Kont nommés Sabatini par Tite-Live. Voyez SABATINI; mais c'est une conjecture dont il n'y a aucune preuve. Cette riviere à Bénevent en reçoit une autre nommée CALOR && qui s'appelle encore CALORE. Le Sabbatus s'appelle SABATO. 2. SABBATUS Ou SABATUS, riviere d'Italie, selon Antonin, itiner, à dix-huit mille pas au de-là de Consentia, en allant vers la colonne, le dernier terme de l'Italie pour paffer en Sicile. Il est étrange qu'Ortelius, homme exact, ait confondu ces deux rivieres, par une distraction dont les grands hommes ne font point exemts. SABE, ville d'Arabie, selon Ptolomée, 1.5,0.7. Cet auteur connoît deux villes de ce nom, toutes les deux nommées Sabé par les interprétes latins, l'une SABÉ simplement, & l'autre SABÉ REGIA; mais cette derniere est nommée Savé Σαύη βασίλειον dans le grec. Voici la différence de leur position. Sabe Σαβή, Sabe Regia Σαύη, longitude, latitude. 73d 40. 164 56. C'est dans cette derniere que l'on portoit les parfums, pour les envoyer dans les pays étrangers. Cellarius s'étonne que Pline n'ait point nommé SABA, que les autres auteurs reconnoislent pour la capitale de cette nation, qui en prenoit le nom. Diodore de Sicile, 1.3, 6. 47, après avoir parlé des Sabéens, ajoute: La métropole de ce peuple appellée Saba, est sur une montage. Agatharchide dit: Saba ville qui marque le nom du peuple est sur une petite montagne, & c'est la plus belle ville de l'Arabie. Prolomée nomme SABE, assez près du golfe Arabique, à 16a so' de latitude, & Etienne le géographe dit: SABA, grande ville près de la mer Rouge, avec un château. Il en est parlé dans Jérémie, c. 6, v. 20, à l'occasion de son encens. Virgile dit dans ses géorgiques : India mittit ebur ; molles sua tura Sabai. Pline lui donne pour métropole MARIABA, la met sur une montagne remplie d'arbres, & lui donne un roi qui en avoit d'autres sous lui. Les Atramita étoient une des dépendances du royaume des Sabéens. Pline donne aux Atramites pour capitale SABOTHA, dans l'enceinte de laquelle il y avoit soixante temples. Cellarius soupçonne que cette Sabota est la même que le même Pline appelle auparavant Sabatha, & qu'il donne aux Sabéens. Plusieurs critiques prétendent que ces Sabéens étoient sujets de la reine de Saba. Voy. SABA I. SABEENS, (les) peuple ancien, au voisinage de l'Idumée; onlit dans le livre de Job, 6.1, V. 14 & 15: Un homme vint tout d'un coup dire à Job, lorsque vos bœufs labouroient & que vos ânesses pasloient auprès, les Sabéens font venus fondre tout d'un coup, ont tout enlevé, ont paflé vos gens au fil de l'épée, & je me fuis sauvé seul, &c. On voit bien que des Sabéens placés au midi de l'Arabie heureuse, n'étoient pas pour venir enlever les troupeaux de Job dans l'Idumée, cela convient mieux aux habitans de Sabe, dans l'Arabie Pétrée ; la Save de Ptolomée. SABELLI, diminutif de SABINI. Voyez SABINI I, & SAMNITES. SABETUS. Voyez SEBETUS. 1. SABI, Σαβοι ; ancien peuple de Phrygie, felon Etien ne le géographe, qui dit que les Phrygiens les nommoient aussi BACCHI, Βάκχοι. 2. SABI, ancien peuple de Thrace, les mêmes que SABE. 3. SABI, ville d'Afrique, capitale du royaume de Juda. Voyez XAVIER 3. 1. SABIA, riviere d'Afrique, sur la côte occidentale de la Cafrerie, dans les états du Monomotapa. Elle a sa source vers le 47d dde longitude, & un peu au-delà du 21d de latitude méridionale; son cours peut avoir soixante lieues de long, & est d'occident en orient; elle a son embouchure dans le golfe de Sofala. 2. SABIA, royaume d'Afrique, dans la Cafrerie, dans les états du Monomotapa, au nord & au sud de la riviere de Sabia. Il est borné au nord par le royaume de Sofala à l'orient par la mer, au midi par le royaume d'Inhambane, & au couchant par le royaume de Manica ; on trouve sur la côte de ce royaume l'isle de Bocicas, & le cap de Saint-Sebastien. La riviere d'Aroe coupe ce royaume au coin du fud-ouest. Il n'y a d'ailleurs ni port ni ville que nous connoiffions. SABINA SILVA, forêt d'Italie, dans la Sabine; Martial, 1.9, Epigr. 55, dit: Si mihi Picena Turdus palleret oliva, Je ne vois pas que Sabina soit une forêt particuliere nommée ainsi; il y avoit sans doute des bois dans la Sabine, & on y challoit; mais voici un passage plus particulier. Horace, l. 1, Ode 22, dit qu'étant occupé de ses amours, il s'enfonça trop avant dans cette forêt, où il trouva un loup qui pourtant s'enfuit de lui, quoiqu'il n'eût point d'armes pour se défendre, s'il en eût été attaqué. Namque me Silva lupus in Sabina, Cette forêt ne devoit pas être fort éloignée de la maison de campagne qu'il désigne par ces mots Vallis Sabina, puisqu'il alloit s'y promener seul & à pied. SABINA VALLIS; Horace, 1.3, Ode 1, nomme ainsi une maison de campagne qu'il avoit dans une vallée de la Sabine, & qu'il dit qu'il ne changeroit pas en une terre magnifique qui lui donneroit beaucoup d'embarras & d'importuns : Cur valle permutem Sabina Voyez l'article précédent. SABINÆ AQUÆ. Voyez au mot AQUA l'article AQUA CUTILIA. SABINE, (la) pays d'Italie dans l'état de l'Eglise. Bandrand dit qu'elle est bornée au septentrion par l'Ombrie, à l'orient par l'Abruzze ultérieure, au midi par la Campagne de Rome, dont la Teverone la sépare ; & à l'occident par la province du Patrimoine, dont elle est séparée par le Tibre. On la partage en deux, savoir; LA NOUVELLE SABINE; la Sabina nuova, qui est entre Ponte Mole & le ruisseau d'AJA; & la Sabine vieille, qui est au-delà du ruifseau d'Aja à l'égard de Rome; mais malgré cette division, la province ne laisse pas d'être la plus petite de l'état ecclésiastique. Elle n'a qu'environ neut lieues de long, & autane de large; elle est arrosée de quantité de petites rivieres qui la rendent fertile. Sa principale place est la ville de Magliano près du Tibre, où a été tranférée la résidence de l'évêché de la Sabine; c'est, ajoute Baudrand, la seule ville qu'il y ait dans cette province, qui étoit anciennement plus étendue. En effet, elle ne comprend pas tout le pays des anciens Sabins, dont elle conserve le nom. Le P. Briet dans ses paralleles, 1.6, c. 6, p. 905, met pour lieux remarquables dans la Sabine : Lamentana, autrefois Nomentum. Monte Le Campano, Campanus, L'Aja, autrefois Himella, Le Farfa, autrefois Fabaris, La Curefe, autrefois Avens, Le Caminato ou Rio de Mosso, autrefois Allia, La Sabine est fertile en huile & en vin. On en apporte des passes, en italien uva passa, sorte de raisin sec sans pepin, comme le raisin de Corinthe, & on en fait cas à Rome. Les habitans semblent avoir conservé quelque chose de l'humeur des anciens Sabins. Ils font aflez courageux, mais le penchant qu'ils ont pour le plaisir, fait qu'ils préferent la vie paisible aux exercices militaires. 1. SABINI, ancien peuple d'Italie, dans les terres à l'orient du Tibre. Leur pays étoit bien plus étendu que la Sabine d'aujourd'hui; il comprenoit en outre tout ce qui est au midi oriental de la Nera, jusqu'à ses sources, qui font dans la marche d'Ancone, excepté vers l'embouchure de cette riviere dans le Tibre, une petite lifiere aux environs de Narni, qui étoit de l'Ombrie; mais Otricoli étoit dans la Sabine. Ainsi tous les lacs aux environs de Rieti, & toute la riviere de Velino qui les forme, étoient dans cette province, jusqu'à la source du Vomano, qui est aujourd'hui dans l'Abruzze ultérieure, & étoit alors au pays des Sabins, & s'étendoit même au-delà de la Pescara, où étoit Amiternum, dont les ruines s'appellent encore Amiterno Rovinato. A la réserve de la ville d'Otricoli, qui est aujourd'hui du duché de Spolete, elle n'a rien perdu du côté du Tibre ; & le Teverone la borne encore, comme autrefois à peu près jusqu'au même lieu, excepté néanmoins qu'elle avoit anciennement au midi de cette riviere, la ville de Collatia dont nous parlons en fon lieu. Ainsi l'ANCIENNE SABINE étoit bornée au nord-ouest par l'Ombrie; au nord-est par des montagnes qui la séparoient du Picenum; à l'orient par les Vestini; au sud-est par les Marses & les Eques; au midi par le Latium, & au couchant par le Tibre qui la séparoit des Falisques & des Veiens. Strabon, 1.5, dit que les Sabins occupent l'espace qui est entre le Tibre & les Vestins; il prend le AU-DELA DU VELINO. ={ pays -Reate, aujourd'hui Rieti. Nurfia, aujourd'hui Norcia. dans une de ses largeurs. Tite-Live, l. 1, c. 10, met les Céniniens, les Crustuminiens & les Antemnates, entre les peuples outragés par le ravissement des Sabines. Denys d'Halicarnaffe, 1.2, dit que Nomentum, Crustamerium & Fidena, étoient des colonies des Albains, mais situées dans le pays des Sabins, & foumises à cette nation, comme cela se voit dans les guerres que firent ces peuples aux Romains. Collatia située au midi du Teverone étoit aux Sabins, Tite-Live le dit; on ôta, dit-il, aux Sabins Collatia, & tout ce qui est aux environs. Le P. Briet rapporte trois opinions sur l'origine du nom des Sabins. La premiere est de Festus & de Pline, 1.5, c. 7, qui croyent qu'ils ont été ainsi nommés à cause de leur piété, ἀπὸ τὸ σεβεσθαι. La seconde est de Portius Caton, rapportée par Denys d'Halicarnasle, l. 2, qui dérive ce nom de Sabinus, fils de Sancus, génie de cette contrée, nommé autrement Medius Fidius, & que quelques-uns ont pris pour Hercule. Silius Italicus semble nommer Sabus ce fils de Sancus. La troisiéme est de Caton & de Gellius, cités par Servius. Ils prétendent que les Sabins prirent ce nom de Sabus, capitaine lacédémonien. Plutarque, in Numa, & Denys d'Halicarnafse, l. 2, disent que les Sabins étoient Lacédémoniens, qu'ils vinrent dans le territoire de Pometia, ville des Volsques, qu'ils pafferent de là dans le pays qui a pris leur nom, & le mêlerent avec les habitans. La seconde opinion est celle de Zenodote de Troezene, rapportée par Denys d'Halicarnalle, ibid. Il dit que ce font des peuples de l'Ombrie, qui étant chassés de leur pays par les Pelasgues, se retirerent dans ce pays, & y furent appellés Sabins. La troifiéme est de Strabon, 1. 3, qui croit qu'ils étoient Autochtons άυτοχθονας, & du peuple Opici, avec lequel ils avoient un langage commun. Il paroît que les Pelasgues pafferent pour la plupart chez les Sabins. Les Sabins, sortis d'Amiternum, prirent Lista, ville des Aborigènes. On ne fait de quelle maniere ils se gouvernerent jusqu'à Romulus. Il y avoit alors autant de rois que de villes ; & quelques-uns furent vaincus & tués par des Romains, dans les guerres auxquelles donna licu le fameux enlevement des Sabines. Tatius avoit fur eux une prééminence; après la paix il passa à Rome où il s'établit; & du nom de la ville de Cures, se forma, selon quelquesuns, le nom de Quirites, affecté par les Romains. Les autres demeurerent en repos quelque tems; mais ils remuerent sous Tullus Hostilius, Ancus Marcius, & fous les Tarquins. Ils soutinrent encore la guerre sous les confuls, & disputerent affez long-tems la primauté. Les Samnites étoient un détachement des Sabins. Le P. Briet divise ce pays de l'ancienne Sabine, en trois parties: les Sabins, au-delà du Velino; c'est aujourd'hui une partie du duché de Spolete, qui est au pape, & de l'Abruzze ultérieure, qui est du royaume de Naples : les Sabins en-deçà du Velino, aujourd'hui la Sabine comme il l'appelle Sabio, & les villes dont la poslession a été incertaine entre les Sabins & les Latins. Cela fait trois tables différentes que voici : Vespafia, maison de campagne, dont les Vespasiens portoient le nom. Amiternum, aujourd'hui Amiterno Rovinato. VILLES. Foruli Rupes. Palantium, aujourd'hui Polegia, village. ou Forum Decii, mots corrompus dans la table de Peutinger, où l'on trouve Ferocri & Forum. Efii, aujourd'hui Civita Real. Cutilia, aujourd'hui Contigliano. Velinus, aujourd'hui, le Velino. RIVIERES. Truenti fontes, c'est-à-dire, Aterni fontes, ,{ La fource du Tronto, La source de la Pescara. Velinus, aujourd'hui Lago Pié di Luca. LACS. Reatinus Lacus, aujourd'hui, Lago di Rieti. Cutilienfis Lacus, aujourd'hui Pozzo Ratignano. -Cures, ancienne capitale des Sabins. Regillum; on en montre les ruines à cinq milles du Tibre. Eretum, aujourd'hui monte Ritondo. VILLES. Casperia, aujourd'hui Aspra. EN-DEÇA Crustumerium, aujourd'hui Marcigliano Vecchio. DU VELINO. Lucretilis Mons, aujourd'hui le mont Libretti. MONTAGNES. Sacer Mons; c'est aujourd'hui la colline où est le château de Saint-Silvefire. Corniculi Montes, les montagnes entre la tour de Vergara & Santa Margaritella, Anio, aujourd'hui le Teverone. RIVIERES. (Telonius, aujourd'hui le Turano. Fabaris, aujourd'hui le Farfa. Collatia, aujourd'hui Saint-Agnèse, village. Villes de poffeffion incertaine. Ficulnea, où est le château de S. Clément. Nomentum, aujourd'hui Lamentano. Les Samnites étoient un détachement des Sabins, & comprenoient divers peuples; mais il faut remarquer ici que quelques critiques ne s'accordent pas sur le sens du mot Sabelli, employé par Horace, par Virgile, & par quel ques autres anciens. SABELLI, felon quelques-uns, est un diminutif de Sabini, & fignifie le même peuple, ce qui est vrai; mais ils l'entendent des Sabins proprement dits, & demeurés dans le pays des vrais Sabins; en un mot dans l'ancienne Sabine. Horace qui étoit de Venuse, ville située aux confins de la Poüille, & de la Lucanie, n'ose décider s'il est Lucanien ou Appulien, & ajoute, lib. 2, Sat. 1, v. 35. Nam Venufinus arat finem fub utrumque Colonus Sive quod Appula gens, feu quod Lucania bellum Acron expliquant ces vers, dit: Ad hoc oppidum miffus erat Colonus eo tempore quo à Romanis Sabini victi funt. II semble qu'Horace n'ait nommé là les Sabins défaits par les Romains, que pour en faire une date de la colonie envoyée à Venuse, felon le commentaire d'Acron: il prend Sabelli pour les Sabins. Le pere Tarteron traduit aussi par les Sabins. Je ne faurois dire si je suis de la Poüille ou de la Lucanie: car le peuple de Venuse est justement entre ces deux provinces. Les Romains en ayant chaflé les Sabins, y établirent une colonie, de peur que ce lieu demeurant inhabité, leurs ennemis ne fissent de ce côté des excurfions, &c. Le pere du Cerceau, qui a traduit en vers cette fatire d'Horace, rend ainsi le même passage. Car Venouse à ces deux confine également Elle la cantona de fideles Romains, &c. On voit que ces deux traducteurs ont rendu Sabelli, par les Sabins. Cellarius, Geogr. ant. 1. 2, c. 9, p. 862, dit que les poëtes nomment quelquefois Sabelli, les vrais Sabins. Je voudrois qu'il en eût donné d'autres exemples, outre celui d'Horace; car on voit par la situation de Venouse, éloignée de près de deux cents milles romains de la vraie Sabine des anciens, qu'il n'entend parler que d'un détachement de Sabins déja sorti du pays. Ce détachement fut sans doute nommé Sabelli les petits Sabins, pour les diftinguer du gros de la nation. On lui donna un pays à cultiver. Phylargyre, ancien commentateur des Géorgiques de Virgile, in Geor. l. 2, v. 167, rapporte un passage de Varron que voici : Terra cultura caufa attributa olim particulatim hominibus, ut Etruria Tuscis Samnium Sabellis. On partagea la terre entre les hommes, pour la cultiver : l'Etrurie fut donnée aux Toscans, & le Samnium échut aux Sabelli. Le même Varron dans ses livres sur la langue latine, 1.6, c. 3, dit : A Sabinis orti Samnites, c'est-à-dire, les habitans du Samnium sont venus des Sabins: il ne dit pas que les habitans fussent des Sabins, mais qu'ils en venoient. Le commentateur cité, dit que les Sabelli étoient Aufones anciennement; peut-être que ce détachement des Sabins avoit fait un séjour considérable dans l'Aufonie pro pre, avant d'aller dans le Samnium. Le passage de Virgile qui donne lieu à sa remarque ne détermine rien; le voici: Hoc genus acrevirûm Marsos, pubemque Sabellam, Les Marses voisins des Sabins pourroient croire qu'il s'agit ici de la jeunesse Sabine; mais quand on lit tout, on voit les Liguriens nommés entre les Sabelli & les Volsques; & on remarque que Virgile n'a eu aucun égard au voisinage des peuples. Desprez, dans son Horace à l'usage du dauphin, a fort bien remarqué, que les Sabelli de la fatire rapportée ci-dessus, font les Samnites. Dacier le dit de mê. me, & remarque sur l'ode 6, du troisiéme livre, que Sabellus est un diminutif de Samnis; comme Scabellum de Scamnum. 2. SABINI, peuple d'Italie. Octavio Roffi fournit une inscription, dans laquelle on lit: FIRMUS IN Cette inscription a été trouvée à Savallo, village de la vallée de Sabio, où étoit Sabium; licu qui a donné à la vallée le nom de Val di Sabio, & aux habitans celui de Sabini. Voyez SABIO, No. 2. SABINIACUM, nom latin de SAVIGNI. SABINIS OU SABANIS, selon les divers exemplaires de Ptolomée, ancien lieu d'Afie, dans la Paphlagonie, dans les terres. Comme dans cette liste il nomme des villes & des villages fans les diftinguer, il n'est pas für que ce lieu fût une ville, comme le dit Ortelius, qui n'a pas aflez pris garde au commencement de cette lifte. SABINORES, ancien peuple. Suidas, au mot Αβαρεις, dit qu'il fut chaffé par les Abares. 1. SABIO, (IL) pays d'Italie, dans l'état de l'Eglife; nous disons en françois la SABINE. Voyez ce mot. 2. SABIO, bourg d'Italie, dans l'état de Venife, au Breflan, fur la Chiese, où elle a un pont au midi du lac d'Idro. La vallée où elle est située en prend le nom de Val di Sabio. SABIONA, abbaye de filles, ordre de saint Benoît, dans le Tirol, à la droite de la riviere d'Eysoch, au-deffus de Brixen. SABIONCELLO, presqu'isle de la Dalmatie, dans l'état de la république de Raguse. Elle s'étend en long de l'orient à l'occident, sur la côte du golfe de Venife, & a près de trente milles de circuit. Eile a au nord le golfe de Narenta, au midi le canal qui la sépare de Curfola & de celle de Meleda. Elle a l'ifle de Liesina au nord occidental. Baudrand, éd. 1705, y met un bourg nommé Sabioncello sur la côte du couchant. Ce bourg est inconnu au pere Coronelli Ifolar. qui n'y met que quelques villages, tels que Saint-Jean, Cuffischio, Orbiechi, Boria, Obuthia, Dingahse, Frasterizza, Zuliana; ce dernier est le plus peuplé, & a soixante maisons; Cufischio & Orbiechi n'en ont que trente chacun; les autres n'en ont que dix ou douze. Il nomme cette presqu'ifle Sabioncello, ou la presqu'ille de Stagno, à cause d'une ville de ce nom, fituée au nord de l'isthme de la presqu'ifle, avec une autre de même nom, mais plus grande & plus récente au milieu de l'ifth 1 i me. Il y a dans la presqu'îfle un couvent de dominicains. Plusieurs prétendent que cette presquifle est l'Hyllis des anciens; mais Ortelius croit que l'Hyllis n'est autre chose que l'Istrie. SABIONETA, place forte d'Italie, dans la Lombardie, aux confins du duché de Mantone & du Crémonèse, qui est de l'état de Milan. Elle étoit autrefois sujette à la maison de Gonzague, dont étoient les ducs de Mantoue. Elle vint enfuite par mariage à la maison de Caraffe, & de là par même moyen à Ramire Nunes, seigneur de la maiton de Gusman en Espagne, qui la posleda avec fon territoire. Elle lui formoit un petit état qui ne contient que cette ville & quelques villages; fon fils Nicolas-Marie en jouit aussi; mais il mourut fans enfans: après ses deux freres décédés de même, les états & les biens de NicolasMarie passerent à Dona-Marie de Gusman leur fœur paternelle, qui épousa Jean Claros de Gusman XI, duc de Medina Sidonia, de qui elle n'eut point d'enfans. Vers la fin du fiécle dernier, les rois d'Espagne souverains du Milanez, après la înort du propriétaire de ce petit état, mirent garnison dans cette place malgré toutes les inftances du prince de Bozzolo, de la maison de Mantoue, qui prétendoit que cet état lui étoit dévolu par cette mort. L'empereur s'étant ensuite rendu maître du Milanez & du duché de Mantoue, s'est peu embarratlé auquel de ces deux duchés elle appartenoit. Sabioneta est à quinze milles de Parme, & à vingt-cinq de Crémone. * Mémoires communiqués. Cette place a été cédée à dom Philippe, duc de Parme, par le traité d'Aix-la-Chapelle de l'an 1748. SABIOTA, village d'Espagne, en Andalousie, à trois lieues d'Ubeda, vers le nord. Quelques-uns y cherchent la Salaria Baftitanorum, que d'autres placent à Caçorla.* Baudrand, éd. 1705. SABIRA, Σάβειρα. Ville de la Lycaonie. Strabon 1.12, p. 537, dit qu'elle avoit été autrefois une des principales de la Cappadoce, mais que de fon tems ce n'é. toit plus qu'un bourg, & qu'elle ne valuit guères mieux qu'un village. SABIRI. Voyez SAPIRES. SABIRIA, ancien nom d'une contrée de l'Inde, contiguë à la Patalene, partie de Lindoscythie, felon Ptolomée, l. 7, c. 1. Bas. 1. SABIS, pom latin de la SAMBRE, riviere des Pays 2. SABIS, riviere de la Carmanie. Pline, 1.6, 6.23, & Ptolomée, l. 6, c. 8, font mention de ce nom; mais le premier en fait une riviere, & le second en fait une ville ou un village. Car sa liste comprend villes & villages sans diftinction. SABISSE, montagne des Indes. Arrien, 1. 8, y met la source du Soam, riviere qui tombe dans l'Indus. SABLUM SABLATUM BULGIUM. Voyez BLATUM BULGIUM. SABLE, en latin Saboloium, Sabloium, Saboletum & Sablolium, ville de France, dans le Bas Maine, sur la Sarte. Elle eft fort ancienne, dit Longuerue, Description de la France, part. 1, p. 98, car on voit dans la vie de faint Chadouin évêque du Mans, qui vivoit l'an 628, qu'elle fut donnée avec plusieurs autres à l'église du Mans, par un seigneur nommé Alain. Mais dans la suite elle revint au pouvoir des laïcs, & ses seigneurs étoient fort considérables entre les chevaliers Manceaux, puisque ceux de Sablé sont marqués les premiers, & même avant ceux de Laval dans l'ancienne histoire des comtes d'Anjou appellée Gesta confulum Andegavenfium. Cette terre fut vendue l'an 1593 à Urbain de Laval, seigneur de Bois Dauphin, maréchal de France, qui la tit eriger en marquisat. Après sa mort cette terre fut acquise par Abel Servien, sur-intendant des finances, qui la laissa à son fils, lequel a porté le titre de marquis de Sablé. Enfin cette terre a été de nouveau vendue au marquis Colbert Croisli, ministre d'état de Louis le Grand. Cette ville, dit Piganiol de la Force, Description de la France, t. 5, p. 499, étoit autrefois si considérable par ses fortifications & par son château, que Geofroy le Bel qui a été le plus puissant des comtes d'Anjou, n'osa l'attaquer avec toutes les forces, mais se contenta de ravager le pays des environs, & fit bâtir Châteauneuf fur la même riviere, pour empêcher les courses de la garnison de Sablé du côté d'Anjou. Cette seigneurie fut érigée en marquisat par lettres-patentes du roi Henri IV, données à Paris le 15 mars 1602, en faveur d'Urbain de Laval, seigneur de Bois Dauphin, maréchal de France. Il y a plusieurs hommages qui en relevent, la baronnie de SAINT-GERMAIN, les chatellenies de MALICORNES, GARLANDE, VIRÉ & environ cinquante fiefs. Outre la justice ordinaire il y a un grenier à fel, hôtel-de-ville, & autres tribunaux de cette nature. La ville a deux paroisses, Notre-Dame & faint Martin, desservies par autant de curés & par plusieurs prêtres habitués. On compte à Sablé quatre cents cinquante-huit feux. Il y a aussi un couvent de filles de l'ordre de saint François. Sablé est la patrie de Guillaume Ménage, avocat du roi à Angers, & pere du fameux Gilles Ménage; mais le fils étoit d'Angers. Gilles Ménage a écrit l'histoire de cette ville imprimée à Paris in-folio 1683. 1. SABLE. (L'ISLE DE) Voyez au mot Iste, l'article L'ISLE DE SABLE. 2. SABLE. (LA MER DE) Voyez mer de ZARA. 1. SABLENCEAUX ou SAMBLANCEAUX, ou, selon Corneille, SABLONCEAUX. De l'Isle écrit SABLANCEAUX: abbaye de France, en Saintonge, à trois lieues & au couchant de Saintes, ordre de saint Augustin. Elle est aujourd'hui occupée par des chanoines réguliers, congrégation & réforme de chancelade, au nombre de dix ou douze qui jouissent du tiers du revenu de l'abbaye, ce tiers ne va pas à plus de mille écus, & l'abbé n'a pas cinq mille livres toutes charges acquittées. * Piganiol, Desc. de la France, t. 5, p. 14. 2. SABLANCEAUX, (le fort de) ou SAMBLANCEAUX, dans l'isle de Ré. Voyez RÉ. SABLES (les) D'OLONNE, ville maritime de France, en Poitou, dans une élection à laquelle elle donne son nom. Longuerue. Descr. de la France, I part. p. 154, dit qu'elle est peuplée de gens qui s'occupent pour la plûpart à la navigation, & font bons hommes de mer. La commodité de sa situation y a attiré les habitans, qui font venus d'un lieu situé au fond de la baye qui est l'ancienne Olonne appellée l'ifle d'Olonne, parce qu'elle est véritablement dans une petite ifle. Ce lieu en latin Olona avoit dans le douziéme siècle son seigneur particulier, qu'on appelloit Hervé, & dont il est fait mention dans une lettre de Geofroi de Vendome. Cette seigneurie vint ensuite à la maison de Mauléon en Poitou, dont les biens vinrent au vicomte de Thouars. François de la Trimouille, vicomte de Thouars, ayant eu de sa femme Anne de Laval, plusieurs enfans, laissa à son fils George de la Trimouille les baronnies de Royan & d'Olonne; celui-ci eut pour successeur son fils Gilbert de la Trimouille, en faveur duquel Royan fut érigé en marquisat, & Olonne en comté. Le duc de Châtillon de la maison de MontmorenciLuxembourg, épousa l'héritiere de cette branche cadette de la Trimouille. Corneille dit, qu'elle est située à huit lieues de Luçon, à une demie du bourg d'Olonne. SABLESTAN. (LE) Oléarius écrit SABLUSTAN, & d'Herbelot ZABLESTAN, province de Perse, aux confins de l'Indoustan. Elle a au nord le Khorasan, à l'orient les montagnes de Balk & le Candahar. Au midi le Segestan, & au couchant le pays d'Heri. Sa partie septentrionale est le pays de Gohr ou de Gaur ; d'où sont venus les Gaurides. Quelques-uns prétendent qu'elle fait partie de Send ou de Sind. Les principales villes du Sablestan, sont, selon d'Herbelot : nes, Ce pays est arrofé de beaucoup de sources, de fontaide rivieres & de lacs, & est plein de montagnes. Il porte aussi le nom de Rostandar, à cause de Rostam fameux héros de la Perse, qui en étoit natif, ou gouverneur propriétaire. Les montagnes dont ce pays est rempli, ont été connues des anciens, sous le nom de Paropamisus & le pays répond pour la plus grande partie aux Paropanisades de Prolomée, nommées Paropamisades par Quinte-Curce. Olearius, Voyages, l. 4, p. 365, ajoute que le Paropamise est une branche du mont Taurus, & que cette montagne eft toute couverte de bois. Le peuple, dit-il, est encore aujourd'hui aussi grossier & barbare que du tems d'Alexandre. C'est sur cette montagne que Goropius Becanus veut que l'arche de Noé se soit arrêtée après le déluge, conTome V. Ccij tre le sentiment de la plupart des peres, qui difent presque tous qu'elle se posa sur la montagne d'Ararat, en Arménie. Les villes de cette province felon Oléarius, font: ΤΑΝ. SABLONES, lieu de la Belgique. Antonin le met sur la route de Colonia Trajana à Cologne, entre Mediolanum & Mederiacum, à huit mille pas de la premiere, & à dix mille de la seconde. On croit que c'est Intsand, village des Pays-Bas, dans la Gueldre auprès de Stralen. SABO, Σαβω, grande ville voisine de la mer Rouge, selon Etienne le géographe. Il dit que les habitans étoient nominés SABAI. SABOCI, ancien peuple de la Sarmatie, en Europe, selon Ptolomée, 1.3, 6.5. SABOE: les Hollandois écrivent ainsi, & prononcent ncent Sabou. Voyez SABOU. SABON, petite isle de l'Océan, dans les Indes, au détroit de Malaca, sur la côte de Sumatra, dont elle est séparée par le détroit de Sabon, près de la ville de Cam per. SABOR ou Sor, petite riviere de Portugal. Elle a sa source en Espagne, au royaume de Galice, aux confins du royaume de Léon & du Portugal. Elle entre delà dans la province de Tra-os montes qu'elle traverse du nord au sud, en avançant vers le sud-ouest. Elle passe à Bragance, où elle reçoit deux autres ruisseaux, & après avoir ferpenté quelques lieues vers le midi, elle se charge de deux petites rivieres, qui lui viennent du royaume de Léon, & dont une passe à Algozo. Elle se plie alors vers le couchant, comme pour aller au-devant d'un autre ruisseau, avec lequel elle se tourne vers le midi, en reçoit un autre qui vient de Mongadouro, ensuite le Crazedo, puis un autre à Aroida, & enfin elle se perd dans le Duero au couchant de Torre de Montcorvo. SABORA, ancien nom de Canette. Voyez ce mot. SABORDÆ, peuple de l'Ethiopie, sous l'Egypte, selon Ptolomée, 1. 4, 6.8. SABOU, petit royaume d'Afrique, dans la Guinée, sur la côte d'or. Il est situé entre le royaume d'Acanni au nord ; celui de Fantin à l'orient, celui de Fétu au couchant, & la mer au midi. Il tire son nomde SABOU, village affez grand & affez peuplé, situé à deux ou trois lieues de la côte : celui du milieu s'appelle Mourée. On y trouve aisément de quoi faire des provisions, parce que les Négres de ce pays font affez laborieux, & aiment l'agriculture. Celui qui est au couchant de Mourée s'appelle CONG : il est à une demilieue du mont Danois, ainsi nommé, parce qu'il a été occupé par les Danois; les Anglois y ont maintenant un fort. Le village de Cong est partagé en deux, & chaque partie est bâtie sur un côteau. Les Hollandois y ont eu une fort belle maison de pierre, sur laquelle étoit le pavillon de leur nation: elle est ruinée. Le royaume de Sabou est très-tertile en grains, en jammes, en patates & en autres fruits. On voit tous les jours des centaines de canots, qui chargent de ces denrées & de l'huile de Palme & qui vont du village de Mourée à Axim, & à Acra, pour les y débiter. Le fort Naffau a été bâti par les Hollandois, à demi-lieue de Cong, auprès de Mourée. C'éroit leur principal lieu, avant qu'ils eussent pris Saint George de la Mine, qu'ils nomment Elmina. C'est même leur premier établissement. Ils arriverent à Mourée, dans le tems que les habitans de Sabou étoient fort mécontens des Portugais, & furent d'autant mieux reçûs de ces peuples, qu'ils leur permirent de s'établir près de ce village, & ils y commencerent le fort Nassau. Il est si bien bâti, que s'ils n'avoient pas faint George de la Mine, cet autre fort mériteroit le nom de chef-lieu des Hollandois en Guinée. Le village de Mourée, qui en dépend, n'est pas si grand que celui que les Hollandois appellent Elmina, mais il est plus peuplé: ce sont presque tous des pêcheurs qui y demeurent, & qui dès le matin avant le au jour, sortent avec trois ou quatre cents canots pour aller pêcher, & lorsqu'ils reviennent, ils donnent le cinquième poiffon au marchand qui commande fort: à une demi-lieue de Mourée est le MONT DE Fer, qui sépare le royaume de Sabou, de celui de Fantin. * Dapper, Afrique. Bosman, Voyage de Guinée, let tre 4. SABRACE, ancien peuple de l'Inde, selon Quinte-Curce, 1. 9, c. 8. Ils étoient dans l'espace qui est entre l'Indus & le Gange, mais affez près de l'Indus. Cet historien dit : Le roi commanda à Cratere de mener l'armée par terre en côtoyant la riviere, où s'étant lui-même embarqué avec sa suite ordinaire, il descendit par la frontiere des Malliens, & delà passa vers les Sabraques, nation puissante entre les Indiens, & qui se gouverne selon ses loix en forme de république: ils avoient levé jusqu'à soixante mille hommes de pied, & fix mille chevaux, avec cinq cents charriots, & choisi trois braves chefs pour leur commander. Ce pays étoit rempli de villages. Quinte-Curce qui marque leur foumission à Alexandre, ne fait point mention de leurs villes. On lit dans Justin, l. 12, c.9, hinc in Ambros & Sugambros navigat. Les critiques sont perfuadés que c'est la même expédition. Quelques - uns ont voulu changer ces noms en Mallos & Oxydracas; & ont fait imaginer cette conjecture dans le texte. Il y a bien de l'apparence que les Sabracæ de Quinte-Curce, sont le même peuple que les Sydrace ou Syndraci, de Pline, 1. 12, 6. 6. Cet auteur parlant d'une sorte de figue dit: plurima est in Sydracis expeditionum Alexandri termino. Ailleurs ils nomment les Syndraci entre les Bactriens & les Dangalæ. 1. SABRAN, ville d'Asie, dans la Tartarie, dans le Capschac, à 98d de longitude, & à 47d de latitude, selon le traducteur françois de l'histoire de Timur-Bec, 1.3, 6.3. 2. SABRAN. D'Herbelot dit : nom d'un lieu de la Chaldée, allez proche de la ville de Cadesliah, où les Carmathes défirent l'armée du khalife Moctafi. SABRATA, SABRAATA COLONIA, ville maritime, & colonie romaine, en Afrique, dans la Tripolitaine. Ptolomée, 1.4, 0.3, en fait mention. Antonin & la table de Peutinger la mettent dans ces deux itinéraires. C'est aujourd'hui la tour de Sabart. Elle étoit le siége d'un évêque : la notice épiscopale d'Afrique fournit Leo Sabratensis; & la conférence de Carthage, p. 271, nomme Nados episcopus plebis Sabratenfis. Dans le concile de Carthage, tenu fous faint Cyprien, il est fait mention de Pompée, évêque de Sabrata. Victor d'Utique, l. 1, n. 7, nomme Laurentius Sabratenus. Le concile tenu en 393, aux grottes de Suse, en Afrique, nommé en latin Cabarsussense ou Cabarsussitanum Concilium, fait mention de Donat de Sabrata, qui fut déposé l'année suivante au concile de Bagaïa, mais il étoit mort alors. SABRIANA, SABRIANIS, selon différens exemplaires de Ptolomée, 1. 2, 6. 3. Un manuscrit, cité par Ortelius, donne ce mot en trois fyllabes, & porte Sabrina. Ce nom est le nom latin de la Saverne, riviere d' 'Angleterre. Voyez ce mot. SABSADIA, fiége épiscopal de Thrace, au voisinage d'Aphrodifiade, selon Ortelius, Thefaur.qui allégue les actes du concile d'Ephèse. SABTAN, château d'Asie, dans l'Arabie heureuse, dans l'Yemen, sur le chemin de Sanaa à Aden, selon d'Herbelot, Bibliot. orient. SABUBURES. Voyez SABARBAYRS. SABUGAL, petite ville de Portugal, dans la province de Beira. Elle est située au bord de la riviere de Coa, au midi, & à cinq lieues de la Guarda, à pareille distance de Pena-Macor. Elle a un bon château. Elle fut érigée en comté par Philippe II, en faveur des marquis de Castelbranco, qui en étoient seigneurs. Elle n'a que deux cents cinquante feux, séparés en deux paroisses, & on y voit une tour à cinq pointes, que don Denys, roi de Portugal, fit élever. * Corn. Dict. Délices d'Espagne & du Portugal, p. 734. Desc. Sumar del reyno de Portugal. SABUM, ancienne ville d'Italie, dans l'Etrurie, selon les fragmens de Caton. SABURA. On lit dans la notice de l'Empire, fect. 21, Sub dispofitione viri spectabilis ducis Palastina..... Equites primi fælices Sagittarii indigena Palestina Sabura five Vetero. |