Fables choisies, mises en verschez Antoine Aubanel, 1799 - 384 pages |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi ainſi alloit animaux Apollon auffi auffitôt aufli auroit auſſi auſſitôt avoient avoit beau belette beſoin bête C'eſt C'étoit cauſe chat chien chofe choſe cœur conte déeſſe deſtin Dieu dieux difcours dire diſoit dit-il Efope efprit enfants eſpèce eſprit eſt étoient étoit eût fable fage faifoit fans fans fiction feroit fervir feul finge fœurs foins foit fomme fon maître fonge font Fontaine fouris fous fuis gens grace homme j'ai J'en Japet jour Jupiter juſqu'à juſqu'au l'aigle l'autre l'eſprit l'hiſtoire laiffer laiſſe lion logis lorſque loup Lycérus maint meſſieurs mort n'avoit n'en n'eſt oiſeaux paffer paſſer pauvre peine peuple philofophe Phrygien plaifir preſque prince qu'un raifon renard reſte rien s'en ſage Samiens ſans ſe trouva ſéjour ſemble ſens ſes ſeul ſeulement ſoin ſoit ſommes ſon ſont ſous ſouvent Styx ſuis ſujet ſur Télamon tréfor voifin voilà Xantus
Fréquemment cités
Page 152 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Page 25 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis.
Page 36 - LE COQ ET LA PERLE. UN jour un coq détourna Une perle , qu'il donna Au beau premier lapidaire. Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire.
Page 128 - ... l'un doux, bénin et gracieux, et l'autre turbulent et plein d'inquiétude, il a la voix perçante et rude, sur la tête un morceau de chair, une sorte de bras dont il s'élève en l'air comme pour prendre sa volée, la queue en panache étalée.
Page 38 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 123 - L'un de nos deux marchands de son arbre descend, Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal. Eh bien ! ajouta-t-il, la peau de l'animal?
Page 219 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 279 - Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés : Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime. Retirez-les : ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; Les Germains, comme eux, deviendront Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord. N'at-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner, c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois : encor leur ministère At-il mille longueurs.
Page 65 - Trouvé ce secret, je l'avoue. Le Renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience. Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits.
Page 329 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.