Histoire du socialisme en France de la revolution a nos jours

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Librairie des sciences politiques et sociales, M. Rivière, 1925 - 416 pages
 

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Fréquemment cités

Page 140 - ... mettre un terme aux longues et iniques souffrances des travailleurs ; » Que la question du travail est d'une importance suprême ; » Qu'il n'en est pas de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gouvernement républicain ; » Qu'il appartient surtout à la France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe ; » Qu'il faut aviser, sans le moindre retard, à garantir au peuple les fruits légitimes de son travail...
Page 179 - Considérant : Que l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes, que les efforts des travailleurs pour conquérir leur émancipation ne doivent pas tendre à constituer de nouveaux...
Page 49 - La loi agraire ou le partage des campagnes fut le vœu instantané de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur instinct plutôt que par la raison. Nous tendons à quelque chose de plus sublime et de plus équitable, le bien commun ou la communauté des biens ! Plus de propriété individuelle des terres, la. terre n'est à personne. Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des fruits de la terre : les fruits sont à tout...
Page 139 - Quant à moi, jamais ma main ne signera ce décret! je repousserai jusqu'à la mort ce drapeau de sang, et vous devriez le répudier plus que moi...
Page 251 - Entente et action internationale des travailleurs ; organisation politique et économique du prolétariat en parti de classe pour la conquête du pouvoir et la socialisation des moyens de production et d'échange, c'est-à-dire la transformation de la Société capitaliste en une Société collectiviste ou communiste.
Page 233 - Considérant, Que l'émancipation de la classe productive est celle de tous les êtres humains sans distinction de sexe, ni de race, Que les producteurs ne sauraient être libres qu'autant qu'ils seront en possession des moyens de production (terres, usines, navires, banques, crédits, etc.).
Page 140 - Considérant que la révolution, faite par le peuple, doit « être faite pour lui; qu'il est temps de mettre un terme aux « longues et iniques souffrances des travailleurs ; que la question « du travail est d'une importance suprême ; qu'il n'en est pas « de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gou...
Page 70 - Les Saint-Simoniens repoussent ce partage égal de la propriété, qui constituerait à leurs yeux une violence plus grande, une injustice plus révoltante que le partage inégal qui s'est effectué primitivement- par la force des armes, par la conquête. » Car ils croient à l'inégalité naturelle des hommes, et regardent cette inégalité comme la condition indispensable de l'ordre social. » Ils repoussent le système de la communauté des biens, car cette communauté serait une violation manifeste...
Page 120 - Le communisme, emprunt malheureux fait à la routine propriétaire, est le dégoût du travail, l'ennui de la vie, la suppression de la pensée, la mort du moi, l'affirmation du néant. Le communisme, dans la science comme dans la nature, est synonyme de nihilisme, d'indivision, d'immobilité, de nuit, de silence : c'est l'opposé du réel, le fond noir sur lequel le Créateur, Dieu de lumière, a dessiné l'univers.
Page 80 - L'industrialisme est la plus récente de nos chimères scientifiques ; c'est la manie de produire confusément, sans aucune méthode en rétribution proportionnelle, sans aucune garantie pour le producteur ou salarié de participer à l'accroissement de richesse ; aussi voyons-nous que les régions industrialistes sont autant et peut-être plus jonchées de mendiants que les contrées indifférentes sur ce genre de progrès.

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