et dont la queue est garnie de longs poils à son extrémité. GERCE. s. f. L'un des noms vulgaires des teignes qui rongent les étoffes. GERCER. v. a. Faire de petites fentes ou crevasses à la peau. Il se dit en parlant Des lèvres, des mains, du visage et autres parties du corps, dont la peau est fendue par le vent, le froid, la gelée, la fièvre, ou par quelque humeur acre, etc. Gercer le visage. Le froid, la bise, gercent les lèvres, gercent les mains. Il se dit, par extension, en parlant De la terre, du bois, des murs, des enduits de plåtre, etc., qui se fendent par l'effet de la chaleur, de la sécheresse, etc. Ces grandes chaleurs ont gercè la terre. L'écorce de cet arbre est toute gercée. Il s'emploie aussi avec le pronom personnel. Les lèvres se gercent à la grande gelée. La terre se gerce. Il est quelquefois neutre. Les lèvres gercent au grand froid. La sécheresse fait gercer la terre, le bois, etc. GERCÉ, ÉE. participe. GERCURE. s. f. Il se dit Des fentes qui se font à certaines parties du corps, et principalement de Celles que le froid ou la bise fait aux lèvres et aux mains. Pommade bonne pour les gerçures. Il se dit, par extension, Des fentes qui se font à la terre, dans le bois, dans les ouvrages de maçonnerie, etc. Le tronc de cet arbre est sillonné de longues gerçures. GERER.v. a.Gouverner, conduire, administrer. Il a géré longtemps les affaires d'un tel. Il a mal géré ses affaires. Gérer une tutelle. Gérer un domaine. Gérer un établissement. GÉRÉ, ÉE, participe. GERFAUT. s. m. Oiseau de proie du genre des faucons, dont on se sert à la volerie. Tiercelet de gerfaut. Le gerfaut a le bec et les jambes bleuatres. GERMAIN, AINE. adj. Il se joint ordinairement avec Cousin ou Cousine; et il se dit De deux personnes qui sont sorties des deux frères ou des deux sœurs, ou du frère et de la sœur. Cousin germain. Cousine germaine. Issu de germain, se dit Des personnes qui sont sorties de deux cousins germains. Cousin issu de germain. Ils sont issus de germain. Elles sont issues de germain. Il a le germain sur moi, Il est cousin germain de mon père ou de ma mère. GERMAIN, en Jurisprudence, se dit Des frères ou sœurs nés d'un même père et d'une même mère, par opposition à Consangnin et à Uterin. Frères germains. Sœurs germaines. Ila un frère germain et deux frères consanguins. Elle a deux sœurs germames et un frère utérin. Il s'emploie aussi substantivement dans ce dernier sens, surtout au plu⚫riel. Les germains, les utérins et les consanguins. GERMANDRÉE. s. f. T. de Botan. Genre de plantes labiées, composé d'un très-grand nombre d'espèces, parmi lesquelles on distingue la Ger mandrée aquatique, ou Scordium, qui passe pour stimulante, et la Germandrée officinale, ou Petit chéne vert, dont les feuilles amères et aromatiques sont employées comme fébrifuges. GERMANIQUE. adj. des deux genres. Qui appartient aux Allemands, à l'Allemagne. Constitution germanique. Le corps germanique. Droit germanique. GERMANISME. s. m. Façon de parler propre à la langue allemande. Il se dit aussi Des façons de parler empruntées à la langue allemande et transportées dans une autre langue. Cet ouvrage est plein de germanis mes. GERME. s. m. T. de Physiologie et d'Histoire naturelle. Il se dit Des rudiments d'un nouvel être, encore adhérent à la mère et non développé par la fécondation. Féconder un germe. Les physiologistes nomment embryon le germe féconde. Abusiv., Faux germe, La matière informe qui provient d'une conception défectueuse. Cette femme est accouchée d'un faux germe. Le germe d'un œuf, se dit, communément, d'une certaine partie compacte et glaireuse qui se trouve dans l'œuf. GERME, se dit quelquefois, en Botanique, pour L'ovaire, la partie de la fleur qui devient le fruit lorsque la fécondation s'est opérée. Le germe est ordinairement a la partie infërieure du pistil. Il signifie aussi, surtout dans le langage ordinaire, La partie de la semence dont se forme la plante. Le germe du blé. Le germe du gland, de l'amande, etc. Il se dit également de La partie d'une racine bulbeuse ou tubéreuse qui produit une nouvelle plante. Le germe d'un oignon. Une pomme de terre a ordinairement plusieurs germes. Il se prend encore pour Cette première pointe qui sort d'une graine, d'une bulbe, etc., lorsqu'elle commence à pousser. Les fourmis rongent le germe du blé. GERME, Se dit figurément de Ce qui est le principe, la cause, l'origine de quelque chose. Développer les germes de la vie. Il avait depuis longtemps en lui le germe de cette maladie. Apporter les germes de la peste. Il se dit parcillement Des choses morales. Un germe de division, de procès, de querelle. Ces germes de rébellion couvaient depuis longtemps., Le germe d'une grande pensée. Etouffer le germe des vices. Les germes de la corruption. Faire éclore, développer le germe des vertus. GERMER. v. n. Il se dit Des semences, des racines bulbeuses ou tubéreuses qui poussent leur germe au dehors. Le blé commence à germer. Le blé a germé dans la grange. L'humidité de l'air a fait germer ces oignons. Ces pommes de terre germent. Il signifie figurément, Se développer, s'accroître, produire ses effets. Faire germer les vertus dans GERMINAL. s. m. Le septième mois du calendrier républicain. GERMINATION. s. f. T. de Botan. Il se dit Du premier développement des parties qui sont contenues dans le germe d'une semence. La chaleur et l'humidité avancent la germination des semences. Il est cиrieux d'observer les progrès de la germination des plantes. L'époque de la germination. GEROFLE. s. m. Voyez GIROFLE. GERONDIF. s. m. T. de Grammaire latine. Il se dit Des cas du participe passif en dus, lorsqu'on les emploie comme cas de l'infinitif. Il y a trois gérondifs : le gérondif en di, le gérondif en do et le gérondif en dum. Il se dit abusivement, dans notre langue, Du participe actif, , précédé de la préposition en, exprimée ou sous-entendue. En allant. En faisant. Il allait courant. GERZEAU. s. m. L'un des noms vulgaires de la nielle, plante qui croît parmi les blés et qui leur est très-nuisible. GES GÉSIER. s. m. Le second ventricule de certains oiseaux qui se nourrissent de grains, comme les poules, les pigeons, etc. Le gésier d'une poute. GESINE. s. f. Vieux mot, pour dire, Les couches d'une femme, ou Le temps qu'elle est en couche. Etre en gesine. En termes de Palais, Payer les frais de gésine. GESIR. v. n. Vieux mot. Voyez Gir. GESSE. s. f. T. de Botan. Genre de plantes légumineuses, dont quelques espèces sont cultivées comme fourrage, et même comme aliment. Semer des gesses. Les semences de la gesse domestique sont anguleuses et blanchâtres. Il se dit aussi Des semences de la gesse domestique. Manger des ges ses. GESTATION. s. f. Sorte d'exercice en usage chez les Romains, qui consistait à se faire porter en chaise ou en litière, à se faire traîner rapidement dans un chariot ou dans un bateau, afin de donner au corps un mouvement et des secousses salutaires. La gestation est tres-utile à la santé, suivant Celse. GESTATION, signifie plus ordinairement, L'état d'une femelle qui porte son fruit, et Le temps que dure cet état. La durée de la gestation varie suivant les espèces. La gestation de la femme est de neuf mois. Il ne faut pas fatiguer une jument pendant la gestation, dans le temps de la gestation. GESTE. s. m. L'action et le mouvement du corps, et principalement des bras et des mains dans la déelamation, dans la conversation. Avoir le geste beau, noble, aisé. Avoir le geste forcé. Son geste n'est pas naturel. Le geste est une des principales parties de l'orateur et de l'acteur. Exprimer par le geste. Avoir le geste expressif, Menacer quelqu'un du geste. Encourager de la voix et du geste. Il se dit aussi d'Un simple mouvement du bras, de la main, et même de la tête, surtout quand on le fait pour exprimer quelque sentiment. Un geste menaçant. Faire un geste de la main. Un geste expressif. Un geste négatif. Des gestes animés. Cet orateur, cet acteur fait beaucoup trop de gestes. Il n'a que des gestes faux. Si vous faites le moindre geste, vous êtes mort. GESTES s. m. pl. Belles, grandes, mémorables actions, principalement des généraux et des princes. Les gestes d'Alexandre, de Scipion. Les dits et gestes des anciens. Il est vieux. Fam. et en plaisantant, Les faits et gestes d'une personne, Ses actions, sa conduite. Il n'a rien oublié des faits et gestes de son héros. On sait vos faits et gestes. GESTICULATEUR. s. m. Celui qui fait trop de gestes. Cet avocat parle assez bien, mais c'est un grand gesticulateur. GESTICULATION. s. f. Action de gesticuler. Gesticulation ridicule. GESTICULER. v. n. Faire trop de gestes en parlant. Il parle assez bien, mais il gesticule toujours. Il gesticule trop. Il ne fait que gesti culer. GESTION. s. f. Action de gérer, administration. Rendre compte de sa gestion. Le temps de sa gestion. Durant sa gestion. Avoir la gestion des biens d'une personne. GIB GIBBEUX, EUSE. adj. (On prononce les B dans ce mot et dans le suivant.) T. didactique. Bossu, élevé. La partie gibbeuse du foie. Pétales gibbeux. Les parties gibbeuses de la lune sont les plus éclairées. GIBBOSITE. s. f. T. de Médec. et d'Hist. nat. Bosse, courbure de l'épine du dos. GIBECIÈRE. s. f. Espèce de bourse large et plate que l'on portait anciennement à la ceinture. Il se dit aujourd'hui d'Une grande bourse, ordinairement de cuir, où les chasseurs mettent le plomb, la poudre, et les autres choses dont ils se servent à la chasse. Porter une gibecière. La gibecière d'un chas seur. Il signifie aussi, L'espèce de sac dans lequel les escamoteurs, les joueurs de gobelets mettent leurs instruments, et qu'ils attachent devant eux quand ils font leurs tours. Tour de gibecière, Escamotage. GIBELET. s. m. Petit foret dont on se sert pour percer une pièce de vin ou de quelque autre liquide qu'on veut déguster. Les essayeurs de vin ont toujours un gibelet dans leur poche. Prov., fig. et pop., Avoir un coup de gibelet, Avoir l'esprit léger, la tête un peu éventée. GIBELIN. s. m. Partisan d'une faction attachée aux empereurs, et opposée aux Guelfes, partisans des papes en Italie, dans les x1, xine et xive siècles. La faction des Gibelins. Ce prince était gibelin. Les Guelfes et les Gibelins. GIBELOTTE. s. f. T. de Cuisine. Espèce de fricassée de lapins, etc. Gibelotte de lapereau. GIBERNE. s. f. Partie de l'équipement d'un soldat, boîte recouverte de cuir dans laquelle sont placées les cartouches et quelques menus objets pour l'entretien des armes. GIBET. s. m. Potence où l'on exécute ceux qui sont condamnés à être pendus. Attacher à un gibet. Mener au gibet. Pendre au gabet. Dres ser un gibet. Destiné au gibet. Condamné au gibet. Il se dit aussi Des fourches patibulaires, où l'on expose les corps de ceux qui ont été pendus. Prov., Le gibel n'est que pour les malheureux, Les richesses et le crédit sauvent ordinairement les grands criminels. Prov., Le gibet ne perd point ses droits, Les criminels sont punis tôt ou tard. GIBIER. s. m. Il se dit De certains animaux sauvages bons à manger, qu'on prend à la chasse. Un pays plein de gibier. Tuer du gibier. Une pièce de gibier. Manger du gibier. Gibier à plume. Gros gibier, se dit Des cerfs, daims, chevreuils, sangliers, etc. Menu gibier, se dit, par opposition Au gros gibier, Des lièvres, perdrix, bécasses, etc.; et, par opposition Au gibier ordinaire, Des cailles, grives, mauviettes et autres sortes de petits oiseaux. Fig. et fam., Cela n'est pas de son gibier, se dit Des choses qui passent les connaissances, la capacité d'une personne, qui ne lui conviennent pas, qui ne sont pas de son goût. Les romans ne sont point gibier de dévotes, gibier à dévotes. Fig. et fam., Gibier de potence, se dit d'Un ou de plusieurs hommes dont les actions semblent mériter d'être punies en justice. Cet homme est un gibier de potence. Ces genslà sont du gibier de potence. On a dit dans le même sens, Gibier à prévôt. GIBOULÉE. s. f. Guilée, pluie grande, soudaine, de peu de durée, et quelquefois mêlée de grêle. Giboulée de mars. GIBOYER. v. n. Chasser, prendre du gibier. Aimer à giboyer. Il est familier. Arquebuse à giboyer, Longue arquebuse dont on se sert pour tirer de loin. Poudre à giboyer, Poudre beaucoup plus fine que la poudre ordi naire. GIBOYEUR. s. m. Celui qui chasse beaucoup. C'est un grand giboyeur. Il est familier et peu usité. GIBOYEUX, EUSE. adj. Qui abonde en gibier. Parc giboyeux. Terre giboyeuse. GIG GIGANTESQUE. adj. des deux genres. Qui tient du géant. Taille gigantesque. Figure gigantesque. Des formes gigantesques. Il se dit également Des animaux et des choses qui sont remarquables par leur grandeur, par leur élévation. Des animaux gigantesques. Arbre gigantesque. Il se dit figurément, surtout au sens moral. Projet, entreprise gigantesque. Il se dit substantivement, au masculin, Des choses gigantesques en général. Certains esprits n'aiment que l'extraordinaire et le gigantesque. GIGANTOMACHIE. s. f. T. d'An tiquité. On désigne par ce mot Le prétendu combat des géants de la Fable contre les dieux, et Les descriptions poétiques ou représentations pittoresques de ce combat. Dans cette seconde acception, on dit: La Gigantomachie de Claudien. La Gigantomachie de Scarron. GIGOT. s. m. Cuisse de mouton séparée du corps de l'animal, pour être mangée. Un gigot tendre. Un gigot de bon goût. Manger un gigot. Mettre un gigot à la daube. GIGOTS, au pluriel, se dit Desjambes de derrière du cheval. Ce cheval a de bons gigots. Il se dit quelquefois Des jambes d'une personne. Etendre ses gigots. Dans ce sens, il est populaire et në s'emploie que par plaisanterie. GIGOTTER. v. n. Il se dit principalement D'un lièvre, ou d'un autre animal semblable, qui secoue les jarrets en moturant. Il se dit encore Des enfants qui remuent continuellement les jambes. Cet enfant ne fait que gigoiter. Ce sens est familier. Gισοττέ, És. participe. Adjectiv., en termes de Manége, Un cheval bien gigotte, Dont les membres sont bien fournis, et annoncent de la force. En termes de Vénerie, Un chien bien gigotté, Qui a les cuisses rondes et les hanches larges. On dit plus ordinairement, Bien membré. GIGUE. s. f. Terme populaire qui se dit pour Jambe, et qu'on emploie surtout au pluriel. Avec vos grandes gigues, vous empéchez tout le monde de se chauffer. Il ne se dit guère qu'en plaisantant. GIGUE. s. f. T. de Musique. Sorte d'air dont le mouvement est vif et gai. Jouer une gigue. Il se dit aussi d'Une danse faite sur cet air. Danser une gigue. GIL GILET.s. m. Sorte de veste courte, sans pans et sans manches, qui se porte sous l'habit ou la redingote. Gilet de piqué, de casimir, de cachemire. Les poches d'un gilet. Il se dit aussi d'Une sorte de camisole de laine, de coton, etc., que l'on porte ordinairement sur la chemise ou sur la peau. Gilet de flanelle, de colon, etc. Un gilet chaud. GILLE. s. m. (On ne mouille pas les L.) Nom d'un personnage du théâtre de la foire. Jouer les rôles de Gille, ou elliptiquement, Jouer les Gilles. Il se dit quelquefois d'Un homme qui a l'air et le maintien d'un niais. C'est un Gille, un vrai Gille. Ce sensest familier. Pop., Faire gille, Se retirer, s'en aller, s'enfuir. GIM GIMBLETTE s. f. Petite pâtisserie dure et sèche, faite en forme d'anneau. GIN GINGAS. s. m. Toile de fil à carreaux bleus et blanes, que l'on emploie ordinairement pour faire les matelas. GINGEMBRE. s. m. T. de Botan. Plante, espèce de balisier qui vient des Indes orientales, et dont la racine, appelée aussi Gingembre, est d'un goût approchant de celui du poivre. De la racine de gingembre. Broyer du gingembre. Conserve de gingembre. GINGUET, ETTE. adj. Qui a peu de force, peu de valeur; court. Du vin ginguet. Un ouvrage bien ginguet. Un habit ginguet. Il est familier. Fig. et fam., Esprit ginguet, Esprit médiocre, frivole, qui a peu de fond. GINGUET, s'emploie aussi substantivement en parlant Du vin. Boire du ginguet. GINSENG. s. m. T. de Botan. Plante qui croît dans la Tartarie et dans le Canada, et dont la racine, appelée du même nom, est tonique et stimulante. L'expérience n'a point confirmé en Europe les propriétés merveilleuses que les Chinois attribuent au ginseng. GIR GIRAFE. s. f. T. d'Hist. nat. Quadrupède ruminant de l'intérieur de l'Afrique, qui a une très-grande taille, le cou et les jambes de devant fort longs, la croupe très-basse, la tête petite, surmontée de deux espèces de cornes, et le poil ras, tacheté de jaune-fauve et de blanc. On lui a donné aussi le nom de Caméleopard, à cause de certaine ressemblance qu'il présente avec le chameau pour les formes, et avec le léopard pour le pelage. La girafe est d'un naturel fort doux. GIRAFE, en Astronomie, est Le nom d'une constellation de l'hémisphère boréal. GIRANDE. s. f. T. de Fontainier. Faisceau de plusieurs jets d'eau. Il se dit également, en Pyrotechnie, d'Un assemblage de fusées volantes qui partent en même temps. GIRANDOLE. s. f. Il signifie la même chose que Girande, surtout en termes d'Artificier. La girandole du château Saint-Ange. Il se dit aussi d'Un chandelier à plusieurs branches que l'on met sur une table, sur des guéridons, Girandole de cristal, d'argent, etc. Il se dit encore d'Un assemblage de diamants ou d'autres pierres précieuses, qui sert à la parure des femmes, et qu'elles portent à leurs oreilles. Il se dit, en Jardinage, de Quelques plantes dont les fleurs forment des espèces de bouquet; et, en Botanique, de Certaines plantes aquatiques dont les feuilles sont disposées en verticilles. GIRASOL. s. m. (L'S se prononce comme dans Soleil.) Pierre précieuse chatoyante, sorte d'opale. GIRATOIRE. adj. des deux genres. T. didactique. Il se dit D'un mouvement de rotation, et Du point autour duquel ce mouvement s'exécute. Mouvement giratoire. Point giratoire. GIRAUMONT. s. m. (On écrit aussi, Gıraumon.) T. de Botan. Espèce de courge, qui porte un fruit bon à manger, auquel on donne le même girofle. Il s'emploie assez ordinairement avec le mot de Clou. Clou de girofle. Essence de clou de girofle. Un citron piqué de clous de girofle. GIROFLÉE. adj. f. Il ne s'emploie que dans cette locution, Cannelie giroflée, L'écorce du giroflier, lorsqu'elle est dans le commerce. GIROFLÉE. s. f. T. de Botan.Genre de Plantes crucifères, dont plusieurs espèces sont cultivées dans lesjardins, à cause du parfum et de la beauté de leurs fleurs. Un bouquet de giroflée. Un beau pied de giroflée. Il se dit également Des fleurs de ces plantes. Giroflée blanche, rouge, violette, jaune, panachée. Giroflée double, simple. La Giroflée jaune s'appelle aussi Violier. GIROFLIER. s. m. T. de Botan. Arbre de la famille des Myrtes, qui porte le clou de girofle. Le giroflier croit dans les iles Molluques. GIRON. s. m. Il se dit de Cet espace qui est depuis la ceinture jusqu'aux genoux, dans une personne assise. Cacher dans son giron. Cet enfant dormait dans le giron de sa mère. Fig., Le giron de l'Église, La communion de l'Eglise catholique. Ramener au giron de l'Eglise. Revenir au giron de l'Eglise. GIRON, en termes d'Architecture, La partie de la marche sur laquelle on pose le pied en montant ou en descendant. Les marches les plus commodes ont quatorze pouces de giron. GIRON, en termes de Blason, Espèce de triangle dont la base est aussi large que la moitié de l'écu, et dont la pointe est au centre de l'écu. Il porte d'or au giron d'azur. GIRONNÉ. adj. T. de Blason. Il se dit D'un écu où il y a quatre girons d'un émail, et quatre d'un autre. Il porte gironné d'argent et de gueules. GIROUETTE. s. f. Pièce de fer blanc ou d'autre matière fort mince, et ordinairement taillée en forme de banderole ou de flèche empennée, mise sur un pivot en un lieu élevé, de manière qu'elle tourne au moindre vent, et que par sa position elle indique la direction du vent. Girouette de fer-blanc, de tôle, etc. Pour savoir d'où vient le vent, il faut regarder la girouette. Il se dit également, en termes de Marine, de Bandes de toile ou d'étamine qu'on place au haut des mats, pour indiquer la direction du vent, et dont une partie est tendue sur un cadre de bois tournant sur un axe, tandis que l'autre partie est pendante, ou flotte au gré du vent. Fig. et fam., C'est une girouette, se dit D'un homme qui change souvent d'avis, de sentiment, de parti. On dit dans le même sens, Tourner à tout vent comme une girouette. GIS GISANT, ANTE. adj. Couché, étendu. Gisant dans son lit malade. Un cadavre gisant dans la poussière. Il ne s'emploie guère que dans les cas indiqués par ces exemples. GISEMENT. s. m. T. de Marine. Il se dit de La situation des eòtes de la mer. Les bons pilotes doivent connaître le gisement des côtes où ils veulent aborder. GISEMENT, en Minéralogie, se dit de La position des masses de minéraux dans la terre. Ce minéral a tel gisement. Gisement interromри. GIT GIT. Troisième personne du présent de l'indicatif du verbe neutre Gésir, qui n'est plus usité, et qui signifiait, Etre couché. On dit encore, Nous gisons, vous gisez, ils gisent. Je gisais, tu gisais, il gisait; nous gisions, vous gisiez, ils gisaient. Gisant. Quelques-uns doublent l's. On ne l'emploie guère qu'en parlant De personnes malades ou mortes, et de choses renversées par le temps ou la destruction. Nous gisions tous les deux sur le pavé d'un cachot, malades et privés de secours. Cet homine, qui remplissait l'univers de son nom, git maintenant dans le tombeau. Son cadavre git sur la terre, privé de sépulture. Des monuments détruits qui gisent dans la poussière. Des colonnes gisant éparses. Ci-gít. Formule ordinaire par laquelle on commence les épitaphes. Ci-git un tel. Prov. et fig. C'est là que git le lièvre, C'est là le secret, le nœud de l'affaire. Dans le sens contraire, Ce n'est pas là que git le lièvre. En termes de Marine, La côte git nord et sud, est et ouest, etc., S'étend du nord au sud, de l'est à l'ouest, etc. Gir, signifie figurément et familièrement, Consiste. Tout git en cela. Toute la difficultè git en ce point. Cela git en fait. Cela git en preuve. GITE. s. m. Le lieu où l'on demeure, où l'on couche ordinairement. N'avoir point de gite assuré. Un pauvre homme qui n'a pas de quoi payer son gite. Il se dit ordinairement Du lieu où couchent les voyageurs. Il faut gagner le gite de bonne heure. Il y a sur la route un bon gite. Arriver au gite. Manquer de gite. Chercher un gite. Payer cher un mauvais gite. Il signifie, particulièrement, Le lieu où le lièvre repose, et où il est en forme. Un lièvre au gite. Il est retourné au gite. Attendre un lièvre au gite. Prov. et fig., Un lièvre va toujours mourir au gite, Après avoir beaucoup voyagé, on est bien aise de retourner dans son pays. On dit dans un sens analogue, Cet homme ressemble au lièvre, il vient mourir au gite. GITE, signifie aussi, Celle des deux meules d'un moulin qui est immobile. La meule tournante et le gite. GITE, en Minéralogie, se dit Des masses ou couches de minéraux considérées par rapport à leur gisement et aux substances qu'elles renfer ment. GİTER. v. n. Demeurer, coucher. Où gitez-vous? Nous avons été mal gítés. Il est gité fort à l'étroit. On l'emploie aussi avec le pronom personnel. J'ignore où il a été se giter où elle s'est gítée. Il est populaire. Gἰτέ, ἐε. participe. GIV GIVRE. s. m. Espèce de glace, de frimas qui s'attache aux arbres, aux buissons, etc. Les arbres étaient couverts de givre. Cette nuit il est tombé du givre. GIVRE.s. f. Terme de Blason, qui signifie, Un serpent. Les Visconti ducs de Milan portaient une givre dans leurs armes. GLA GLABRE. adj. des deux genres. T. de Botan. Qui est sans poils, sans duvet. Tige, feuille glabre. GLAÇANT, ANTE. adj. Qui glace. Un froid glaçant. Une bise gla çante. Il se dit aussi au figuré. Abord glaçant. Politesse glaçante, GLACE. s. f. Eau congelée et durcie par le froid. Glace épaisse de deux doigts, d'un pied. Il a gelé à glace. Il a bien gelé, la glace porte. Passer la rivière sur la glace. Glisser sur la glace avec des patins. Morceau, bloc de glace. Banc de glace. Les glaces du pôle. Leur navire fut arrêté par les glaces. Briser, rompre la glace. Rafraichir l'eau, le vin avec de la glace. Du vin frappé de glace. Boire à la glace. Des cerises, des fraises à la glace. Fromage à la glace. Froid comme glace. Il se dit particulièrement Du degré qui, dans les thermomètres, indique la température de la glace fondante, et qui est marqué d'un zéro, parce que c'est de ce degré que l'on commence à compter. Ferrer des chevaux à glace, Leur mettre des fers cramponnés, pour empêcher qu'ils ne glissent sur la glace. Fig. et fam., Cet homme est ferré à glace, Il est extrêmement habile dans telle matière, et très-capable de s'y bien défendre si on l'attaque. Il est ferré à glace sur ce sujet, on ne peut aisément l'embarrasser. Il est ferré à glace sur le droit romain. Prov. et fig., Rompre la glace, Faire les premiers pas dans une affaire, dans une découverte, etc., en surmonter les premières difficultés. Personne n'osait lui faire cette proposition, un tel se hasarda à rompre la glace. L'affaire était délicate, c'est un tel qui a rompu la glace. Ce mathématicien est celui qui a rompu la glace, et qui a ouvert le chemin à toutes ces découverles. Fig., Avoir un cœur de glace, Avoir le cœur insensible. On dit aussi, Etre de glace. N'être nullement touché de ce qui devrait émouvoir. Fig. et poétiq., Les glaces de l'age, de la vieillesse. GLACE, se dit également, au figuré, d'Un certain air de froideur qui paraît sur le visage et dans les actions de quelques personnes. Recevoir quelqu'un avec un visage de glace. avec un air de glace. GLACE, se dit aussi de Certaines liqueurs, des sucs de certains fruits que l'on fait congeler en les frappant de glace, et qui se prennent comme rafralchissement. Glace à la crème, à la vanille, aucitron, au chocolat, etc. Prendre une glace. Servir des glaces dans unbal. GLACE, Se dit en outre Des plaques de verre ou de cristal dont on fait des miroirs, des vitrages, etc. Glace fine. Glace de Venise. Uni, brillant comme une glace. Ce métal se polit comme une glace. Manufacture de glaces. Couler une glace. Étamer une glace. Il se dit, particulièrement, Des miroirs de grande dimension. Cet appartement est orné de glaces. Se regarder dans une glace. Il se dit aussi Des vitres mobiles d'une voiture. Lever la glace, les glaces d'une voiture. Baisser la glace. GLACE, dans un diamant, se dit d'Une petite tache qui en diminue considérablement le prix. GLACER. v. a. Il ne se dit proprement que De l'action par laquelle le froid fait congeler l'eau ou d'autres liquides. Le grand froid glace les rivières, glace le vin même. Faire glacer du sorbet. Il s'emploie également avec le pronom personnel. L'étang, le bassin commence à se glacer. Il est aussi neutre. Les fontaines d'eau vive ne glacent jamais. L'esprit de vin ne glace point dans les climats tempérés. Fig., Glacer le sang, Causer une émotion désagréable, et si forte, que le mouvement du sang en est comme suspendu. La peur me glaça le sang dans les veines. A cette vue, mon sang se glaça. GLACER, se dit, par extension, Des choses qui causent une sensation de froid très-vive. Ce vent glace le visage. Cette eau glace les mains. It tombait ne pluie qui nous glaçait. Il se dit quelquefois, surtout en poésie, pour exprimer La diminution, la perte de la chaleur naturelle, causée par la vieillesse, la mort, etc. La vieillesse glace le sang. Des membres que la mort a glaces. Fig., Un cœur que les ans ont glacé, un cœur glacé par l'âge, etc., Un cœur auquel la vieillesse a fait perdre de sa sensibilité. GLACER, Signifie encore figurément, Déconcerter, décourager, abattre, frapper de stupeur. Il a un abord, un sérieux qui glace. Sa réponse me glaça. Glacer l'imagination. Glacer la verve d'un poëte. Son regard effrayant me glaça. Quel effroi vous glace? La crainte avait glacé les courages. Cette nouvelle a glacé tous les esprits. Glacer quelqu'un d'effroi, de terreur. Ce récit nous glaça d'horreur. Cet orateur a un débit qui glace, Il a un débit monotone et sans chaleur, qui fatigue et qui ennuie. GLACER, en termes de Peinture, Appliquer une couleur brillante et transparente sur une autre qui est déjà sèche et à laquelle on veut donner ainsi plus d'éclat, de vigueur, etc. Il est difficile d'atteindre au ton des velours d'un beau bleu, ou de couleur de rubis, sans les gla cer. Glacer des confitures, glacer des pâtes, des massepains, des cerises, desmarrons, etc., Les couvrir d'une croûte de sucre qui est lissée comme de la glace. Glacer des viandes, Les couvrir d'une gelée de viande lisse et transparente. Glacer des fricandeaux. Glacer une doublure de taffetas sur une étoffe, La coudre de telle manière qu'elle soit entièrement jointe, et qu'elle paraisse unie comme de la glace. GLACÉ, ÉE. participe. Eau glacée. Marrons glacés. Gants glacés, Gants cirés et unis comme de la glace. Taffetas glace, Taffetas de deux couleurs, et extrémement lustré. En Botan., Plante glacée, ou substantivement, Glacée. Voyez GLA CIALE. GLACÉ, se dit aussi pour Très-froid, Climat glacé. Vous avez bien froid, vos mains sont glacées. Fig. et poétiq., La main glacée, les mains glacées de la mort. GLACÉ, se dit encore figurément, De ce qui déconcerte et refroidit. Abord glacé. Réponse glacée. GLAČEUX, EUSE. adj. T. de Joaillier. Il se dit Des pierreries qui ont des glaces, ou qui ne sont pas absolument nettes. Diamant glaceux. Pierre glaceuse. GLACIAL, ALE. adj. Glacé, qui est extrêmement froid. Vent, air glacial. Il n'a point de pluriel au masculin. Mer Glaciale, Mer qui est vers le pôle et qui est pleine de glaces. Zone glaciate, La zone qui enferme le pole arctique ou le pôle antarctique. GLACIAL, s'emploie aussi figurement. Air glacial. Réception glacia lières. GLACIÈRE. s. f. Grand creux fait en terre, ordinairement maçonné, voûté et recouvert de terre et de paille, dans lequel on conserve de la glace ou de la neige, pour rafraîchir les boissons, pour faire des glaces, etc. Une glacière pleine. Remplir sa glacière. Faire une glacière. Fig., Cette chambre, cette salle est une glacière, une vraie glacière, Elle est extrêmement froide. GLACIS. s. m. Talus, pente douce et unie. Le glacis d'un étang. En termes de Fortification, Le glacis de la contrescarpe, ou simplement, Le glacis, Pente douce qui part de la crête du chemin couvert, et se perd dans la campagne. On dit dans ce sens, Le glacis, les glacis d'une place, d'une forteresse. En Archit., Glacis de corniche, Pente qu'on donne à la surface supérieure d'une cymaise, pour faciliter l'écoulement des eaux. GLACIS, en termes de Peinture, se dit Des couleurs légères et transparentes que les peintres appliquent quelquefois sur les couleurs déjà sèches d'un tableau, pour leur donner ainsi plus d'éclat, de vigueur, etc. GLAÇON. s. m. Morceau de glace. Gros glaçon. La rivière charrie, elle est couverte de glaçons. Avoir les mains froides comme un glaçon. GLADIATEUR. s. m. Celui qui, pour le plaisir du peuple, combattait sur l'arène, volontairement ou de force, contre un autre homme ou contre une bête féroce, avec une arme meurtrière. Un combat de gladiateurs. La religion chrétienne a aboli les combats de gladiateurs. GLAÏEUL. s. m. T. de Botan. Plante dont il existe un grand nombre d'espèces, et qui est ainsi nommée du mot latin Gladius (glaive), parce que ses feuilles sont longues, étroites et pointues. Le glaïeul commun est le seul qui croisse naturellement en Europe. Głaïeul des marais, glaïeulpuant. Noms vulgaires de deux espèces d'iris. GLAIRE. s. f. Sorte d'humeur visqueuse. Avoir l'estomac plein de glaires. Cette médecine lui a fait rendre des glaires. Des glaires teintes de sang. Avoir des glaires dans la vessie. GLAIRE, signifie aussi, Le blanc de l'œuf, quand il n'est pas cuit. GLAIRER. v. a. T. de Relieur. Frotter la couverture d'un livre avec une éponge trempée dans des blancs d'œufs, pour y donner du lustre. GLAIRE, ÉE. participe. GLAIREUX, EUSE. adj. Qui est de la nature de la glaire, qui est plein de glaires. Chair glaireuse. Les pieds de veau, les pieds de mouton sont glaireux. Humeur glaireuse. Matiere glaireuse. GLAISE. s. f. Sorte de terre grasse et compacte que l'eau ne pénètre point, et dont on se sert pour faire de la poterie, des batardeaux, pour enduire des bassins de fontaine, etc. Faire un corroi de glaise à un bassin, afin qu'il tienne l'eau. Creuser jusqu'à la glaise. On dit aussi, adjectivement, Terre glaise. GLAISER. v. a. Faire un corroi de terre glaise. Glaiser un bassin de fontaine. Glaiser des terres, Engraisser avec de la glaise des terres maigres et sablonneuses. GLAISÉ, ÉE. participe. Une citerne glaisée. GLAISEUX, EUSE. adj. Qui est de la nature de la glaise. Les terres glaiseuses sont peu propres à la vẻgétation. GLAISIERE. s. f. Endroit d'où l'on tire de la glaise. GLAIVE. s. m. Coutelas, épée tranchante. Il n'est guère usité qu'en poésie et dans le style soutenu. Il lui plongea son glaive dans le sein. Tout perit alors sous le tranchant du glaive. Mille glaives furent aussitôt levés sur lui. Il se dit dans certaines phrases figurées, en parlant De la guerre, des combats. Le glaive peut seul decider entre nous. C'est vous qui, les premiers, avez tiré le glaive. Remettre le glaive dans le fourreau. Il se dit de même en parlant Du droit de vie et de mort. Le souverain a la puissance du glaive. Dieu lui a mis le glaive entre les mains. Le glaive des lois, de la justice. Le glaive vengeur. Dans l'Ecriture, Celui qui frappera du glaive, périrapar le glaive. Fig., Le glaive spirituel, La juridiction de l'Eglise, le pouvoir que l'Église a d'excommunier. Fig., Le glaive de la parole, Le pouvoir de l'éloquence. GLAMA.s.m. T. d'Hist. nat. Voyez LAMA. GLANAGE. s. m. Action de glaner. Le glanage n'est permis qu'après que les gerbes ont été levées. GLAND. s. m. Le fruit que porte e chêne. Semer du gland. Ramasser du gland. Il y aura bien du gland cette année. Il n'y a pas cinquante glands surce chêne. Engraisser des cochons, des poulets d'Inde avec du gland. On a dit que les premiers hommes vivaient de gland. En Botan., Gland de terre, ou Gesse sauvage, Plante qui croît sur les grands chemins, et qui est ainsi nommée parce que ses racines sont des tubercules en forme de gland. En Hist. nat., Gland de mer, Espèce de coquille. GLAND, se dit aussi de Certain ouvrage de fil, de soie, qu d'autre matière, qui est composé d'une espèce de tête et de filets pendants, et dont on se sert pour attacher ou orner les vêtements, les tentures, etc. Des glands de rideaux, de draperies. Les glands d'un coussin. Des glands de botte. Les glands d'un manteau. Gros glands. Glands de fil, de soie, d'or, d'argent, d'acier, de perles, etc. Des glands à graine d'épinards. GLAND, en termes d'Anatomie, se dit de L'extrémité de la verge, et de Celle du clitoris. GLANDE. s. f. T. d'Anat. Partie spongieuse ou vasculaire, destinée à sécréter certaines liqueurs ou humeurs du corps. Les glandes du sein. Les glandes de l'aine. Une glande enflée. Glande lacrymale. Glande pituitaire. Glandes cérumineuses. Glandes conglomérées. Glandes conglobées. Glandes sébacées. Glandes miliaires.Glandes synoviales.Glande pineale. Etc. Il se dit aussi de Certaines tumeurs accidentelles qui se forment en quelque partie du corps. Il lui est survenu une grosse glande à la gorge, au sein. GLANDE, se dit, par analogie, en termes de Botanique, de Petits mamelons arrondis ou ovales, destinés à sécréter les sucs particuliers à diverses espèces de plantes. Glandes écailleuses, lenticulaires, miliaires, etc. GLANDÉ, ÉE. adj. T. d'Art vétérinaire. Il se dit D'un cheval qui a les glandes de dessous la ganache enflées, lorsqu'il est près de jeter sa gourme. Un cheval glande. Une jument glandée. GLANDÉ, en termes de Blason, se dit Des chênes chargés de glands d'un émail différent de celui des chênes. GLANDÉE.s. f. La récolte du gland. La glandée fut abondante celte année-là. Aller à la glandée, Aller ramasser des glands. Envoyer des cochons à la glandée, Les envoyer dans la forêt manger du gland. GLANDULAIRE. adj. des deux genres. Termed'Anatomie, synonyme de Glanduleux, euse. GLANDULE. s. f. T. d'Anat. Petite glande. Les amygdales sont des glandules. GLANDULEUX, EUSE. adj. T. d'Anat. Qui a l'aspect, la forme ou la texture des glandes. Les mamelles sont des corpsglanduleux. Tissu glanduleux. On dit aussi, Glandulaire. GLANE. s. f. Poignée d'épis que l'on ramasse dans le champ après que le blé en a été emporté, ou que les gerbes sont liées. Grosse glane. Cette femme a fait tant de glanes dans ce champ. Ses glanes lui suffisent pour la nourrir. Prov. et fig., Il y a encorechamp, beau champ pour faire glane, se dit Lorsqu'on peut encore travailler à une chose sur laquelle un autre a déjà travaillé. GLANE, se dit aussi de Plusieurs petites poires qui sont rangées près à' près sur une même branche, et de plusieurs oignons attachés de la même manière à une torche de paille. Voilà une belle glane de poires de |