De l'influence d'une grande révolution, sur le commerce, l'agriculture et les arts, etcImmerzeel, 1808 - 312 pages |
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De l'influence d'une grande révolution, sur le commerce, l'agriculture et ... Pierre Laboulinière Affichage du livre entier - 1808 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 37 - ... si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti '-', il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme.
Page 37 - Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son...
Page 9 - Après avoir montré que la perfectibilité, les vertus sociales, et les autres facultés que l'homme naturel avait reçues en puissance, ne pouvaient jamais se développer d'elles-mêmes, qu'elles avaient besoin pour cela du concours fortuit de plusieurs causes étrangères, qui pouvaient ne jamais naître, et sans lesquelles il fût demeuré éternellement dans sa condition primitive...
Page 73 - A ces trois sortes de lois il s'en joint une quatrième , la plus importante de toutes , qui ne se grave ni sur le marbre , ni sur l'airain , mais dans les cœurs des citoyens ; qui fait la véritable constitution de l'état; qui prend tous les jours de nouvelles forces ; qui, lorsque les autres lois vieillissent ou s'éteignent, les ranime ou l'es supplée, conserve un peuple dans l'esprit de son institution, et substitue insensiblement la force de l'habitude à celle de l'autorité.
Page 15 - Mais il ya grande apparence qu'alors les choses en étaient déjà venues au point de ne pouvoir .plus durer comme elles étaient : car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain : il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature.
Page 73 - ... institution, et substitue insensiblement la force de l'habitude à celle de l'autorité. Je parle des mœurs, des coutumes, et surtout de l'opinion; partie inconnue à nos politiques, mais de laquelle dépend le succès de toutes les autres...
Page 209 - D tandis que l'art le plus nécessaire à la vie et qui tient de > plus près à la sagesse, n'a ni disciples qui l'apprennent, ni » maîtres qui l'enseignent. J'ai cependant vu établir des écoles » de rhéteurs, de géomètres, de musiciens, de danseurs...
Page 46 - ... l'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.
Page 208 - Je ne pense pas qu'on doive attribuer les disettes qu'on éprouve à l'intempérie de l'air, mais plutôt à notre faute. Nous avons abandonné...
Page iv - Je suis, avec le plus profond respect, Sire, de votre Majesté, " Le très humble et très obéissant serviteur,