De la maniere d'enseigner et d'etudier les belles-lettres,: par rapport à l'esprit & au cœuraux depens de la Compagnie., 1736 |
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De la Manière d'enseigner et d'étudier les Belles-Lettres, par ..., Volume 4 Charles Rollin Affichage du livre entier - 1755 |
De la manière d'enseigner et d'étudier les belles-lettres, par raport à l ... Charles Rollin Affichage du livre entier - 1745 |
De la maniere d'enseigner et d'etudier les belles lettres: par ..., Volume 4 Charles Rollin Affichage du livre entier - 1741 |
Expressions et termes fréquents
abfolument affez ainfi Annibal au-lieu auffi auroit avoient avoit bataille de Cannes befoin c'eft c'eſt c'étoit Carthage Carthaginois caufe chofes Cicéron citoiens Claffes Collège conferver confidérable Conful connoiffance deffein devoir Dieu dieux difciples difcipline difcours doit écoliers effe efprit enfans eſt étoient étoit Fabius fage fageffe faifoit faint falut fans favoir fciences feconde fecours felon femble fenfible fentir feroit fervir feul fimple foient foin foit folide font fouffrir fource fous fouvent fuccès fuite fuivie fujet fur-tout grace guerre hommes ipfa Jésus-Chrift jeunes gens jufqu'à jufte l'efprit l'hiftoire laiffer loix maitre maniere ment moien n'eft n'eſt néceffaire obferver paffer paffion parens parler penfer perfonne peuple Philofophie plaifir plufieurs Plutarque Polybe prefque premiere puiffe quæ quàm Quintil Quintilien raifon raport refpect refte République République Romaine Romains Rome Scipion Sénat Syphax tems tion Tite-Live ufage vertu
Fréquemment cités
Page 287 - Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 289 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini , un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 287 - ... conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours; il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau. Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature, dans l'enceinte de ce raccourci d'atome.
Page 266 - Le peu d'amour que les hommes ont pour la vérité, fait qu'ils ne se mettent pas en peine la plupart du temps de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux.
Page 286 - Nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie, dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 286 - Mais si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre, elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces.
Page 289 - ... ni le principe ni la fin. Toutes choses sont sorties du néant, et portées jusqu'à l'infini. Qui peut suivre ces étonnantes démarches ? L'auteur de ces merveilles les comprend ; nul autre ne peut le faire.
Page 265 - Cette fausseté d'esprit n'est pas seulement cause des erreurs que l'on mêle dans les sciences, mais aussi de la plupart des fautes que l'on commet dans la vie civile , des querelles injustes, des procès mal fondés, des avis téméraires, des entreprises mal concertées. Il y en a peu qui n'aient leur source dans quelque erreur et...
Page 323 - Deo credendiun est'; que la raison ne doit pas trouver étrange qu'on la soumette à l'autorité, dans des sciences qui, traitant de choses qui sont au-dessus de la raison, doivent suivre une autre lumière, qui ne peut être que celle de l'autorité divine ; que, puisque dans l'ordre même de la nature il ya mille choses que l'esprit de l'homme ne peut comprendre, quoique ses yeux en soient témoins, à plus forte raison il doit respecter les voiles dont il a plu à Dieu de couvrir les mystères...
Page 288 - Qui se considérera de la sorte s'effrayera de soi-même, et, se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée, entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles...