Au Roi et aux Chambres: sur les véritables causes de la rupture avec Alger et sur l'expédition qui se prépare

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Truchy, 1830 - 110 pages
 

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Page xxx - A tous présents et à venir, salut. Nous avons ordonné et ordonnons que le projet de loi dont la teneur suit sera présenté en Notre nom à la Chambre des députés par Notre ministre secrétaire d'Etat au Département de l'instruction publique, grand maître de l'Université de France, que Nous chargeons d'en exposer les motifs et d'en soutenir la discussion. ART. 1.
Page 81 - Tu céderas, ou tu tomberas sous ce vainqueur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté. Tu disais en ton cœur avare : Je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie.
Page viii - ... ne savent pas lire les caractères européens ; ils ne connaissent que le passeport d'usage ; et pour ce motif il convient que les bâtiments de guerre de la république française fassent quelque signal pour être reconnus par mes corsaires. » 5° Vous demandez cent cinquante hommes que vous dites être dans mes états : il n'en existe pas un.
Page 116 - Dans le cas d'une rupture, et à Dieu ne plaise qu'un pareil événement puisse jamais arriver ! les Français auront trois mois pour terminer leurs affaires. Pendant ce temps, ils jouiront de toute l'étendue de liberté et de protection que les traités leur assurent en pleine paix.
Page ix - ... avais demandées pour me dédommager des pertes que j'ai essuyées pour vous. Que vous me les donniez ou que vous ne me les donniez pas, nous serons toujours bons amis.
Page ix - Vous dites qu'il ya des hommes qui me donnent des conseils pour nous brouiller. Notre amitié est solide et ancienne, et tous ceux qui chercheront à nous brouiller n'y réussiront pas. " 7°. Vous demandez que je sois ami de la république Italienne. Je respecterai son pavillon comme le vôtre selon vos désirs. Si un autre m'eût fait pareille proposition, je ne l'aurais pas acceptée pour un million de piastres.
Page xxxix - Un exposé succinct des faits sulïira pour rectifier les fausses notions qui se sont répandues. Propagées d'abord par des hommes blessés dans leurs intérêts, elles ont été accueillies par cette disposition naturelle qui porte les esprits à juger sévèrement les actes du pouvoir et à se dédommager ainsi, par la désapprobation et la censure, de la nécessité de s'y soumettre.
Page vii - A notre ami Bonaparte , premier consul de la république française, et président de la république italienne : Je vous salue , la paix de Dieu soit avec vous.
Page lx - ... terre. Après avoir épuisé toutes ces objections, M. d'Haussez repoussait ainsi les insinuations tendant à faire croire que le gouvernement français avait sollicité de l'Angleterre l'autorisation de venger l'honneur de la France : « Je ne défendrai pas le gouvernement de l'étrange mculpation d'avoir sollicité d'une puissance étrangère l'autorisation de venger l'insulte faite au pavillon français. La dénégation la plus complète serait ma seule réponse, si l'invraisemblance de l'accusation...

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