Histoire de la république de Venise sous Manin, Volume 1Amyot, 1852 |
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Histoire de la république de Venise sous Manin, Volume 1 Anatole de La Forge Affichage du livre entier - 1852 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 210 - États indépendants de l'Italie étaient envahis, si l'on imposait des limites ou des obstacles à leur transformation intérieure, si on leur contestait à main armée le droit de s'allier entre eux pour consolider une patrie italienne, la République française se croirait en droit d'armer elle-même pour protéger ces mouvements légitimes de croissance et de nationalité des peuples.
Page 295 - Ce silence des congrégations centrales, ajoute-t-il « avec une argumentation pressante, vient de la crainte » de déplaire au gouvernement. Mais cette crainte est «injuste et injurieuse; car il est injuste et injurieux » de supposer que le gouvernement ait accordé à ce » royaume une représentation nationale dérisoire, qu'il « ait trompé et qu'il trompe ce pays et l'Europe , en «faisant des lois qu'il ne veut pas qu'on observe, » poursuivant et punissant ceux qui entendent les ob
Page 210 - ... si les États indépendants de l'Italie étaient envahis ; si l'on imposait des limites ou des obstacles à leurs transformations intérieures ; si on leur contestait à main armée le droit de s'allier entre eux pour consolider une patrie italienne, la république française se croirait en droit d'armer elle-même pour protéger ces mouvemenls légitimes de croissance et de nationalité des peuples.
Page 118 - II ya, je le sais, une politique qui voudrait faire de Venise la rançon de la Lombardie : cette politique n'est pas la mienne. Jamais je n'accepterai un traité de CampoFormio. Si donc j'étais sûr de rester au pouvoir, je vous dirais d'avoir toute confiance. Mais la France touche à une crise qui peut amener d'autres hommes et d'autres principes. Je ne réponds que de ma bonne volonté et de celle de mon gouvernement. » Voilà ce que j'avais à dire pour répondre...
Page 91 - Voyez la Lombardie : malgré sa fusion avec la Sardaigne, ne recommence-t-elle pas ses sacrifices comme si elle était seule et non pas à l'ombre d'un roi? Croyez-le, si cette ombre d'un roi devait unir et rendre heureuse l'Italie, moi, le premier, je le proclamerais seigneur de Venise, et j'écrirais son titre avec mon sang. Que Dieu accomplisse mes souhaits envers cette terre chérie et éloigne mes pressentiments douloureux !
Page 117 - Il est juste que nous sachions si le peuple vénitien, qui, dès le commencement de la révolution, a proclamé le principe républicain...
Page 25 - Lombanlie, de la Vénétie, de Plaisance et de Reggio, « Appelé par ceux de vos concitoyens entre les mains desquels une confiance bien méritée a remis la direction temporaire de la chose publique, et surtout visiblement poussé par la main de Dieu , qui, pardonnant les anciennes fautes de l'Italie en considération de ses malheurs, veut ranimer en elle une nouvelle vie glorieuse, j'arrive parmi vous à la tête de mon armée, suivant ainsi les aspirations les plus intimes de mon cœur.
Page 154 - Tommaséo alla circolare dell' arcivescovo di Udine. — ( Vedi N.° 73. ) Illustr. e rev. mons. — Ho lungamente indugiato, io laico, e ignoto alla SV lì., a volgerle la parola ; ma conforti autorevoli e la voce della mia coscienza, mi sforzano a dire. A un italiano, a un figliuolo suo, monsignore, ad un innocente, è stata quasi spenta violentemente la vita, è stata ad altri molti minacciata la vita, provocando, insultando e le persone e la nazione infelice tutta quant'è.
Page 117 - M. Bastide sur l'abandon de Venise ; M. Bastide fit, le 17 novembre, une réponse directe fort émue et fort digne. « J'ignore quel avenir Dieu réserve à mon pays; mais, tant » que je dirigerai ses affaires au dehors, la France n'aban» donnera pas la cause de Venise, car vous êtes de braves » gens qu'une nation de cœur ne peut laisser périr Il ya, » je le sais, une politique qui voudrait faire de Venise la » rançon de la Lombardie; cette politique n'est pas la mienne } » jamais je n'accepterai...
Page 336 - J'avais demandé à voir M. Manin, président de la » République. C'est tout le gouvernement en corps qui » m'a reçu. M. Manin a bien voulu me dire que j'étais »attendu avec impatience; que, sans douter des dispo» sitions de la République française à l'égard de sa » jeune sœur de l'Adriatique (je cite les propres termes »de M. Manin), on n'en aimait pas moins à recevoir à » ce sujet quelques assurances directes. »Quoique parti...