Revue des deux mondes, Volume 1 ;Volume 80

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Au bureau de la Revue des deux mondes., 1849
 

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Page 143 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 324 - Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte, les ouvriers et compagnons d'un art quelconque, ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni président, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibérations, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs.
Page 151 - ... c'est l'art, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre , ou de les opposer l'une à l'autre; c'est celui de ne dire qu'à moitié la pensée pour la laisser deviner.
Page 838 - Qu'il est doux, qu'il est doux d'écouter des histoires, Des histoires du temps passé, Quand les branches d'arbres sont noires, Quand la neige est épaisse et charge un sol glacé ! 1820.
Page 327 - ... communs, les biens de toute espèce communs, et qu'on apporte tous les soins imaginables pour retrancher du commerce de la vie j'usqu'au nom même de propriété, de sorte que les choses mêmes que la nature a données en propre à chaque homme deviennent en quelque sorte communes à tous, autant qu'il se pourra, comme les yeux, les oreilles, les mains, et que tous les citoyens s'imaginent qu'ils voient, qu'ils entendent, qu'ils agissent en commun, que tous approuvent...
Page 143 - La bagatelle a part : le monde n'en croit rien. Laissons le monde et sa croyance. La bagatelle, la science, Les chimères, le rien, tout est bon : je soutiens Qu'il faut de tout aux entretiens: C'est un parterre où Flore épand ses biens; Sur différentes fleurs l'abeille s'y repose, Et fait du miel de toute chose.
Page 825 - L'amour s'arrête-t-il où s'arrêtent vos pas? Déchirez ces drapeaux; une autre voix vous crie: "L'égoi'sme et la haine ont seuls une patrie; La fraternité n'en a pas!
Page 293 - Paros au grain éblouissant, Comme dans une nuit du pôle, Un givre invisible descend. De quel mica de neige vierge, De quelle moelle de roseau, De quelle hostie et de quel cierge At-on fait le blanc de sa peau ? At-on pris la goutte lactée Tachant l'azur du ciel d'hiver, Le lis à la pulpe argentée, La blanche écume de la mer, Le marbre blanc, chair froide et pâle, Où vivent les divinités; L'argent mat, la laiteuse opale Qu...
Page 289 - L'on se souvient des rêveries Sur le fronton ou dans la mer, Des conversations fleuries Près de la fontaine au flot clair, Des baisers et des frissons d'ailes Sur les dômes aux boules d'or, Et les molécules fidèles Se cherchent et s'aiment encor. L'amour oublié se réveille, Le passé vaguement renaît, La fleur sur la bouche vermeille Se respire et se reconnaît. Dans la nacre où le rire brille La perle revoit sa blancheur; Sur une peau de jeune fille, Le marbre ému sent sa fraîcheur.
Page 293 - De leur col blanc courbant les lignes On voit dans les contes du Nord, Sur le vieux Rhin, des femmes-cygnes Nager en chantant près du bord. Ou, suspendant à quelque branche Le plumage qui les revêt, Faire luire leur peau plus blanche Que la neige de leur duvet... De ces femmes il en est une, Qui chez nous descend quelquefois, Blanche comme le clair de lune...

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