cien entend bien la composition des remèdes. Il entre telles et telles substances dans la composition de ce remède. Ce parfum est d'une excellente composition. La composition de ce spécifique est encore un secret. La thériaque est une compo sition. Il se dit également de Diverses préparations faites pour imiter certaines choses, principalement les pierreries, les perles, Tor ou l'argent. Le stras est une composition qui imite le diamant. Le chrysocale est une composition qui imite l'or. COMPOSITION, Signifie aussi, L'action de composer un ouvrage d'esprit. Cet auteur est occupé à la composition d'un nouvel ouvrage. Cela lui est échappé dans la chaleur de la composition. Etre dans le feu de la composition. Cela est d'une composition pénible et difficile. Il nous a montre une pièce de sa composition. Il s'emploie, dans un sens analogue, en parlant De musique, de peinture, etc. Un musicien qui exécute un morceau de sa composition. Ce ballet est de la composition d'un tel. La composition d'un tableau, d'un plan, etc. En termes de Peinture, La composition d'un tableau, se dit plus particulièrement de La manière dont un peintre traite le sujet d'un tableau, c'est-à-dire, de L'ordonnance générale, de la disposition des masses, des combinaisons du clair-obscur, de l'agencement et de la pose des figures, etc. Un tableau d'une savante composition. La composition en est belle, hardie, gracieuse. COMPOSITION, Signifie particulièrement, L'art d'unir les différentes parfies de la musique, suivant les règles. Il ne chante pas, mais il sait bien la composition. Il excelle dans la composition. Entendre bien la composition. Apprendre la composition. Les règles de la composition, Pour bien accompagner, il faut savoir la composition. COMPOSITION, se dit également Des ouvrages d'un écrivain ou d'un artiste. Une belle, une ingénieuse, une savante composition. Une grande composition. Composition froide, ridicule, extravagante. Il préfère ce genre de composition. Achever une composition. Il signifie encore, Le devoir que fait un écolier sur le sujet qui lui est donné par son professeur. Une composition sans faute. Unecomposition pleine de solécismes. Composition pour les places, pour les prix. Juger les compositions. COMPOSITION, signifie en outre, Accommodement dans lequel l'une des deux parties, ou toutes les deux emsemble, se relâchent plus ou moins de leurs prétentions. Par composition faite, je lui dois tant. Venir à composition. Entrer en composition. Venir à une composition amiable. Obtenir une bonne composition. C'est un homme de composition, de bonne, de facile composition, C'est un homme d'accommodement, un homme à qui il est aisé de faire faire ce qu'on veut. Il est de difficile composition, Il se tient trop ferme, il est malaisé de le réduire au point où l'on veut. C'est une fille, une femme de bonne composition, de facile composition, se dit D'une fille ou d'une femme qui accorde facilement ses faveurs. COMPOSITION, en termes de Guerre, signifie, Les conventions que fait une place qui se rend. Cette place s'est rendue par composition. Les articles de la composition portent que... Composition honorable. Composition avantageuse. Recevoir à composition. On emploie plus ordinairement le mot Capitulation. COMPOSTEUR. s. m. T. d'Impr. Instrument sur lequel le compositeur arrange les lettres, pour former des lignes toujours égales, d'après la longueur déterminée. COMPOTE. s. f. Espèce de confiture qu'on fait avec du fruit et peu de sucre, et qui est moins cuite que les confitures faites pour être gardées. Une compote de poires, de, pommes, d'abricots, de cerises, etc. Une compote bien faite. Il se dit aussi d'une certaine manière d'accommoder des pigeons. Une compote de pigeons. Mettre des pigeonneaux en compote. Prov., fig. et pop., Avoir les yeux, la tête, etc., à la compote, en compote, Avoir la tête, les yeux, etc., tout meurtris, tout livides, COMPOTIER. s. m. Plat creux dans lequel on sert des compotes de fruits. Compotier de porcelaine, de cris tal. COMPRÉHENSIBLE. adj. des deux genres. Concevable, intelligible, qui peut être compris, conçu, entendu. Cela n'est pas compréhensible. Un raisonnement qui n'est pas compréhensible. Voilà qui est comprehensible. COMPRÉHENSION.s. f Faculté de comprendre, de concevoir. Avoir la compréhension aisée, facile. Il est de dure compréhension. Il signifie, dans le langage didactique, Connaissance entière et parfaite. La compréhension des mystères est réservée à l'autre vie. COMPRÉHENSION, en termes de Logique, La totalité des idées renfermées sous un nom appellatif ou générique. COMPRENDRE. v. a. (Il se conjugue comme Prendre.) Contenir en soi, renfermer en soi. L'univers comprend tout ce qui est. L'Europe comprend plusieurs grands royaumes. La France comprend quatrevingt-six départements. Cette famille de plantes comprend un grand nombre de genres. Il se dit également en parlant Des choses morales. La justice en général comprend toutes les vertus. La philosophie comprend la logique, la morale, la physique, et la métaphysique. Il signifie aussi, Mentionner, faire entrer dans une énumération, etc. Il a compris dans sa quittance tout ce qui lui était dù. Il a tant de revenu, sans y comprendre ce que sa place lui donne. Dans le dénombrement de ses dettes, je n'entends pas com prendre celles qu'il a faites depuis un an, je comprends seulement les plus anciennes. Dans tout ce que je dis là, je ne comprends pas telle et telle chose. Dans ce tableau de la population, on n'a pas compris les étrangers. Comprendre plusieurs choses sous une méme dénomination. COMPRENDRE, signifie aussi figurément, A voir l'intelligence d'une chose, en saisir, en pénétrer le sens. Je com prends fort bien ce que vous me di tes. Cela est difficile à comprendre. Cela se comprend. Il ne comprend rien de ce qu'on lui dit. Tout ce que j'ai pu comprendre, c'est que... Cette maxime n'a pas été comprise, a été mal comprise. Il se dit, dans un sens particulier, De l'intelligence des langues, des mots,etc.Comprenez-vous l'anglais? Il comprend cette langue, mais il ne sait pas encore la parler. Je ne comprends pas ces deux mots. Ce passage est très-difficile à comprendre. Cet animal semble comprendre tout ce qu'on lui dit. Il s'emploie aussi absolument. Comprenez-vous ? Je commence à comprendre. Je vois qu'il n'a pas compris. COMPRENDRE, signifie également, Concevoir, se faire une juste idée de quelque chose. Les méchants ne peuvent comprendre la vertu. Il sut comprendre ses devoirs. Je compris alors toute la grandeur du péril. Comprenez-vous tout ce qu'il faut de prudence et d'habileté pour réussir dans une telle entreprise? Vous ne comprenez pas la difficulté de l'affaire. Pour bien vous faire comprendre l'état de la question. Ils comprirent que le moment était venu. Il signifie encore, Se rendre raison d'une chose, en découvrir le motif. Je ne comprends pas sa conduite. Comprenez-vous un tel langage? Je ne comprends pas comment il peut faire, comment il ose se montrer. Vous comprenez que cela doit m'inquièter. Je ne comprends pas qu'on puisse être faché de cela. Dans ce sens, il est quelquefois suivide la préposition à. Je ne comprends rien à sa conduite. Je ne comprends rien à ce langage. Comprenez-vous quelque chose à tout cela ? Comprendre quelqu'un, Comprendre les explications, les ordres qu'il donne, la langue qu'il parte, etc. Vous faites tout de travers, il faut que vous ne m'ayez pas compris, que vous m'ayez malcompris.Je ne vous comprends pas. Expliquez-vous plus clairement, si vous voulez qu'on vous comprenne. Cet étranger a beaucoup de peine à se faire comprendre. On l'emploie aussi avec le pronom personnel. Il ne se comprend pas Lui-même. Comprendre quelqu'un, signifie aussi, Screndre raison de sa conduite, de ses discours, etc. C'est un homme difficile à comprendre. Il tient une conduite si bizarre et si contraire à ses intérêts, que je ne le comprends pas. Comprenez-vous cette femme, avec ses caprices ? COMPRIS, ISE, participe. Les pays compris entre la Scine et la Loire. Y compris, En y comprenant; et, Non compris, Sans y comprendre. Il a dix mille francs de revenu, y compris les profits de sa place, non compris la maison où il loge. Depuis tel article du code jusques et y compris tel autre. On dit également, en faisant accorder : Les profits de sa place y compris. La maison où il loge non comprise. COMPRESSE. s. f. T. de Chirur. Morceau de linge simple, ou plié en plusieurs doubles, qu'on applique sur l'ouverture de la veine, ou sur quelque partie blessée ou malade. Appliquer une compresse. Mettre une compresse. Serrer la compresse. Mouiller la compresse. COMPRESSIBILITE. s. f. T. de Physique. La propriété d'un corps qui peut être comprimé. COMPRESSIBLE. adj. des deux genres. T. de Physique. Qui peut être comprimé. L'air est compressible, l'eau ne l'est pas. COMPRESSIF, IVE. adj. T. de Chirur. Qui sert à comprimer. Bandage compressif. Appareil compressif COMPRESSION.s.f. Action de comprimer, ou L'effet qui est produit dans ce qui est comprimé. La compression de l'air. Une forte compression. COMPRIMER. v. a. Presser avec force, serrer de manière à réduire à un moindre volume. On comprime l'air dans un fusil à vent. Comprimer le bras avec un bandage. Il signifie figurément, Empêcher d'agir, d'éclater. Comprimer les factions, un parti. COMPRIMÉ, ÉE, participe. Il s'emploie adjectivement, en Histoire naturelle, et signifie, Qui est aplati sur les côtés. Le corps de beaucoup de poissons est comprimé. La gousse de l'arbre de Judèe est comprimée. COMPROMETTRE. v. n. (Il se conjugue comme Mettre.) Consentir réciproquement, par acte, de se rapporter sur les différends, les procès qu'on a ensemble, au jugement d'un ou de plusieurs arbitres. Ils ont compromis de toutes leurs affaires entre les mains d'un tel. Je lui ai offert de compromettre là-dessus, s'il voulait. Ils ont compromis sur tous les chefs du procès. Il est aussi actif, et signifie, Commettre quelqu'un, l'exposer à se trouver dans quelque embarras, à recevoir quelque chagrin, quelque dégoût, soit en se servant de son nom sans son aveu, soit en l'embarrassant dans des démélés, dans des affaires. N'ayez pas peur, je ménagerai si bien les choses, que je ne vous compromettrai pas. Il est gravement compromis. On dit dans le même sens, Compromettre sa dignité, son autorité, sa fortune, sa réputation, etc., Exposer sa dignité, son autorité, sa fortune, sa réputation, etc., à recevoir quelque diminution, quelque échec; et, Compromettre la dignitė, les intèréts, etc., de quelqu'un. Il s'emploie avec le pronom personnel, dans un sens analogue. Il s'est bien compromis dans celle affaire. Vous courez risque de vous compromettre, en agissant de la sorte. COMPROMIS, ISE, participe. Se trouver compromis. COMPROMIS.s.m. Acte par lequel deux ou plusieurs personnes promettent de se rapporter de leurs différends au jugement d'un ou de plusieurs arbitres. Faire un compromis. Passer un compromis. Dresser, signer un compromis. Mettre en compromis. On ne met en compromis que les affaires douteuses et litigieuses. Ce n'est pas là une chose qu'on doive mettre en compromis. Fig., Mettre en compromis, Commettre. Mettre quelqu'un en compromis avec un autre. Mettre la dignité, l'autorité de quelqu'un en compromis. COMPTABILITÉ. s. f. (Le P ne se prononce ni dans ce mot ni dans les suivants.) Obligation de rendre compte; ou La manière, l'action de rendre et d'établir des comptes. La comptabilité de cette place est immense. Votre comptabilité n'est pas embarrassante.Ila mis beaucoup d'ordredans sa comptabilité. Il entend bien la comptabilité. Etrechargé de la comptabilité. Bureau de la comptabilité. COMPTABLE. adj. des deux genres. Qui est assujetti à rendre compte. Officier, agent comptable. Les receveurs sont comptables. Je ne veux point de place, d'emploi comptable. Quittance comptable, Quittance revêtue des formes nécessaires pour être allouée par qui il appartient. COMPTABLE, s'emploie aussi figurément. Nous sommes comptables de nos talents à la patrie. Il n'est comptable à personne de ses actions. Il s'emploie souvent comme substantif, au propre. Les comptables sont sujets à are recherchés. C'est un bon comptable. COMPTANT. adj. m. Il n'est guère usité que dans ces locutions, Argent complant, deniers comptants, Argent en espèces, argent compté surle-champ. Il a tant en argent comptant. Payer argent comptant, en beaux deniers comptants. Il refusa les billets, et il voulut de l'argent comptant. Fig. et fam., C'est de l'argent comptant, se dit D'une chose promise, et qui ne peut manquer. Fig. et fam., Prendre quelque chose pour argent comptant, Croire trop facilement ce qu'on nous dit; Faíre trop de fond sur de simples ap parences. Fig. et fam., Avoir de l'esprit argent complant, Avoir la repartie prompte, briller dans la conversation. COMPTANT, se dit quelquefois substantivement pour Argent comptant. Avoir du comptant. Voilà tout mon comptant. Il amassa un gros comptant. Acheter, vendre au comptant. Vente au comptant. Ce sens est familier. Petit comptant, se disait, au Trésor royal, Du bureau où l'on payait les sommes au-dessous de mille livres; et, Grand comptant, Du bureau où l'on payait toutes les sommes au-dessus de mille livres. COMPTANT, S'emploie aussi adverbialement. Payer une somme comptant. Payer comptant. Vendre comptant. Acheter comptant. Prov. et fig., Payer comptant, Rendre sur-le-champ les bons ou les mauvais offices qu'on a reçus. Il s'emploie plus souvent en mauvaise part. Il a prétendu me piquer par ce discours, mais je l'ai payé comptant. COMPTE. s. m. Calcul, nombre. Il sait le compte de son argent. On lui a donné le linge, la vaisselle par compte, en compte. Faire le compte du linge qu'on donne à la blanchisseuse. J'ai trouvé cent écus dans ce sac, c'est le compte. Faire un compte. Venir à compte. Je vous ferai votre compte. Vous ne lui avez pas donné son compte. Sans compte ni mesure. S'il fallait rappeler toutes ses folies, le compte en serait long. Bois de compte, Le bois qui se vend à tant de bûches par corde. Monnaie de compte. Voyez MON ΝΑΙΕ. -Fam., Cela n'est pas de compte, Ne doit pas compter. Compte rond, dans l'usage commun et populaire, signifie, Un nombre composé de dizaines, de centaines ou de milliers sans fraction. Dix, vingt, trente, cent, deux cents, mille sont des comptes ronds. Vingt et un n'est pas un compte rond. Quand on compte par espèces, Compte rond, se dit d'Un nombre de ces espèces sans fraction. Cing sous font un compte rond. Cinq sous et demi ne font pas un compte rond. Fig. et fam., Compteborgne, Compte dont les articles ne sont pas clairs. On le dit aussi par opposition à Compte rond. Trois francs trente-huit centimes sont un compte borgne. On dit également dans ce sens, Čela fait un mauvais compte. De compte fait, En comptant bien. De compte fait, ils étaient quarantecinq. Prov., A tout bon compte revenir, On doit toujours être reçu à recommencer le calcul fait avec le plus de soin, et à s'assurer s'il est exact. Prov., Erreur n'est pas compte, On peut toujours revenir sur une erreur de calcul. Faire le compte à un domestique, lui donner son compte, Lui payer, en le renvoyant, ce qui lui est dû de ses gages. Donner à un ouvrier son.compte, Lui payer ce qui lui est dû. Fig. et fam., Donner à quelqu'un son compte, Le traiter d'action ou de paroles comme il le mérite. Il ne se prend qu'en mauvaise part.. Avoir à bon comple, faire bon compte, Avoir à bon marché, faire bon marché. Il a eu cela à bon compte. Ce banquier vous fera tenir volre argent à meilleur compte qu'un autre. Ce marchand vous fera bon compte, vous fera meilleur compte que qui que ce soit. On dit de même, Vivre à bon compte, Vivre à bon marché. C'est une ville où l'on vit à bon compte. Prov. et fig., Manger à bon compte, manger toujours à bon compte, boire à bon compte, Manger et boire sans se mettre en peine de savoir ce qu'il en coûtera, et qui le payera. Prov. et fig., Boire, manger, rire, se divertir à bon compte, Sans s'embarrasser de ce qui se passe, ni de ce qui peut arriver. Divertissez-vous à bon compte, etc. Fig. et fam., Faire son compte, trouver son compte, Trouver du profit, de l'avantage. Il a bien fait son compte dans cette recette. Il a bien fait son petit compte dans ce traité. Il y a trouvé son compte. N'offensez pas cet homme-là, vous n'y trouveriez pas votre compte. Faire son compte, signifie aussi, Se proposer, ou S'attendre à, espérer que, etc. Il fait son compte de partir demain. Il croyait que ses amis l'assisteraient, il faisait son compte là-dessus. Ne faites pas votre compte sur les promesses de cet homme-là. Ces phrases ont vieilli; on dit: Il compte partir demain. Il comptait que ses amis l'assisteraient. Ne comptez pas sur les promesses de cet homme-là. Fig., Avoir son compte, Avoir ce qu'on désire, ou Etre bien dans ses affaires. Savoir bien, entendre bien son compte, Entendre bien ses intérèts, et n'être pas facile à tromper, à surprendre. Etre loin de compte, loin de son compte, Se tromper dans son raisonnement, dans son calcul, dans ses prétentions, dans ses espérances. Ils sont encore tous deux loin de compte, bien loin de compte, se dit De deux personnes qui sont en traité, en marché de quelque chose, et qui ne peuvent tomber d'accord. Nous sommes loin de compte ensemble. Il est loin de compte avec moi. Fig., A ce compte-là, Selon cette supposition. On dit de même, Au compte de quelqu'un. A ce comptelà, je vois qu'il n'a pas tort. A votre compte, cela serait ainsi. COMPTE, signifie quelquefois, Un petit nombre que l'on jette jette de la main, et qui, étant plusieurs fois réitéré, fait la somme, le nombre que l'on demande. A compter quatre à quatre, il faut vingt-cinq comptes pour faire cent. Cette acception vieillit. , COMPTE, signifie particulièrement, Un état ou écrit contenant le calcul, la supputation de ce qui a été reçu, dépensé, avancé ou fourni. Bon compte. Compte fidèle. Compte exact. Le compte est très-bon. Il lui demande son compte, ses comptes. Qu'il apporte son compte, ses comptes. Compte de tutelle. Compte final. Un article de compte. Le total d'un compte. Livres de compte, Tenir les compteschezunmarchand. Tenir compte d'une somme à quelqu'un. Passer mettre quelque chose en compte. Mettre sur un compte. Cela ne doit pas entrer en compte. Ne mettez pas cela enligne de compte, dans le compte, sur le compte. Rayez, ötez cela de dessus votre compte. Il a chargé ses comptes de cela. Mettre ses comptes en règle. Dresser un compte. Rendre un compte. Il a rendu compte, rendu ses comptes. Reddition de compte. Présenter, affirmer un compte. Voir, vérifier, examiner, recevoir, apurer compte. Revoir un compte. Ouir un compte. Débattre un compte. Débats de compte. Vérification de compte. Oyant compte. un Valider un compte. Allouer les articles d'un compte. Arrêter un compte. Arrêté de compte. Régler un compte. Clore un compte. Le compte est clos. Solder un compte. Reliquat d'un compte. Reliquat de compte. Les locutions et les phrases suivantes appartiennent plus spécialement au langage commercial: Compte courant. Compte de mar chandises générales, Compte d'effets à recevoir, à payer. Compte de profits et pertes. Compte de caisse; etc. Le crédit et le débit d'un compte. Débiter, créditer, un d'être blessé, d'être maltraité, ou de faire quelque perte d'argent considérable. On dit de même : Il en a reçu, on lui en a donné pour son compte. Il a trouvé des gens qui jouaient mieux que lui, et qui lui en ont donné pour son compte. On dit aussi, C'est pour son compte, pour mon compte, etc., C'est tant pis pour lui, pour moi, etc. Pour le compte de quelqu'un, se dit encore figurément dans certaines phrases. Les applaudissements étaient pour son compte, et les sifflets pour celui de l'acteur, Les ap compte. Balancer un compie. Etre plaudissements étaient pour lui, et en compte ouvert. Avoir un compte ouvert avec quelqu'un. En fin de compte. Etc. Avoir une chose en compte, L'administrer, en disposer, à la charge d'en rendre compte à qui de droit. Cour des comptes, Cour supérieure établie pour examiner et juger les comptes de ceux qui ont manié les deniers de l'Etat: elle a remplacé la Chambre des comptes, qui avait les mêmes attributions. Président de la cour des comptes. Conseiller référendaire à la cour des comptes. Conseiller maitre à la cour des comptes, ou Maitre des comptes. Cela est passé, vérifié, enregistré à la cour des comptes. Un arrêt de la cour des comptes. Prov., Les bons comptes font les bons amis. Etre de bon compte, Étre fidèle dans les comptes que l'on rend. Fig. et fam., Etre de boncompte, Parler sans feinte, sans aucune dissimulation. Soyez de bon compte, vous ne vous attendiez pas à cette aubaine. Je suis de bon compte, à votre place j'aurais eu moins de patience. Fig. et fam., Son compte est bon, On lui fera un mauvais parti. On dit dans un sens analogue, Son compte serą bientôt réglé, etc. A compte. Manière de parler abrégée, pour dire qu'On a donné ou reçu quelque chose sur la somme due. Il a donné mille francs à compte. Il a reçu cinq cents francs à compte sur les mille francs qui lui sont dus. A-compte, s'emploie substantivement dans le même sens. Il n'a reçu qu'un à-compte. Voilà un bon à-compte. Je lui ai donné deux à-compte. Etre de compte à demi avec quelqu'un, Etre en société d'intérêt avec quelqu'un, et partager par moitié les bénéfices et les pertes. Cela est sur le compte, au compte d'un tel, C'est à lui à le payer. Les étoffes qu'un tel prend seront sur votre compte. Je prends cela sur mon compte. La nourriture de ce cheval est à votre compte. Pour le compte de quelqu'un, En vertu de la commission que l'on a reçue de lui. Vendre, négocier, acheter, etc., pour le compte de quelqu'un. On dit par opposition, Vendre, négocier, etc., pour son propre compte, pour son compte particulier, pour son compte. Fig. et fam., Il en a pour son compte, se dit D'un homme à qui il arrive quelque malheur, comme les sifflets pour l'acteur. Pour mon compte, Pour ce qui me regarde, quant à moi. Je n'ai, pour mon compte, rien à leur reprocher. Fig., Sur le compte de quelqu'un, Sur ce qui le concerne. Il se dit surtout en parlant De la conduite et des actions d'une personne. On m'a donné sur son compte des renseignements qui ne lui sont guère favorables. Elle fait beaucoup parler sur son compte. Il n'y a rien à dire sur son compte. Nous étions fort inquiets sur son compte. Fig., Mettre une histoire, un livre, une faute, etc., sur le compte de quelqu'un, Le donner pour en être l'auteur. Mettre une aventure, faire courir une histoire, elc., sur le compte de quelqu'un, Faire croire qu'elle lui est arrivée. Fig., Prendre sur son compte, Se charger de quelque chose, s'en rendre responsable. Nevous mettez pointen peine de lui faire des excuses, je le prends sur mon compte. S'il arrive quelque chose de fächeux, je le prends sur mon compte. Fig., Tenir compte à quelqu'un d'une chose, Luien savoir gré. Je lui tiens compte de sa bonne volonté. Dieu nous tiendra compte des moindres actes de charité. On dit aussi, familièrement, Mettre, faire entrer en ligne de compte. Fig., Faire compte, tenir compte de quelqu'un, de quelque chose, L'estimer, l'avoir en quelque considération. Il n'en fait pas grand compte. Il n'en tient pas grand compte. Il en fait peu de compte. Il ne fait, il ne tient aucun compte de ce qu'on lui dit. Cette femme ne tient pas compte d'elle, Elle néglige sa figure, son ajustement. On le dit aussi D'une femme qui a peu de soin de sa réputation. Fig., Au bout du compte. Locution familière, dont on se sert en terminant un discours, unraisonnement, et qui signifie, Tout considéré, après tout. Au bout ducompte, que m'en peut-il arriver? Au bout du compte, il n'est rien tel que de faire son devoir. COMPTE, Se dit aussi, figurément, de L'action de rapporter ce qu'on a fait, ce qu'on a vu, etc., et d'en rendre raíson, de l'expliquer. Dans ce sens, il s'emploie ordinairement avec les verbes Rendre, devoir, demander. Je vous rendrai compte de cette affaire. Prenez garde à telle chose, car c'est vous qui m'en rendrez compte. Rendre compte de ses actions, de sa con duite, de son administration. Nous devons compte à Dieu de toutes nos actions. On nous demandera compte de nos actions. Le compte que Dieu doit nous demander au jour du jugement. Je ne vous dois aucun compte de mes actions. Jen'ai point de compte à vous rendre. Il ne doit compte à personne de son administration. On vint rendre compte au général que les ennemis paraissaient. Il leur rendit un compte fidèle de l'état des choses. Vous lui devez uncompte exact de tout ce que vous avez vu. Rendre compte d'une séance de la chambre des députés. Rendre compte d'un ouvrage dans unjournal. Se rendre compte de quelque chose, Se l'expliquer, s'en rendre raison. J'éprouvais un sentiment dont j'avais peine à me rendre compte. Rendre bon compte de sa conduite, Faire connaître qu'on a tenu une conduite à laquelle il n'y a rien à reprendre. Je rendrai bon compte de wotre conduite, Je ferai connaître exactement la conduite que vous avez tenue. Fam. et par menace, Vous me rendrez bon compte d'une telle conduite, Je saurai bien vous en faire repentir. Compte rendu, Exposé ou récit de certains faits particuliers. Compte rendu de l'état de finances, de la statistique criminelle.Compte rendu des séances d'une assemblée législative. Etc. MÈTRE. COMPTE-PAS. s. m. Voyez ODOCOMPTER. v. a. Nombrer, calculer. Compter de l'argent. Comptez combien il y a de personnes là. Compter l'heure. Compter les heures. Compter les voix. Compter les suffrages. Compter des soldats. Je les ai comptés un à un. Compter jusqu'à vingt, jusqu'à cent. Compter sur ses doigts, par ses doigts. Compter les mois par les révolutions lunaires. L'hégire est l'époque d'où les mahométans comptent leurs années. Fig., Compter les jours, les heures, les moments, etc., se dit quelquefois Pour exprimer qu'on trouve les jours très-longs, etc. Je compte les moments passés loin de toi. Compter une somme à quelqu'un, La lui payer. On lui compta mille francs. Plusieurs sommes lui ont été comptées. Compter une chose à quelqu'un, Lui en tenir compte. Dieu nous comptera un verre d'eau et un soupir donnés en son nom. Fig. et fam., Compter les morceaux de quelqu'un, Tenir compte de ce qu'il mange; et, par extension, Tenir compte de ce qu'il dépense, pour quelque chose que ce soit. Fig. et fam., Compter les morceaux à quelqu'un, Ne lui donner que le juste nécessaire. Fig. et fam., Compter ses pas, Marcher lentement. Compter tous les pas de quelqu'un, L'observer de fort près, le surveiller attentivement. Compter tant d'années de service, d'exercice, etc., Avoir servi, avoir été dans un emploi pendant tant d'années. Il comptait dix années de service. Ce prince comptait déjà vingt années de règne. On dit de même, en parlant Des monuments, des institutions, des peuples, etc., Compter tant d'années, de siècles, etc.,d'exis tence. Absol. et poétiq., Compter tant d'annçes, de printemps, d'hivers, etc., Etre âgé de tant d'années. Elle comptait à peine seize printemps. Il comptait déjà soixante hivers. A compter de, À partir, à dater de. A compter de demain, le prix des places sera augmenté. COMPTER, signifie quelquefois figurément, dansle style élevé, Marquer, signaler; et alors il est toujours suivi de la préposition par. Compter ses jours par des bienfaits. Toutes les années de son règne furent comptées par des triomphes. COMPTER, signifie aussi, Comprendre dans un compte, dans une énumération. Nous étions douze, én comptant les femmes, sans compter les enfants. Sans vous compter. En vous comptant. Vous avez oublié de compter un tel. Je ne compte pas la perte qu'il a faite, on l'en a suffisamment dédommagé. Sans compter tout ce qu'il a déjà reçu. Sans compter que vous serez nourri et loge. Il s'emploie, dans ce sens, avec le pronom personnel. Voyez combien nous sommes, et n'oubliez pas de vous compter. Compler parmi ses aïeux, parmi ses ancêtres, etc., Avoir au nombre de ses aïeux, de ses ancêtres, etc. Il compte des rois parmi ses aïeux. Il compte des maréchaux de France et des connétables parmi ses ancetres. On dit de même, Compter une personne, une chose, parmi d'autres, en parlant D'une personne, d'une chose qui est ou que l'on range parmi d'autres. On comptait parmi les coupables tels et tels. Cet exploit doit être compté parmi les plus glorieux. Il comptait parmi ses provinces tel et tel pays. On dit aussi quelquefois, Compter au nombre. Je crois pouvoir vous compter au nombre de mes amis. COMPTER, se prend quelquefois dans le sens passif d'Etre compté. Cela ne compte pas, ne peut pas compter. ne doit pas compter. Il a cessé de compter parmi les vivants. COMPTER, signifie aussi, Calculer, supputer, venir à compte; et alors il s'emploie d'ordinaire absolument. Voyons ce que vous avez reçu, ce que vous avez dépensé, il faut compter. J'ai compté avec un tel, je ne lui dois rien. Compter la dépense. Ce n'est pas le tout que de compter, il faut payer. Il ne veut ni compter ni payer. Il compta par-devant un référendaire de la cour des comptes. Compter de clerc à maitre. Compter avec soi-même. Il signifie également, Rendre compte; et alors il se met avec la préposition de. J'ai compté de la dépense et de la recette. Il a touché ces fonds, et en a compté à la cour descomptes. Compter par tête, compter par pièce, se dit dans les hôtelleries et les autres lieux où l'on donne à manger, et où la dépense de bouche se compte selon le nombre des personnes qui ont mangé, ou selon le nombre des pièces qu'on leur a fournies. Prov. et fig., Qui compte sans son hôte, comple deux fois, On se trompe ordinairement quand on compte sans celui qui a intérêt à l'affaire, quand on espère ou qu'on promet une chose qui ne dépend pas absolument de nous. On dit de même, Il a compté sans son hote. COMPTER, signifie aussi, Se proposer, croire. Il compte partir demain. Comptez que vous me trouverez toujours prêt à vous servir. Compter sur quelqu'un, Faire fond sur lui, comme sur un homme dont on est assuré. On dit dans le même sens, Compter sur quelque chose. Compter sur ses forces, sur sa jeunesse, sur ses grands biens, sur son crédit, sur son savoir. Il ne faut compter sur rien de ce qu'il promet. Ne comptez pas sur ses promesses. COMPTER, signifie encore, Réputer, estimer; et alors il se construit avec la préposition pour. Il faut le compter pour mort. Il compte pour rien tous les services qu'on lui rend. Il compte cela pour beaucoup. Il faut compter ce général pour dix mille hommes. Il s'emploie de même avec le pronom personnel. Pensez-vous qu'il se compte pour rien ? COMPTÉ, ÉE. participe. Nos jours sont comptés. Marcher à pas comptés. Fam., Il a quatorze enfants bien comptés. Prov. et fig., Brebis comptées, le loup les mange, Les précautions ne garantissent pas toujours d'être trompé. Cette phrase signifie aussi, L'excès de précaution est dangereux. Prov., Tout compte, toutrabattu, ou Tout bien compte etrabattu, Tout bien examiné. COMPTOIR. s. m. Il se dit, chez les marchands, d'Une sorte de bureau ou de table longue et étroite sur laquelle on étale la marchandise que l'acheteur demande, et où il y a communément un tiroir fermant à clef, pour serrer l'argent. Demoiselle de comptoir. Il se dit aussi, dans les maisons de Commerce et de Banque, Du lieu où travaillent les commis, où se font et se reçoivent les payements, etc. Le comptoir d'un négociant. Dans ce sens, on dit plus ordinairement, COMPULSOIRE. s. m. T. de Pra-torité. On vous le concède. On vous tique. Action de prendre communication des registres, des minutes d'un officier public, en vertu de l'ordonnance du juge. Demande à fin de compulsoire. Procès-verbal de compulsoire. COMPUT.s.m. T. de Chronologie. Il ne s'emploie qu'en parlant Des supputations de temps qui servent à régler le calendrier ecclésiastique. Le comput ecclésiastique. COMPUTISTE. s. m. Celui qui travaille au comput, et à la composition du calendrier. COMTAT. s. m. Comté. Il ne s'emploie que dans cette dénomination, Le comtat Venaissin, ou simplement, Le Comtat, Territoire enclavé dans la Provence, qui appartenait autrefois au pape. COMTE. s. m. Celui qui est revêtu d'une certaine dignité supérieure à celle de baron.Comte de Toulouse, d'Artois, etc. Comte et pair. Comte du saint-empire. Comte palatin. Les chanoines comtes de Lyon. On l'a fait comte. Couronne de comte. Il prend la qualité de comte. Monsieur le comte de... COMTE. s. m. Titre d'une terre, en vertu duquel celui qui est seigneur de la terre porte la qualité de comte. Il y avait autrefois un comté de Champagne, un comté d' Artois, etc. Comte-pairie. Châlons était comtepairie. Cette terre fut érigée en comté. L'Angleterre est divisée en comtés. Il est féminin dans cette dénomination, La Franche-Comté. COMTESSE. s. f. La femme d'un comte, ou Celle qui par elle-même ou de son chef possède un comté. CONCAVE. adj. des deux genres. Il se dit, par opposition à Convexe, D'une surface creusée sphériquement. Surface concave. Verres concaves. Miroir concave. Le ciel nous semble concave. Les pétales de la fleur du tilleul sont concaves. On dit dans un sens analogue, Le côté concave d'une ligne courbe. Il est aussi substantif, au masculin. Le concave d'un globe. En ce sens, il est vieux. CONCAVITÉ. s. f. Le côté concave, le creux, la cavité d'un corps. La concavité d'un globe. Concavité profonde. Les concavités du cerveau, du crâne. Les concavités d'une montagne, d'un rocher. Les concavités de la terre. On dit dans un sens analogue, La concavité d'une ligne courbe, Son còté concave. le concedera. CONCÉDÉ, ÉE. participe. CONCENTRATION. s. f. T. de Physique. L'action de concentrer, ou L'état de ce qui est concentré. La concentration de la chaleur. La concentration des rayons solaires au foyer d'une lentille. Il s'emploie quelquefois figurément. La concentration du pouvoir dans les mains d'un seul. CONCENTRATION, en termes de Chimie, se dit d'une opération par laquelle on rapproche sous un moindre volume les parties d'un corps qui étaient étendues dans un fluide. CONCENTRER. v. a. T. de Physique. Réunir en un centre. Concentrer les rayons solaires. En Chimie, Concentrer un liquide, Le dépouiller des parties d'eau qui l'affaiblissent. CONCENTRER, s'emploie aussi figurément. Concentrer toutes ses affections sur quelqu'un, dans un seul objet. Concentrer dans ses mains toute l'autorité. Concentrer sa fureur, sa haine, etc., Contenir, dissimuler sa fureur, sa haine, etc. En termes de Guerre, Concentrer ses forces, Rassembler, réunir les divers corps de troupes sur un même point. CONCENTRER, s'emploie avec le pronom personnel, tant au propre qu'au figuré. Les rayons du soleil se concentrent dans le foyer d'un miroir ardent. Toutes mes idées se concentrèrent sur ce seul objet. Les divers corps de l'armée se concentrèrent sur tel point. CONCENTRE, ÉE. participe. Haine, En Médec., Pouls concentré, sentir. En Chimie, Acide concentré, Acide très-fort. Etre concentré, concentré en soimême, toujours concentré, Ne point se communiquer, ne laisser rien apercevoir de ce qu'on a dans l'ame. CONCENTRIQUE. adj. des deux genres. T. didactique. Il se dit Des cercles ou des courbes qui ont un même centre. Ces deux cercles sont concentriques. CONCEPT. s. m. (On prononce le P dans ce mot et le suivant.) T. didactique. Idée, simple vue de l'esprit. Une abstraction n'est qu'un concept. CONCEPTION. s. f. Action par laquelle un enfant est conçu dans le sein de sa mère. Au temps de la conception de l'enfant. Depuis la conception jusqu'à l'enfantement. La fête de la Conception de la sainte Vierge, ou simplement de la Conception. Il se dit également en parlant Des femelles des animaux. CONCEPTION, Se dit figurément de La faculté de comprendre et de concevoir les choses. Il a la conception vive, facile, dure. Cet enfant n'a pas de conception. CONCEDER. v. a. Accorder, octroyer. Il ne se dit guère qu'en parlant De grâces, de droits, de priviléges, etc. Le roi avait concédé de grands privilèges à cette ville. Ce droit lui fut concédé par tel prince. Il se dit également Des pensées Ce terrain lui a été concédé parlau-quel'esprit enfante, et, en général, de Ce que l'intelligence crée, produit. Rare conception. Belle conception. Grande, admirable conception. Conception hardie, originale. Voilà une plaisante conception. La conception de cet ouvrage annonce une grande forcedetête.Cet ouvrage est une des plus belles conceptions de l'esprit humain. CONCERNANT. participe présent du verbe Concerner, employé comme une sorte de préposition, dans le sens de Touchant, relativement à. Il se rapporte toujours à un substantif qui précède. J'ai à vous dire quelque chose concernant cette affaire-là. Une loi concernant telle chose. CONCERNER. v. a. Regarder, appartenir, avoir rapport à. Cela concerne vos intérêts. Voilà pour ce qui vous concerne. Cela concerne sa charge. Il n'ignore rien de ce qui concerne son art. Cette affaire concerne le public. Et pour ce qui concerne telle chose, je dirai que... CONCERNÉ, ÉE. participe. Il ne s'emploie jamais passivement; mais, dans les temps composés de l'actif, il s'accorde en genre et en nombre avec le régime, quand ce régime est un pronom. Ainsi des femmes diront, Celleaffaire nous aurail concernées, s'il n'était pas venu. CONCERT. s. m. Harmonie formée par plusieurs voix ou par plusieurs instruments, ou par une réunion de voix et d'instruments. Beau, agréable concert. Grand concert. Concert d'amateurs. Concert spirituel, Donner un concert. Le programme d'un concert. La premiere, la seconde partie d'un concert. Le concert a commencé par tel morceau. Chanter dansunconcert. Il y avait beaucoup de monde à ce concert. Ila concert chez lui toutes les semaines. Salle de concert. Il se dit quelquefois, par extension, de Plusieurs sons ou bruits qui se font entendre à la fois, Le bruit des vents et celui des eaux formaient un sauvage concert qui flattait mon oreille. Un concert d'acclamations. Leconcert, les concerts des oiseaux. Un concert de louanges, se dit De louanges données en même temps par plusieurs personnes. CONCERTS, au pluriel, signifie quelquefois, en poésie, Les vers, les chants d'un počte. Prétez l'oreille à mes concerts. CONCERT, signifie aussi, figurément, Accord, union de plusieurs personnes qui conspirent, qui tendent à une même fin. Concert d'opinions. Ils ne mirent pas assez de concert dans leurs opérations. Comme ils avaient agi sans aucun concert, toutes leurs entreprises avortèrent. DE CONCERT. loc. adv. D'intelligence. Ils étaient de concert ensemble.Agir de concert avec quelqu'un. Ils ont fait cela de concert. CONCERTANT, ANTE. s. Celui, celle qui chante ou joue sa partie dans un concert. Il y avait douze con certants. Adjectiv., en Musiq., Symphonie concertante, Celle dans laquelle deux ou trois instruments, ou même davantage, exécutent des parties princi |