exerce que s'il avait pris toutes les mesures nécessaires pour l'éviter ou l'enraver. Le médecin, le pharmacien, l'hygiéniste et les hommes spécialement instruits des choses de l'hygiène ont la belle mission sociale de montrer au public - par une vulgarisation scientifique sérieuse que les incommodités légalement imposées au nom de l'Hygiène publique ne sont rien auprès des existences et de l'énergie humaine épargnées. La désinfection intelligemment appliquée deviendra alors populaire. Les maladies transmissibles pour lesquelles la déclaration est obligatoire ou facultative sont les suivantes (décret du 10 février 1903). Obligatoires: 1. La fièvre typhoïde; 2. le typhus exanthématique; 3. la variole et la varioloïde; 4. la scarlatine; 5. la rougeole; 6. la diphtérie; 7. la suette miliaire; 8. le choléra et les maladies cholériformes; 9. la peste; 10. la fièvre jaune: 11. la dysenterie; 12. les infections puerpérales et l'ophtalmie des nouveau-nés, lorsque le secret de l'accouchement n'a pas été réclamé; 13. la méningite cérébro-spinale épidémique. Facultatives: 18. l'érysipèle; 19. les oreillons; 20. la lèpre; 21. la teigne; 22. la conjonctivite purulente et l'ophtalmie granuleuse. Telles sont les maladies qui doivent être également l'objet de la désinfection obligatoire ou facultative et qui sont par conséquent tributaires du contrôle de la désinfection. Désinfection. La désinfection est une pratique d'hygiène qui a pour but de circonscrire une maladie épidémique au malade même en évitant la dispersion des produits virulents qu'il élimine et en rendant inoffensifs ces produits aussitôt que possible après leur rejet soit en les détruisant totalement par le feu, soit en tuant tous les germes pathogènes qu'ils peuvent recéler1). L'individu atteint d'une maladie épidémique est un foyer intense de culture de germes virulents spéciaux à cette maladie qui sont généralement entrainés en dehors de l'organisme dans les excreta et les déchets. La contagion s'effectue d'individus à individus par la transmission de ces germes et produits virulents et la facilité, la rapidité et l'étendue de la transmission sont en rapport étroit avec la dispersion des produits éliminés par l'organisme malade. Suivant la nature de la maladie, les déchets renfermant l'élément pathogène sont les matières fécales, les urines, le sang, les matières vomies, les écoulements, les expectorations, les crachats, les sécrétions, les mucosités, les fausses membranes, les suppurations, les desquamations. Il importe donc de recueillir immédiatement tous les produits qui peuvent être éliminés de l'organisme malade et de les rendre aussitôt inoffensifs. Telle doit être l'idée directrice de la pratique de la désinfection. Si l'on pouvait circonscrire ainsi le premier sujet atteint d'une maladie épidémique, la désinfection vaincrait d'emblée toute épidémie: malheureusement dans la pratique, le but ne peut être aussi rapidement et aussi aisément atteint. Les mesures qui doivent dominer la pratique de la désinfection sont les suivantes: 1. Intervenir aussitôt le diagnostic posé et appliquer les mesures de désinfection pendant toute la durée de la maladie et autant que possible dans certains cas pendant la convalescence; 2. Eviter la dispersion des produits éliminés et des déchets de l'individu malade et rendre inoffensifs ces produits immédiatement après leur élimination; 3. Etendre les mesures de désinfection à tous les individus et à tous les objets qui ont pu être souillés. Contrôle des mesures d'ordre général relatives à la désinfection. Le service de contrôle devra donc être guidé par ces considérations d'ordre général et s'assurer de l'exécution de toutes les mesures relatives à l'observation de ces faits desquels dépendent l'utilité et l'efficacité de la désinfection. Par exemple si au cours de l'enquête de controle on apprend que des produits nocifs, matières fécales, paillasses, linges souillés etc., ont été dispersés en certains endroits l'agent chargé du controle devra s'efforcer de donner les Instructions nécessaires pour atteindre et rendre inoffensifs ces produits qui ont pu échapper à l'attention de l'agent chargé de la désinfection. D'une manière aussi générale le contrôle de la désinfection devrait tenir compte que pendant le temps d'évolution de la maladie jusqu'aux manifestations apparentes qui permettent de poser le diagnostic certain, l'individu frappé peut semer autour de lui des germes et produits contagieux. 1) L'organisation des services publiques de désinfection. Bluzet et Bonjean, Revue pratique d'Hygiène municipale. Février 1907. Berger Levrault, Edit., Paris. De même qu'en cas de guérison, le malade peut dans quelques affections (fièvre typhoïde) éliminer encore des germes dangereux pendant un temps plus ou moins long. Ces deux facteurs échappent évidemment à toute volonté et à toute prévoyance: il importe de les signaler sans en exagérer l'importance pour ne pas interprèter dans un sens fàcheux les effets de la désinfection, qui bien qu'étant judicieusement et soigneusement appliquée peut néanmoins, en raison de ces faits, se laisser devancer ou suivre par quelques contagions de cet ordre, sans qu'il puisse en incomber une responsabilité quelconque au service de la désinfection et du contrôle. La dispersion des produits éliminés et des déchets de l'individu malade sera évitée par une surveillance attentive de ses gestes et besoins, et par des conseils judicieux donnés au malade et aux personnes de son entourage chargées ou non des soins. L'application des précautions spéciales de désinfection devra rendre ces produits inoffensifs aussitôt après leur expulsion et le contrôle vérifiera que dans cet ordre de faits toutes les précautions ont été observées. Ce contrôle relatif aux mesures d'ordre général relative à la protection de la santé publique et à la désinfection est très important et très utile et il y a lieu d'y apporter la plus grande attention: il ne peut être que laissé à l'initiative individuelle et ses effets seront en rapport avec l'intelligence, le tact, les connaissances scientifiques le dévouement apporté par la personne chargé de ce service. Contrôle des procédés et appareils de désinfection. Pour que la désinfection soit utile et devienne populaire, il faut que le public puisse se convaincre de ses bons effets; elle doit être efficace et donner ce qu'on lui fait promettre: c'est dans cet esprit que la loi s'efforce à lui assurer le plus de garanties possible en n'autorisant que l'emploi des procédés reconnus efficaces et en confiant la pratique ou tout au moins le contrôle à des hommes d'une compétence spéciale. Le décret du 7 mars 1903 portant réglement d'administration publique sur les appareils de désinfection a indiqué les conditions que doivent remplir les appareils conformément au dernier paragraphe de l'article 7 de la loi. Les procédés et appareils de désinfection doivent être approuvés par le Ministre de l'Intérieur, après avis du Comité consultatif d'hygiène publique de France. Une commission spéciale nommée par le Ministre de l'Intérieur est chargée d'examiner les demandes d'autorisation adressées au ministre et procède aux expériences de contrôle relatives à ces demandes. La commission se réunit au laboratoire du Conseil supérieur d'hygiène publique; la partie expérimentale est contrôlée et effectuée par: M. M. E. Roux, viceprésident du Conseil supérieur d'hygiène publique de France, directeur de l'Institut Pasteur, président; A. J. Martin, inspecteur général de l'assainissement de la ville de Paris, rapporteur; J. Ogier, chef du laboratoire de toxicologie de la Faculté de médecine de Paris; J. Binot, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur; Ed. Bonjean, chef du laboratoire du Conseil supérieur |